Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Life is Strange Episode 1

Fougère par Fougère,  email  @JeSuisUneFouger
 
Life is Strange est le nouveau jeu de DONTNOD, les papas de Remember Me, mais cette fois-ci ils lorgnent sur le jeu d'aventure / réflexion à la TellTale. Je n'ai jamais été attiré par le genre, mais comme l’esthétique du jeu me plaisait beaucoup, je me suis dit que j'allais essayer, histoire de pas mourir idiot.
 
Life is Strange est un jeu d’aventure à la troisième personne en cinq épisodes. Vous incarnez Max, une jeune fille de 18 ans de retour dans sa ville natale pour étudier la photographie. Les développeurs avouent s’être largement inspiré de ce qu’a fait Telltale et proposent leur interprétation du genre, avec toujours ces choix moraux qui impactent le déroulement de l’histoire. Des puzzles sont également présents et explorer votre environnement permet d’avoir plus d’influence sur la suite des évènements, mais le jeu se concentre sur la narration avant tout. Ainsi, un épisode peut se finir en 30 minutes ou en 3 heures.



L’aventure débute par un rêve plutôt angoissant avant que Max ne se réveille en salle de classe. À la fin du cours elle se dirige vers les toilettes et assiste à une altercation entre Chloé, une fille aux cheveux bleus et un garçon armé d'un flingue. La scène se termine par la mort de la fille. À nouveau Max se réveille, toujours dans la salle de classe. Une forte impression de déjà-vu se met en place tandis que tous les évènements précédents se répétent à l’identique. Max découvre alors son nouveau pouvoir : remonter le temps sur de courtes périodes tout en conservant les informations et objets acquis précédemment. De retour aux toilettes, la même scène d'agression se répète : mais cette fois en déclenchant l’alarme à incendie le cours des choses est changé et l'issue fatale évitée. Sur son chemin pour évacuer le bâtiment, Max croise le principal qui la confronte à sa première décision importante : dénoncer ou non l’agresseur. Son nouveau pouvoir lui permet d’observer les conséquences immédiates de ces deux décisions, le principal ne réagissant pas de la même manière selon l'attitude choisie.
 
C’est une fois à l’extérieur que le jeu met la première vraie baffe visuelle : la direction artistique est sublime. Le style graphique assez indéfinissable, est très agréable à regarder, avec beaucoup de couleurs pastel et un rendu très doux. Cette scène permet également de tester votre nouveau pouvoir : vous pouvez discuter avec différentes personnes, interagir avec votre environnement ou tout simplement rembobiner le temps pour revoir une figure de skate particulièrement impressionnante. Chaque interaction donne l’occasion à Max de faire des commentaires en voix off, qui permettent de progressivement mieux cerner son personnage. Certains choix moraux la font douter, l’expression de ses doutes pouvant même vous amener à reconsidérer votre décision. Une forme de dialogue s’installe entre Max et le joueur, qui est ici d’avantage spectateur qu’acteur.

Cette impression se renforce encore, une fois Max de retour dans sa chambre. On se rend compte que les développeurs ont fait un très gros effort d’écriture pour donner de la profondeur au personnage. Max alimente un journal et répond à des textos sans que le joueur ne puisse intervenir. Dans cette pièce, on en apprend plus sur ses pensées, ses projets, ses doutes et surtout son ressenti face aux évènements récents : ce n’est pas tous les jours qu’on se réveille avec le pouvoir de remonter le temps. Cet ensemble permet de créer un personnage profond et cohérent, et que le joueur accompagne plus qu’il ne dirige.
 

Parlons rapidement du scénario, sans trop spoiler. L’intrigue principale du jeu tourne autour de Max et son ex-meilleur amie, Chloe, qui se lancent à la recherche de Rachel, une jeune fille récemment disparue. Ce premier épisode ne permet pas de trop avancer à ce niveau et sert d’avantage à mettre en place l’univers et les mécaniques. Les développeurs ont insisté sur le fait que les quelques puzzles présents dans ce premier épisode étaient simples afin d’initier le joueur aux mécaniques de voyage temporel. De même les conséquences de vos choix moraux ne sont pas immédiates. Les évènements majeurs du jeu seront influencés par plusieurs de vos décisions, les ramifications et conséquences de vos choix s'étalant sur plusieurs épisodes.



Le fait que le jeu soit en troisième personne et que l'héroïne ait une personnalité donne davantage l'impression de jouer à un Livre dont vous êtes le héros interactif qu'à un jeu vidéo classique. Les phases de jeux sont entrecoupées de cinématiques interactives, où vous pouvez discuter avec des personnages qui sont influencés par les évènements de votre partie. On imagine le travail de titan que cela a dû demander aux dévelopeurs et cela contribue grandement à renforcer l'attachement au personnage de Max. Par rapport aux jeux Telltale, les enjeux sont radicalement différents, tout comme l’ambiance. Entre les zombies de The Walking Dead et les intrigues politiques de Game of Thrones, vous savez que vos choix auront des conséquences parfois dramatiques. Cette dimension est absente de Life is Strange. Dénoncer ou pas l’agresseur du début du jeu n’a aucune portée apparente si ce n'est sur l’attitude du principal à votre égard. Le fait que vous incarniez une adolescente tout à fait banale, pouvoirs temporels mis à part, renforce l’impression que vos actions ont une portée minime. Mais je reste convaincu que DONTNOD saura exploiter ce sentiment pour créer des plot twists magistraux.
Life is Strange est un des rares jeux qui m’a fait oublier le temps qui passe. L’impression d’être le spectateur d’une histoire qui se déroule, couplé à une narration alternant moments de tension et phases plus calmes et propices à l’exploration, permet de plonger réellement dans l’univers du jeu. J'attends avec impatience la sortie des épisodes suivants.
 

