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Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Door Kickers : Happiness Is a Warm Gun

Zakwil par Zakwil,  email  @Zakwil
 
Le genre stratégie tactique n'est pas l'un des plus représentés dans le monde vidéo-ludique, même si les séries Jagged Alliance et XCOM ont plus ou moins bien été dépoussiérées. En ajoutant Frozen Synapse sorti il y a maintenant 3 ans, les amateurs n'ont pas eu grand chose à se mettre sous la dent.
Heureusement, la petite équipe roumaine de KillHouse Games a pensé à vous avec Door Kickers. Pour leur premier jeu, ils ont choisi de vous mettre dans la peau d'une équipe du SWAT que vous allez  commander à travers divers types d'interventions, le tout en 2D vue du dessus.

Door Tripper

Le quotidien du SWAT n'est pas facile, ils sont confrontés à des prises d'otages, des désamorçages de bombes, des descentes chez des trafiquants de drogues… Ces malfrats ne vous facilitent bien sûr pas la tâche en essayant à chaque fois de vous prendre par surprise.

Après un rapide briefing vous indiquant le type d'intervention et le nombre souvent incertain d'ennemis, vous êtes très vite plongés dans le vif de l'action. Choisissez au mieux parmi les 5 classes (à débloquer) de votre unité et positionnez vos hommes sur les emplacements de départ pour commencer le carnage.
Door Kickers est un jeu en temps réel mais vous pouvez à tout moment passer en mode planification. Et tout le plaisir est là : planifier l'assaut de A à Z, de l'explosion coordonnée des portes à l'arrestation du parrain de la drogue.

A Hard Day's Die & Retry

On vous fait commencer par une pièce sans porte avec une seule entrée, pour se familiariser avec l'interface : le clic gauche vous permet de dessiner une ligne que suivra votre agent et le clic droit oriente la direction du regard et la distance à laquelle il doit s'attendre à tirer. Puis arrive les cartes avec des portes, la technique pour les passer, et les surprises qui se cachent derrière.

A la première tentative, naïve, vous enfoncez la porte et vous prenez une balle par un ennemi caché dans l'angle mort. Vous recommencez en glissant une mini-caméra sous la porte pour repérer les positions, vous entrez en pointant vos armes dans la bonne direction mais vous n'êtes pas assez rapide car en sous nombre. Cette fois-ci, vous y ajoutez une flashbang, vous entrez et éliminez les ennemis, mais le bruit en attire d'autres qui vous prennent à revers…
Vous comprenez donc que, en l'absence de sauvegarde rapide, la progression de Door Kickers se fera par l'échec et votre taux de mortalité n'aura pas à rougir de celui de Dark Souls.



C'est en accumulant les cartes solo que vous gagnerez de l'expérience et des étoiles qui débloqueront les 3 campagnes et les autres classes : breacher, stealth et shield. L'option Iron Man, ne vous permet pas de recommencer la mission et vous oblige donc à la terminer en une unique attaque... si le défi n'est déjà pas assez relevé pour vous.
A chaque carte réussie vous pouvez gagner jusqu'à 3 étoiles servant d'argent pour acheter des équipements. Et le passage à la caisse sera quasi obligatoire pour progresser plus facilement : armes plus puissantes et gilets plus performants seront les bienvenus. Un petit coté RPG vous permet également d'améliorer les compétences de votre équipe à travers un mini arbre.

You've Got to Hide Your Drug Away

La progression de la difficulté, très linéaire, repose sur une bonne variété de missions couplée à une complexification de l'architecture ; plusieurs étages, cartes plus grandes ou très confinées (saleté d'avion), l'ajout d'un nombre croissant d'otages... Dès que l'on croit maîtriser un aspect du jeu, ce dernier augmente les paramètres à gérer : en vous laissant plus de positions possible pour commencer, plus d'hommes à choisir, l'ajout d'un sniper, ce qui en échange propose un challenge sans cesse renouvelé et évite la lassitude.



