Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

[Early Access Test] The Division

hohun par hohun,  email
Développeur / Editeur : Ubisoft Massive Entertainment
Supports : PC / Xbox One / Playstation 4
Nous savons que nos lecteurs sont impatients de lire notre test-à-la-bourre(c) de The Division. Celui-ci est toujours en cours de rédaction, mais pour financer la fin de son écriture et donner à nos lecteurs une première vision de celui-ci, nous avons choisi de vous l'offrir dès maintenant en early access. Merci de votre compréhension.

Ah, la division. Des quatre opérations basiques, c’est celle qu’on m’a apprise en dernier à l’école. Sont pas cons, les maîtres : ils savent très bien que commencer par celle-là, c’est la porte ouverte à l’école buissonnière, à la drogue, au vote PS et au volontariat en Syrie, alors ils commencent en douceur. Addition ? Facile. Soustraction ? Izi. Multiplication ? Ça va encore. Pis là, tout d’un coup, PAF : on te sort la division, comme ça, sans prévenir, comme une étagère Ikea LIATORP mal fixée qui te tombe sur la nuque pendant que tu passes le balai.
Car il faut bien avouer que cette opération est probablement l’une des plus merdiques et l’un des facteurs déterminants dans votre choix de faire une Terminale L pour ensuite adhérer à l’UNEF, fumer des joints, faire semblant de bosser pendant toute votre Licence de Lettres modernes et passer avec 10,2 de moyenne en ayant révisé dans le bus avant d’aller aux exams, pour enfin finir agent des transports en commun où n’importe quel prétexte sera bon pour lancer des grèves qui pénaliseront plus les usagers que les patrons. Bref, cette simple opération peut faire de vous une ordure. Mais entrons plus en détail.



Probablement inventée, comme tous les trucs un peu abscons, pendant l’antiquité par un mec sans nom de famille (du genre « Poutrarque »), la division est un complot millénaire des reptiliens francs-maçons pour embrouiller les jeunes et détourner leur attention des complots qui se trament tous les jours (le 11-Septembre, la Zone 51, la popularité d’Adam Driver, j’en passe). Déjà directement, le mec ne fait pas dans le détail, il sait que les autres opérations se contentent d’une ligne, alors lui, il fait quoi ? Il fout la barre debout, rajoute une branche et commence à mettre des chiffres un peu partout. Alors que toi tu vas simplement te dire « 20 pangolins divisés par 2, ça fait 10 de chaque côté », lui il te sort un truc incompréhensible qu’il appelle « quotient » (parce que pourquoi pas ?) et commence à t’enchaîner des cascades de chiffres qui ne veulent rien dire à gauche. Puis à la fin, comme par magie, il te trouve le bon résultat après 10 minutes de calculs, sans que personne ne sache vraiment comment il a fait (cf. « complot », ci-dessus).



À ce moment du test, il faut prendre un peu de recul et constater que l’arnaque institutionnelle est totale : au vu et au su de tous, un mec qui n’a a priori aucune compétence en maths, vu qu’il fabrique des instruments au Texas, a inventé un appareil qui permet de faire des divisions en littéralement deux secondes, et ce sans même avoir à dessiner de barre verticale ou d’écrire de quotient ! Ce qui prouve bien que tout ceci n’est qu’une vaste fumisterie destinée à rendre les enfants malheureux. C’est comme ça qu’on finit avec des gamins démotivés qui mangent trop de Nutella et qui sont toujours les derniers à être choisis en sport.
 
Symbole de la faillite morale et sociale de nos institutions, la division est une opération fasciste qui, contre toute attente, n’a pas été créée par le gouvernement Sarkozy ou Hollande. Qu’elle soit encore enseignée de nos jours témoigne bien que l’intégralité du modèle judéo-chrétien est à remettre en cause. Qu’on se le dise : la crise des réfugiés, le problème des banlieues, le chômage, tout ceci ne prendra fin qu’à l’abolition de la division.
Ah, sinon, le jeu, c’est un mix efficace, quoique classique et répétitif, de Borderlands et de Diablo 3 en TPS open world avec un gameplay en groupe assez dynamique. Le monde est truffé de détails, ce qui me fait tirer mon chapeau à ces messieurs de la DA et du level design. Plus de détails ici.
Rechercher sur Factornews