Commentaires

Masquer les commentaires lus.
Laurent
 
Le gameplay ne me choque pas trop de ce que j'en devinais d'un jeu bof basé sur une licence connue, par contre on dirait que les traducteurs n'ont jamais vu le dessin animé en français pour ne pas avoir repris les noms des armes et ça ça me choque plus.
manus
 
Je suis surpris de la fin de la vidéo, je croyais que c'était pour mobile... flippant.
Pim_pam_pet
 
Si le prix est OK genre 10 balles ou si est dans le game pass, perso le délire nostalgique, je lui donnerai facilement une soirée ou deux.

Après c'est vrai qu'ils auraient pu essayer de donner plus d'amour au produit, ça a l'air assez pauvre là.
Darius-K
 
Humpf les loosers, ils le sortent même pas sur Switch.
Jaco
 
Si sur Switch en 2024
Darius-K
 
Ah... alors je retire.
MartienBleu
 
Surtout pas dans le gp, je suis fan des Mazinger mais là le jeu risquerait de faire fuir les potentiels futurs abonnés.

Pour l'avoir "taté" un peu je ne mettrai max que 7€ (le prix d'un cd pour la musique)

Et sortir tous ces jeux à cette période c'est compter sur les achats impulsifs des fêtes de Noël
kirk.roundhouse
 
Je préfère garder mes sous pour la réédition du Grendizer Jumbo.
Sebultura
 
Et le fulguropoing bourdeldimerde?!

Moi chez Grendizer, ce que je préfère, c'est la version Infinitism en Gunpla <3
Buck Rogers
 
Sebultura a écrit :
Et le fulguropoing bourdeldimerde?!

Si, le fulguropoing est prévu le 14 novembre dans la figure de ceux qui ne se seront pas renseignés sur le jeu, et qui auront mis 50 balles sur consoles...
Tonolito_
 
Je ne suis là pour défendre personne, mais je m'attendais quand meme à pire. Au moins c'est dynamique.
Apres faut relativiser avec les délais de prod et surtout le budget/ On doit être entre 500k-1Million de budget grand grand max (encapsulé avec la promotion) et c'est pas terrible au vu du scope proposé par le jeu et les différents couts : licence/partenariat, multiplateformes, plusieurs "briques de gameplay"). Bref Microïd, mais y a bien pire (Nacon *wink wink*).
Arsh
 
Le jeu ne donne pas trop envie... Par contre la collector à l'air qualitative, mais le prix pique un peu.
Buck Rogers
 
Tonolito_ a écrit :
Apres faut relativiser avec les délais de prod et surtout le budget/ On doit être entre 500k-1Million de budget grand grand max (encapsulé avec la promotion)

Vendu quand même 40 euros sur PC et 50 sur consoles... Je me plaignais du prix de RoboCop: Rogue City, mais c'est clairement une affaire à côté de Goldorak :-D
Tonolito_
 
Buck Rogers a écrit :
Tonolito_ a écrit :
Apres faut relativiser avec les délais de prod et surtout le budget/ On doit être entre 500k-1Million de budget grand grand max (encapsulé avec la promotion)

Vendu quand même 40 euros sur PC et 50 sur consoles... Je me plaignais du prix de RoboCop: Rogue City, mais c'est clairement une affaire à côté de Goldorak :-D


Effectivement le prix nextgen pique quelque peu le fondement ^^
Peut être que la licence coute un bras à exploiter (a contrario de celle de Robocop) ou est-ce l'inverse, l'éditeur qui s'en met plein les poches (héhé)/
Buck Rogers
 
Tonolito_ a écrit :
Effectivement le prix nextgen pique quelque peu le fondement ^^
Peut être que la licence coute un bras à exploiter (a contrario de celle de Robocop) ou est-ce l'inverse, l'éditeur qui s'en met plein les poches (héhé)/

Dans Robocop, il y a la voix de Peter Weller, il est de plus modélisé, il y a des thèmes musicaux des films. Dans Goldorak, il y a les musiques originales (ça aussi c'est cool), mais autant dans le premier il y a indéniablement des moyens qui ont été mis, et c'est un vrai hommage pour les fans, autant le second c'est juste leur faire les poches. Etant gros fan des deux, je peux écrire que Microids sur ce jeu se moque clairement de nous. Je suis très déçu, et pourtant j'en attendais pas grand chose :-)
Big Apple
 
ça a l'air bien naze.
Vous devez être connecté pour pouvoir participer à la discussion.
Cliquez ici pour vous connecter ou vous inscrire.
Rechercher sur Factornews