N'ayant pas assez de DIF pour faire une formation chez le GIGN, j'ai dû élaborer mes propres tactiques, en voici une liste succincte : éviter les rushs solo dans de grandes pièces, vérifier l'angle mort en premier, couvrir les arrières, synchroniser plusieurs attaques pour les grandes pièces, ne pas être avare sur l'utilisation de la caméra, le taser étant de plus très utile pour les missions d'arrestations.

Dear Prudence

Je n'ai pas parlé des graphismes, n'étant pas exceptionnels, ils privilégient la lisibilité de l'action, s'offrant tout juste des effets lors des explosions de grenades ou d'éclatement de portes. La bande son du jeu est discrète mais a le mérite de vous mettre dans l'ambiance avec ses bruits urbains ou les messages radios. S'ils ne vous plaisent pas vous pouvez télécharger un mod utilisant les voix de Rainbow Six.


 
Door Kickers est une très bonne surprise, on enchaîne rapidement les missions en savourant un plan se déroulant à la perfection, sans victime et sans avoir mis le jeu en pause.
La durée de vie est énorme : au delà de la vingtaine d'heures des 3 campagnes et 78 missions solo vous pouvez ajouter les cartes téléchargeables, l'éditeur ou le générateur de missions.
On regrettera cependant, pour pousser le plaisir jusqu'au bout, de ne pouvoir partager nos raids avec un ami dans un mode coop.
Sinon, promis, j'arrête d'écouter les Beatles et je passe aux Doors.

SCREENSHOTS

 

Commentaires

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cooly08
 
Cette dernière phrase. xD
Merci pour ce test.
Fougère
 
J'ai lu, j'ai acheté, j'ai joué, j'ai bien aimé.
noir_desir
 
Arf, le jeu a l'air sympa, mais définitivement la DA me laisse de marbre. Ca me saoule, cette proportion a faire des trucs moches.
JeanBourrin
 
Sans être beau, ça reste correct mais surtout c'est lisible.
Les seules réserves que j'ai se situent sur des détails:

- Le manque de briefing (contexte). J'aimais bien savoir dans Swat 1 à 4 que j'avais à faire à tel type d'individu, avec un passé judiciaire ou non, ça rendait le tout encore plus immersif. Idem pour les policiers, une petite bio, juste 2 ou 3 infos...

- L'impossibilité de ne laisser visible que le chemin du policier qui m'intéresse sur le moment. Et la solution de la touche shift enfoncée n'est pas terrible.
Bolayuck
 
JeanBourrin a écrit :
la solution de la touche shift enfoncée n'est pas terrible.


Je ne l'a trouve même carrément pas terrible. Pour dire le vrai, j'ai toujours pas vraiment pigé comment ça marchait... C'est pourtant un point important. Grmbl.
Autrement, c'est en effet un petit jeu fort sympatoche.


Ça ce dit encore ça, sympatoche ?
Zakwil
 
Non on dit Swag... ou Bath pour plus coller à la période des graphismes.

Le briefing plus poussé c'est anecdotique, par contre les lignes se chevauchant c'est plus embêtant dans les couloirs d'un 1m.
Tipiak
 
Dans le genre, y'a Breach & Clear qui est "sympa".

Avec des guillemets parce que c'est un portage iPhone / Android vers PC fait un peu à la serpe.



Mais Door Kickers, par rapport à un XCOM (oui, encore et toujours...) est-ce qu'il y a aussi de la spécialisation? Des compétences? De l'équipement? etc
Zakwil
 
Spécialisation : chaque homme a 3 compétences et de l'XP particulière, mais pas dans une classe, compétences le mini arbre, mais c'est léger et l'équipement oui : armes, protections... ça reste un petit jeu, pas comparable à un AAA niveau enrobage et richesse du contenu.

Il y en a un peu mais ils se sont fort heureusement focalisés sur le gameplay.
carwin
 
Merci pour ce test clair et concis.
(j'étais pas revenu depuis les pensum de Kimo et consorts sur la chose vidéoludique et linguistique tavu)
Gnaf
 
Bien sûr qu'on dit sympatoche ! On est sur Factor, que diable !
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