Quand on a vu apparaître le minois éternellement juvénile d'Elijah Wood (encore un qui sirote du sang de fœtus au petit dèj) dans un trailer au beau milieu de la conférence Ubisoft, on n'a pas percuté tout de suite. Depuis quand Frodon Sacquet est-il directeur créatif d'un studio de jeu vidéo ? Puis la caméra recule, sort d'un écran de télé cathodique et révèle un décor de science-fiction cronenbergien. Serait-ce un jeu vidéo sur un jeu vidéo, avec Elijah Wood dans le rôle du réalisateur ?

Mais en fait, non : la société Spectrevision existe bel et bien (ils ont coproduit le film de vampires iranien A Girl Walks Alone By Night), et c'est elle qui collabore avec Ubisoft sur un jeu en réalité virtuelle, Transference (serait-ce un néologisme emprunté au lexique du jeu vidéo de Tadgh Kelly ?), qui semble avoir tout l'air d'un bon gros mindfuck où le réel est toujours incertain. On en sait très peu sur ce "thriller psyclologique" qui ambitionne de mêler "cinéma et jeu vidéo" (quelle audace), mais il nous évoque quelques titres qui savent déjà jouer avec la perception du joueur, comme le très tordu Asemblance sorti l'an dernier. Transference, lui, ne verra pas le jour avant le printemps 2018, et sera supporté par l'Oculus Rift, le HTC Vive et le PSVR.

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Plutôt cocasse quand on sait qu'Elijah Wood a une très mauvaise vue.