Selon Embracer, le reboot de Saints Row a atteint ses objectifs financiers (il s'est vendu à un million d'exemplaires) mais s'est tapé des mauvaise critiques aussi bien en provenance de la presse que des fans. En clair, le jeu a fait un carton initial grâce au marketing et aux précommandes mais a rapidement dégringolé dans le classement des meilleures ventes.

Volition prépare une grosse mise à jour qui devrait comporter plus de 200 correctifs. Il ne faut pas s'attendre à des miracles : ils ne vont pas améliorer le gameplay et les graphismes vieillots. Le studio va aussi changer de patrons. Actuellement dans l'écurie Deep Silver, ils vont basculer chez Gearbox. Le studio de Randy Pitchford a la cote chez Embracer après avoir vendu des wagons de Tiny Tina's Wonderlands pour le compte de 2K.

En attendant, la stratégie Embracer commence à montrer ses limites. Le groupe va ralentir les investissements (comprenez : les rachats) et songe même à se séparer de certaines divisions. Il est aussi question d'accords avec "des partenaires de l'industrie" pour développer des AAA durant les six prochaines années.

Lire la suite sur le site : Volition change de patrons.

Peu étonnant, mais je suis quand même surpris par cette réussite d'investissement en chaîne quand on connaît un peu l'histoire du groupe (et ce sans grosse holding media Qatari/Américaine/Chinoise derrière).
A surveiller.

Pour ma part je m'amuse beaucoup sur le dernier Saints Row, je suis ravi de cette MAJ. J'ai tout à fait conscience de ces défauts, mais hey, c'est fun.

Plus qu'une limite de stratégie c'est peut-être simplement une "correction" comme on dit non ?

Je vous trouve un peu à charge face à ce groupe. Pour l'instant les quelques jeux de chez eux auxquels j'ai pu joué étaient pas trop mal (par exemple valheim, Deep rock etc)...

Anzy a écrit :
Plus qu'une limite de stratégie c'est peut-être simplement une "correction" comme on dit non ?

Je vous trouve un peu à charge face à ce groupe. Pour l'instant les quelques jeux de chez eux auxquels j'ai pu joué étaient pas trop mal (par exemple valheim, Deep rock etc)...

Imagine investir des milliards, bouffer des studios par paquets de douze, et tout ce que tu retiens c'est deux petits jeux indés en early access dont le coût de dev doit pouvoir être remboursé avec trois carnets de tickets-resto.

Evidemment quand tu sors des dizaines de jeux à force d'acquisitions à la chaine, y en a forcément quelques uns dans le lot qui se démarquent en bien, statistiquement le contraire serait très improbable. Mais les deux jeux que tu cites, tu penses pas tout de suite qu'ils appartiennent à Embracer, c'est limite un effet de bord. Le premier vrai porte-étendard du groupe, le triple A sur lequel ils misaient gros, c'est Saints Row, et c'est une merde qui fait un four (ce que tout le monde avait vu venir). Et je pose mon billet que Dead Island 2, ça sera exactement la même.

Tonolito_ a écrit :
Peu étonnant, mais je suis quand même surpris par cette réussite d'investissement en chaîne quand on connaît un peu l'histoire du groupe (et ce sans grosse holding media Qatari/Américaine/Chinoise derrière).

Je ne sais pas si on peut (encore) parler de réussite pour la branche jeu vidéo d'Embracer.
Accumuler les acquisitions ce n'est pas vraiment une réussite en soi.
Il semblerait qu'ils aient un peu acheté "tout ce qui passe" en misant sur la progression importante du secteur pendant la pandémie.
Est-ce qu'il y a des synergies mises en place entre les studios achetés ?
Est-ce qu'ils ont l'expertise pour accompagner les studios qu'ils ont achetés afin de les aider à progresser ?

Il faudrait interroger des gens qui travaillent dans des studios contrôlés par Embracer pour en savoir plus.

@lichen

Par succès/réussite, j'entendais auprès des actionnaires/investisseurs. Car en l'état hormis 1 ou 2 studios qui ont sorti leurs jeux AA/AAA lors de l'acquisition de l'époque, c'est pas la folie depuis.
Donc faut être motivé et confiant quand au potentiel global du groupe. D'où mon questionnement.

@Tonolito_

Désolé j'avais mal compris le sens de ta phrase !
Je partage ton étonnement quant à leur capacité à trouver des investisseurs pour financer toutes ces acquisitions.

J'ai entendu dire que c'est arrivé en grande partie pendant/après la pandémie, que de nombreux investissements traditionnels perdaient énormément de valeur alors que pendant cette crise, l'industrie du jeu vidéo (et du divertissement numérique) était en croissance.
Ca aurait motivé beaucoup de fonds d'investissements qui perdaient de l'argent à cette période à investir sans trop réfléchir et un peu poussés par la panique, dans le jeu vidéo qui était devenu plus qu'une valeur refuge mais une vraie source de croissance.
Et le groupe Embracer aurait capitalisé sur ce contexte.