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Un Rédacteur Factornews vous demande :

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Factor joue à... State of Decay

Fougère par Fougère,  email  @JeSuisUneFouger
 
Pour ceux qui auraient dormi dans une grotte cette dernière année, la simulation de survie en milieu zombie la plus aboutie est sortie et elle s'appelle State of Decay. Crée par Undead Labs, le jeux possède déjà 2 extensions, Breakdown et Lifeline, ainsi qu'un projet de mode multi en préparation.
State of Decay vous place donc dans un monde ouvert infesté par les zombies dans lequel vous devez survivre. Pour ce faire, vous allez devoir rechercher des survivants avec qui construire un bastion résistant aux attaques mort-vivantes. À partir de votre base, vous allez devoir accomplir toute les tâches permettant la survie de votre groupe : aller chercher des ressources, aider des survivants dans le besoin, améliorer vos relations avec le voisinage, chasser des zombies spéciaux, ect. Le début du jeu sera davantage consacré à la collecte de ressources permettant de passer de l'abri de clochard au rêve humide de tout suvivaliste qui se respecte, tandis que la suite se concentrera sur la collecte d'armes plus puissantes, permettant de rendre les coups à Zack. La gestion de la communauté et de la psychologie des personnages vient encore plus tard. En effet, si un de vos avatar se lie d'amitié avec une autre personne, vous pourrez switcher à tout moment entre les incarnations, sachant que si vous mourrez, vous serez incarné dans un autre membre de votre communauté. Il faut pour cela ménager les caractères, et garder un moral resplendissant. Si Machine est fâchee avec Machin et qu'elle décide de ne pas faire la vaisselle comme il le lui a demandé, le prochain repas collectif du groupe sera annulé, tout le monde sera en colère, la sentinelle se retournera pour écouter des éclats de voix, un Hunter lui sautera dessus, ses cris attirerons le Big D qui était à côté, qui viendra défoncer la porte, et là ça sera la fête au village. Ce scénario est réel. Croyez-moi.
 
Vos personnages évolueront au fur et à mesure de leurs « utilisations ». Si vous avez un ancien militaire, vous pourrez l'utiliser uniquement pour les missions de chasses aux zombies et augmenter ses talents de tireur. Votre quaterback pourra se spécialiser dans les opérations seek-and-loot, en étant le plus rapide et en augmentant le poids qu'il peut porter. Ou vous pouvez utiliser tout le temps le même perso, en faire un rambo de l'apocalypse zombie, pour finalement le perdre parce que votre binôme a tiré dans le réservoir de gaz de la cuisine au lieu de la tête du zombie qui essayait de vous montrer tout son amour !

Les menus sont bien agencés et clairs, facilitant ainsi le côté gestion du jeu, permettant à la survie, à l'exploration et à la recherche de ressources d'être les principales activités. Les graphismes quant à eux sont le point faible du titre.  À sa sortie, State of Decay était déjà daté graphiquement et il n'a pas bien vielli. Des bugs perturbent le gameplay et même si ils sont ponctuels, traverser la map pour faire une mission et voir son sidekick disparaître dès que l'on sort de son véhicule à quelque chose de rageant (surtout si vous avez attiré tous les mangeurs de chair présents dans les environs).


La première extension, Breakdown, introduisait un nouveau mode de jeu sans rien changer au gameplay. Pas de nouvelles armes, de nouveaux bâtiments ou de nouveaux personnages, mais un nouveau mode de jeu qui ressemble à un mode Horde. Ici, vous démarrez en sélectionnant un personnage dans un système à la Don't Starve : Perso basique au début, vous en débloquerez d'autres au fur et à mesure. Le but ici est de rassembler des ressources afin de réparer un camping car et fuir la zone contaminée. Sachant que la carte ne change pas entre 2 départs, l’intérêt est limité. À chaque départ, vous recommencerez depuis le début, mais avec des zombies plus nombreux, plus résistant et des ressources plus rares. Chaque niveau propose des challenges à accomplir afin de déverrouiller plus de personnages, chaque survivant possédant des compétences / armes spéciales. Cette extension s'adressait clairement aux fans du jeu et aux fanatiques de la complétion et du scoring.



La 2ème extension, Lifeline, introduit de nouvelles mécaniques qui serviront d'excuses pour la vente d'un Bundle lors des prochaines promos Steam. Sans rien changer au gameplay, le jeu trouve un second souffle : la carte que vous allez parcourir vous place dans les alentours d'une ville infestée de morts-vivants. Vous dirigez les derniers militaires présents dans le secteur, qui doivent aller sauver un maximum de civils. Un hélicoptère vient périodiquement extraire les personnes sauvées et livrer du matériel, chaque atterrissage se traduisant par un siège de votre bastion par les cannibales trépassés. Afin de pouvoir faire face à ces situations plus que stressantes, vous disposez d'une puissance de feu conséquente, ainsi que de compétences allant du drone de reconnaissance au largage de napalm. Sans être révolutionnaire, le fait de se retrouver dans la peau de personnes capables de se défendre contre la menace des mangeurs de chairs est rafraîchissant, et on prend du plaisir a exterminer des troupeaux entiers de cadavres ambulants à coup de lance grenades, jeep blindée ou encore mitrailleuse lourde.
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