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Splatoon

javierulf par javierulf,  email  @javierulf
 
Nouvelle licence très colorée de Nintendo, Splatoon est un jeu multijoueur ou s’affrontent 8 seiches divisées en 2 équipes de 4 et qui devront s’asperger de peinture. Le but ultime n’est pas de tuer ses adversaires et d’avoir le KDA le plus élevé, non, Splatoon, c’est avant tout une bataille de territoire. Allons mouiller ces seiches !
Le menu du jeu se présente sur votre téléviseur comme une zone (la ville Inkopolis) où vous pouvez gambader pour accéder aux différents modes : boutique pour améliorer son style et ses compétences, armurerie, dojo (pour le 1v1 en local) ou l’accès aux parties en ligne, le cœur même de Splatoon. L’utilisation de la mablette est ici bien exploitée, vous aurez accès à ces zones en pressant directement leur nom sur l’écran tactile. Efficace et plus rapide.

Vous êtes donc une seiche au character design très enfantin et cartoon, ce qui ne plaira certainement pas à tout le monde. Mais après tout, Splatoon, c’est un jeu de paintball. Cette licence étant clairement axée grand public, on ne va pas non plus se plaindre de cette prise de risque de la part de Nintendo. Cela a au moins l’intérêt de changer des militaires servis à toutes les sauces dans les FPS compétitifs habituels.



Lors d’une partie en ligne de match classique, votre objectif et celui de votre équipe sera donc de repeindre le plus de surface possible de la map avec vos couleurs. Vous apparaissez à un point donné, l’une des deux entrée de la map, qui sera le point de respawn si vous êtes éliminé par un de vos adversaires. Les parties sont courtes (peut-être un peu trop ?) et dynamique. Pas beaucoup de place à la stratégie dans Splatoon, vous arrosez les murs, le sol et tentez de tuer les ennemis qui se dressent face à vous. Vous avez une réserve de peinture qu’il faudra remplir en vous transformant en seiche, vous intégrant ainsi à la peinture au sol, rechargeant ainsi votre arme.  Vous devenez alors quasi invisible pour l’adversaire, pouvant le prendre par surprise ou tenter de vous échapper d’une situation inconfortable.

La croix directionnelle permet d’ailleurs de demander de l’aide à vos coéquipiers, il faut s’y habituer, car niveau ergonomie, ce n’est pas super fluide. Car oui, Splatoon n’a pas de tchat vocal. Vous n’aurez donc pas l’opportunité de raconter les soirées amoureuses passées avec les mamans de vos adversaires de huit ans. Cela ne semble pas pour autant très grave car Splatoon n’a rien de vraiment tactique, c’est du bourrinage pur et dur avec de la prise de position. Cela sera peut-être d’ailleurs un problème pour évaluer sa durée de vie.
 

A la fin de chaque partie, un chat (oui oui) indique le pourcentage du terrain recouvert par les 2 couleurs, désignant ainsi le vainqueur. Il me semble important de signaler que ce chat s’appelle Charbitre.
 
Le mode pro, débloquable au niveau d'xp 10, vous permet d’avoir accès à un autre type de mode, la défense de zone. Dans ce mode, il faut récupérer plus d’objectifs que l’équipe adverse. Une barre en haut de l’écran vous indique la progression des équipes.
 
Chaque partie vous fera gagner de l’expérience et de l’argent. Vous pourrez le dépenser sur différents objets personnalisables : chaussures, t-shirts, casquettes. Le choix de ces éléments se fera plus pour les compétences qu’ils vous apporteront (vitesse, défense…) que sur le style qu’il vous donnera. L’armurerie vous permet logiquement d’acheter des armes, corps à corps, rouleau, snipers… Classique. Chaque arme est un bundle d’une arme principale, une arme secondaire type grenade et une arme spéciale, qui est une compétence qui se débloque via une jauge qui se remplit selon votre performance lors de la partie. Ces bundles limitent drastiquement les possibilités, une grenade classique ne viendra qu’avec une arme de corps à corps par exemple. Pas vraiment idéal pour personnaliser son style de jeu.      
 
La minimap est présente sur la mablette, vous ne la verrez donc pas vraiment, car vous n’aurez que peu d’occasions de quitter l’écran des yeux. Elle sera cependant utile lors du respawn. En cliquant sur un allié, vous serez alors envoyé directement à ses côtés, ce qui permet de faire une belle économie de temps de déplacement.

Bien que la licence Splatoon soit assez rafraichissante, le jeu dispose de nombreux points négatifs : très peu de maps (6 à l’heure actuelle) qui ne sont pas jouables tous les jours (?) et sont annoncées pendant 30 secondes par 2 présentatrices au lancement du jeu. Cette scène n’est pas skippable et risque de vous mettre de mauvaise humeur à chaque lancement du jeu.

Il est également impossible de quitter le lobby de matchmaking (cependant un jeu en 8-bit à la Doodle Jump vous fait patienter sur votre mablette pendant que d’autres joueurs rejoignent la partie, bonne idée). Que dire de la BO, et bien, c’est éclectique mais pas pour tous les goûts... oui, c’est possible.


 
Splatoon est le « Mario Kart du jeu de tir », on comprend l’idée, mais la promesse n’est pas encore totalement remplie. Le jeu semble un peu trop dénué d’intérêt sur le moyen terme. Le peu de maps est un gros point noir. Ca sent donc le DLC à plein nez en espérant des mises à jour régulières et d’autres modes de jeux, car pour le moment, c’est bien pauvre. Je n’ai pas évoqué le mode 1 contre 1 en local, qui je crois, était un mode qui m’amusait fortement sur PSOne et Medal Of Honor, en 2015 un peu moins.
Le prix attractif de Splatoon est cependant à prendre en compte. Le jeu n’est pas mauvais en soit, mais est loin d’être le TPS révolutionnaire de la Wii U. Dans la série Community, l’épisode le plus fun est souvent le désormais populaire épisode de la partie de paintball. Chez Nintendo, cet épisode est une semi-déception.
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