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Un Rédacteur Factornews vous demande :

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[Test à la bourre] Among the Sleep

hohun par hohun,  email
 
Vous avez la trentaine ? Vous avez un travail, une famille, voire (gloups) une vie sociale ? Vous jouez aux jeux dont tout le monde parle avec trois mois de retard ? Les gamers vous jettent des pièces dans le métro ? Factor a pensé à vous : parce que nous sommes, nous aussi, des trentenaires aigris et paresseux, nous vous proposons en exclusivité mondiale notre nouvelle rubrique de tests à la bourre. Et on commence aujourd'hui avec Among The Sleep.
Quand on vous demande quel personnage vous aimeriez bien incarner dans un jeu vidéo, que répondez-vous instinctivement ? Un enfant de 2 ans ? Bravo, vous êtes le public idéal pour Among the Sleep. Vous êtes également probablement un criminel multirécidiviste, mais bon, personne n'est parfait. Restez juste loin de chez moi.

Allô maman, ici bébé

Vous incarnez donc Yürgen (il n'est pas nommé, mais il est Norvégien et chacun sait que tous les Norvégiens s'appellent Yürgen), un enfant qui profite doucement de sa vie. Ça tombe bien, c'est son anniversaire. Maman a cuisiné un très beau gâteau en plastique et s'apprête à vous le faire manger. Soudain, un homme sonne à la porte et laisse un cadeau pour vous après une courte discussion sèche avec Maman. Celle-ci vous amène alors à votre chambre et vous laisse tranquille. C'est le moment de faire ce qu'on a tous fait à cet âge-là : sortir du parc et vider le bar à apéro looter le cadeau. Cadeau qui s'avère être un nounours… doté d'une vie propre. Après un petit parcours d'initiation, vous revenez à votre lit, car il est l'heure de dormir. Seulement voilà : vous êtes réveillé en pleine nuit par le bruit de votre porte que quelqu'un vient juste de refermer. Votre nounours a disparu. Quelque chose cloche…

Dur, dur d'être un bébé


Voilà donc le point de départ du jeu. AtS est un amnesia-like : pas d'arme, votre seule chance de survie est de vous cacher. Vous explorez les niveaux accompagné de votre nounours, qui fait lampe d'appoint (avec 5 cm de portée, c'est ça d'avoir des parents irresponsables qui achètent des piles salines Éco+®). Le jeu est plutôt court (trois heures) et il est donc difficile de rentrer dans le détail sans spoiler. Sachez seulement que le jeu dévie très vite de son « réalisme » pour entrer dans une espèce de monde onirique, qui se veut être le reflet des souvenirs et peurs de Yürgen.



Malheureusement, si la première partie du jeu tient bien en haleine, le rythme retombe par la suite. La faute à une menace qui entre en scène trop tardivement et à des « énigmes » simplistes qui donnent plus l'impression d'une perte de temps qu'autre chose. Pareillement, les tenants et aboutissants du scénario, ainsi que la véritable nature de la « menace », seront vite découverts par les joueurs qui font un tant soit peu attention à leur environnement… ce qui aura pour effet de faire perdre de la force à la révélation finale.

Pour autant, tout n'est pas à jeter. Il faut bien saluer la volonté des développeurs de vouloir proposer quelque chose de différent : si le gameplay est du Amnesia simplifié, la teneur du propos est d'une certaine gravité et tranche avec ce qu'on a l'habitude de voir dans les jeux vidéo (et même, d'ailleurs, dans les survival). La DA sait assez bien conjuguer le mignon et le glauque. Le jeu est simple, mais cette simplicité fait partie de la « figure de style » du jeu. Vous jouez un enfant de 2 ans perdu dans ce qui semble être ses rêves, pas étonnant donc de se retrouver avec des énigmes de niveau maternelle. Il s'agit donc, à ce niveau, plus d'un choix d'immersion que d'une réelle faute de gameplay.
Victime de son propre concept, Among the Sleep n'a pas la force d'un Amnesia mais compense par une certaine originalité. Si en plus on prend en compte le DLC gratuit sorti il y a tout juste quelques jours, ça fera un bon choix lors de prochaines soldes Steam.
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