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Lock On : Modern Air Combat

L etranger par L etranger,  email
En cette période un peu avare en simulateurs de vol, peu de simulations aériennes nous proposent des combats modernes réalistes aux commandes de bijoux technologiques séparateurs d'oxygène et d’azote (et séparateurs d’avions au passage). C’est donc pour la période de Noël qu’Ubisoft sort en France le très attendu Lock-On : Modern Air combat. Developpé par Eagle Dynamics (ceux qui ont fait les références Flanker), nous voilà donc avec un jeu d’avion qui s’affiche haut et beau.

Pull Up


Appelé par les mauvaises langues Flanker 3.0, Lock-On offre bien plus qu’un simple simulateur de Sukhoï, car Eagle Dynamics s’est bien occupé de son bébé et ce sont donc six avions que l’on peut piloter : le MIG 29 (Fulcrum), le SU 27 (Flanker), le SU 33 (ou SU27K Flanker aussi), le F15 (Eagle), le A10 (Warthog) et le SU25 (Frogfoot). Cela peu paraître peu pour certains, mais quand l’on sait que chaque avion possède sa propre avionique et physique de vol, cela transforme le pilotage de chaque avion en une expérience totalement différente. Les cockpits sont bluffant, non cliquables mais entièrement fonctionnels, le niveau de détail a été poussé à son parox(or)isme et aucun instrument, MPD ou diodes luminescentes ne manque à l’appel.

Chaque avion nécessitera un temps d’apprentissage différent basé sur votre Quotient Intellectuel (soyez 1337). Les avions d’attaque au sol sont les plus faciles à manier ; robustes, peu d’électronique, systèmes d’armements commun, désignations de cibles lentes, ils sont parfaits pour débuter dans le jeu, le A10 en premier suivi du rustique SU-25 légèrement plus compliqué. Ensuite viennent les avions chasseurs, le MIG29 est le plus simple à prendre en main, rapide et efficace, viennent ensuite les autres avions le F15, le SU 27 et le SU 33. Tous les avions ont des fonctions similaires, ce qui permet l’attribution des mêmes touches pour les fonctions communes et une touche différente pour les fonctions propres à chaque avion (tel l’EOS pour les Flanker et MIG29, le TEWS pour le F15 et l’utilisation de son RADAR, le HUD pour le SU 25 etc.…). Car toutes les touches du clavier ont une action, et il arrive de temps en temps de dérégler son avion par inadvertance. Mais rien de trop grave étant donné que les actions graves tel le délestage d’armement, carburant, éjection sont effectuées par une combinaison avec les touches Shift ou Control. Un bon joystick ne vous permettra pas de vous passer du clavier tellement les actions sont nombreuses. Si ce dernier facilitera grandement votre plaisir de vol, le jeu est aussi très jouable avec un clavier uniquement (les flèches de direction sont alors utilisées) pour ceux qui n’ont pas les moyens de miser sur un bâton de joie.



Check your six


Le jeu solo comporte 20 missions individuelles et 4 campagnes de 5 missions chacune, le multijoueurs quant à lui ne propose que 5 missions coopératives et 5 missions Deathmatch. Certes l’éditeur de niveau très puissant permet de monter des missions très intéressantes assez rapidement, mais j’aurais préféré avoir les missions solo compatibles pour le mode multijoueur coopératif qui, pour peu que l’on possède un autre pilote chevronné dans les parages, est un vrai plaisir à jouer. Remplir les missions avec un ailier vivant et bien plus sympathique que de jouer avec une IA qui répond toujours la même chose. C’est pour cela que le peu de missions coopératives est regrettable, car le fait de jouer sur une map que l’on a conçu gâche la surprise (du moins pour celui qui a fait la mission). Lock-On a été prévu à moitié pour le multijoueurs, et c’est sûrement vers là ou se tourneront les pilotes expérimentés une fois leur stage de formation terminé, car le jeu offre les mêmes fantaisies en multijoueurs qu’en solo, les cerveaux et le stress en plus.



EOS failure


Au premier abord, les joueurs lambda seront vite rebutés : un jeu super beau (ombre portée sur les avions, éclairage dynamique, climat variable, nuages volumétriques, bump mapping, etc…) mais pas fluide, une incompréhension totale des commandes et de l’électronique, le manque de documentation livrée avec le jeu (le manuel électronique a été oublié sur le CD de la version Française, chose regrettable d’autant plus que ni le manuel papier ni les courts tutoriaux ingame sont assez fournis pour appréhender correctement jeu).

Mais après quelques réglages graphiques tel que le niveau de détails (ceux qui prennent le plus de ressources) des ombres, de la mer, de la brume, de la chaleur des réacteurs, de la distance de vue et des options visuelles secondaires tel l’affichage des transports civils, on se retrouve avec un jeu fluide et prêt à décoller dans de bonne condition (tout en gardant des graphismes très corrects). Par exemple, sur ma machine un 2Ghz + GeForce 4200, mes options graphiques vont du haut à moyen et je ne subis des ralentissements qu’à l’affichage d’énormes couches nuageuses .Ce problème peut être réglé par des scripts réalisés par les fans, afin d’optimiser au maximum le jeu. Certains ont poussé le tweaking de leur jeu au maximum et prétendent arriver à avoir un jeu jouable sur un 800 MHz GF2 au détriment des graphismes.

La localisation française est correcte, on regrettera juste la voix de Betty qui ressemble plus à une voix de championne de tennis française que d’une douce voix langoureuse. Là encore, on peut parer le problème en utilisant les Betty originales des avions (Betty US, Nadia Russe, Germaine Allemande, il y en a pour tous les goûts selon les avions).

Les sons sont très bien reproduits des différents canons aux différents avions ; on entend les volets se mettre en place, les aérofreins appuyer sur l’air, et le silencieux mur du son nous détendre. Les discussions radio manque un peu de piment mais reste audibles, les tours de contrôles nous aident à atterrir, les awacs nous mouchardent sur les ennemis et nos ailiers nous obéissent à la lettre. Les véhicules au sol ne sont pas en reste avec leurs bruits des chenilles, moteurs et tourelles.



Right engine fire


Le gros défaut se situe au niveau des bugs, malheureusement trop nombreux. Tellement qu’ils viennent ternir cette image idyllique. Par exemple en multijoueur, les textes ingame disparaissent si je rejoins la partie en étant sur la fenêtre de configuration d’armes de mon avion, la perte du cockpit en plein vol ou encore l’impossibilité de changer la position verticale de l’antenne du F15 après un changement de mode RADAR. Eagles Dynamics a promis plein de patchs pour régler tout les problèmes (par ordre de priorité). Au vu du bon support de la série des Flanker, je me fais donc pas trop de soucis pour le suivit de Lock-on, surtout que les simulations d’avion ont la vie longue dans l’industrie du jeux vidéo (suffit de voir Falcon 4).

J’aurais bien rajouté 37 derrière le 13, mais ça aurait dépassé la note maximale autorisée et Lock-On souffre malheureusement de trop nombreux bugs. Lock-On : Modern Air Combat est donc un excellent jeu pas encore arrivé à maturité, et réservé à une élite de fans d’aviation moderne. La note pourra facilement dépasser les 16 avec les patchs qui vont bien d’ici 6 ou 7 mois, car lorsqu’aucun bug ne vient entacher votre expérience, et avec la connaissance des appareils (ne soyez pas N00b), votre bonheur est total pendant toute la durée du vol.

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