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Un Rédacteur Factornews vous demande :

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The Pitt

Arnaud par Arnaud,  email  @drsynack
 
On ne peut pas dire que Bethesda est un développeur frileux. D'abord, ils ont repris une franchise célèbre et respectée, Fallout, dont la fanbase est au moins aussi enragée que celle de Diablo. Puis ils ont complètement changé le système du gameplay pour qu'il colle à leur style « Morrowind », tant et si bien que Fallout 3 est régulièrement désigné comme étant « Oblivion avec des flingues et des radiations ».

Bras de Pitt



On aime ou on n’aime pas, ça dépend de quel côté de la fanbase on se trouve (« Monomaniaque militant vs On voit ce que ça donne »). Mais quand même, ce genre de décision génère toujours un nombre de messages déraisonnable sur les forums, et ce n’est jamais agréable. Donc, respect. Ensuite, le premier DLC était une surprise difficile à supporter pour le cœur, du genre strip-teaseuse qui sort d’un gâteau dans une maison de retraite – une vraie hécatombe.

Je pense qu’il est donc clair que Bethesda a des roubignoles grosses comme un Taureau Andalou. Fort de ce fait, en installant The Pitt, le second DLC, je me disais « Bon, cette fois, c’est sûr, ils vont utiliser leur courage avéré pour faire un truc un peu original. » Perdu. The Pitt est on ne peut plus classique. Du Fallout 3 pur jus. Ce n’est pas plus mal, hein, comprenez moi bien – cela vaut mieux largement mieux que de l’Opération Anchorage. Mais c’est difficile de qualifier ce titre de « courageux » étant donné que la prise de risque avoisine les chances d’un steak de se dissoudre dans du coca.

Pitt s'en prasse



L’histoire se déroule à Pittsburg, vile ville dont l’industrie principale, même de nos jours, est l’automobile et la sidérurgie. Dans le futur alternatif Falloutien, c’est une ville barricadée dont les occupants se divisent en deux groupes : les exploitants et les exploités. N’ayons pas peur des mots, c’est une société esclavagiste. Leur business principal vient de la fabrication de munitions et de divers trucs en métal. Cela propose un cadre fonderie, du style fin de Terminator 2, du plus bel effet. Malheureusement, le level design est à peu près tout ce que l’on peut dire de bien sur le DLC.

Le reste est soit décevant, soit très classique. La durée de vie est courte, très courte. On peut la « doubler », si on peut dire, en faisant un choix différent au cours de la storyline, et nous ne nous arrêterons pas sur ce procédé douteux. Comptez 2 à 4 heures (grand max) en fonction que votre personnage est un gros bourrin ou pas. Il y a un seul type de nouvel ennemi, les Trogs, qui ressemblent à s’y méprendre à des ennemis échappés de F.E.A.R. 2. Il y a une ou deux nouvelles armes quelconques, quelques costumes tout nazes, bref, pas de quoi casser trois pattes à un canard. Je tiens à préciser que j’ai joué à The Pitt avec un personnage de niveau 17, et c’était plus que facile, c’était enfantin. Gageons qu’au niveau 3 la tâche est plus ardue, mais pour un jeu qui est supposé adapter la difficulté en fonction du niveau, ça fait tâche.

Personnellement, je vous recommanderais de faire ce que Joule compte faire : attendre un pack avec les trois DLC, parce que pour le moment, les deux premiers DLC pris individuellement sont respectivement faussement originaux et très décevants.
Attendez un pack regroupant plusieurs DLC, à moins d'être un furieux de Fallout 3

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