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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
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[Humble Choice] OTXO

Connard par Connard,  email
Support : PC
Ce qui est sympa avec les bundles de jeux, c’est qu’on peut essayer plein de titres auxquels on n’aurait pas joué autrement, en plus d’obtenir ceux qu’on désire déjà. Ou d’en ajouter au backlog auxquels on ne jouera jamais, ou de ne même pas les ajouter dans notre ludothèque. Je digresse. Jouer à tous ces jeux nous permet de découvrir ou cimenter nos goûts vidéoludiques. Aujourd’hui, titre présent dans le Humble Choice du mois, OTXO me confirme que les jeux dans la veine de Hotline Miami ne sont pas pour moi.
Je ne saurais pas qualifier le genre de ces roguelikes vus du dessus qui nous lancent dans un déluge d’action frénétique en tirant sur tout ce qui bouge avant que nos cibles en fassent autant sur nous. Leur but est de nous faire atteindre le flow, la transe qui nous unit au jeu dans un tsunami d’adrénaline. Malheureusement, je suis trop vieux pour ces conneries.
Quoi qu’il en soit, OTXO nous propulse dans un manoir mystérieux occupé par différentes personnes qui nous aident et nous guident, mais surtout par une quantité astronomique de personnes qui veulent nous trouer la peau. Dans ce genre de jeux, l’histoire tourne souvent autour du cryptique et du mystérieux mais elle n’est en réalité qu’un prétexte à l’action pure et dure.

MOTXO Payne

Un tutoriel sommaire, mais suffisant, nous explique les bases du jeu, présenté par le jardinier qui m’a poussé à penser, grâce à son titre, que le jeu pourrait être basque alors qu’il s’agit de l'œuvre d’un développeur solitaire américain. Nous devrons défoncer des portes à coups de pieds et buter les gens qui se trouvent dans les salles ainsi ouvertes, avec les armes à disposition. Ces armes se trouvent sur les ennemis eux-mêmes et nous pouvons les récupérer, les utiliser, puis les balancer. En dernier recours, nous pouvons aussi envoyer notre fidèle pied en travers de leurs gueules. Évidemment, ces gens ne se laissent pas faire et ils utilisent leurs armes pour tenter de nous éliminer en premier. Et ils nous élimineront. Souvent.
Cependant, nous avons trois avantages : une barre de vie bien plus grande que la leur, une roulade pour éviter leurs tirs et notre concentration. Cette dernière permet de ralentir le temps autour de nous et ainsi de danser autour des balles des ennemis pendant qu’on leur envoie les nôtres. Nous ne pouvons évidemment pas rester concentrés à l’infini et, bien qu’elle se recharge, il faudra savoir doser quelle quantité utiliser à quel moment afin de ne pas arriver à court en plein combat.
Les pauvres âmes que nous assassinons nous fournissent de l’argent dont la valeur est augmentée en fonction de notre combo, qui monte avec la vitesse et la variété de nos éliminations, nous poussant dans une fuite en avant effrénée vers l’action. Une fois le niveau nettoyé de ses occupants, les portes de sortie s’ouvrent et on passe au suivant. Parfois, des niveaux calmes sont intercalés entre les tueries pour nous faire souffler un peu ou pour débloquer des bonus, armes ou merdouilles numériques collectables avec l’argent durement volé.

Hotline mi-amis

Heureusement, tout le monde n’est pas hostile et divers membres du personnel du manoir viendront nous donner un coup de main dans notre mission, à commencer par le barman. L’individu que nous rencontrons à chaque début de partie, dès que nous entrons dans le manoir, nous sert différentes boissons nous octroyant des bonus pour nos castagnes, tels qu’un renvoi des balles ennemies à coups de pieds ou une augmentation de la durée de concentration. En croisade contre l’alcool, plaie de notre société, je vais dire qu’il s’agit de cocktails non alcoolisés. Son stock initial de trois boissons est aléatoire et la première est gratuite, vous donnant donc un premier avantage avant même d’entrer dans la partie hostile du manoir. Nous pourrons retrouver le bar, entre les niveaux de notre promenade sanglante, afin d’acheter et d’ingérer plus de jus de fruits sans sucre ajouté et accumuler de nouveaux bonus.
Autre visage amical, une nonne nous permet de sélectionner les armes qu’on trouvera dans les niveaux. C’est ingénieux car ces armes sont en même temps celles qu’on pourra jouer et celles que les ennemis utiliserons contre nous, nous invitant donc à décider si on retire une arme des mains ennemies ou si on prend le risque de leur en donner de plus puissantes pour qu’on puisse s’en servir à notre tour.
C'est le genre de jeu qui demande du temps pour maîtriser et apprécier le gameplay qui aura autrement tendance à frustrer les joueurs lors de morts répétées. N'étant pas coutumier des jeux du genre, j'ai surtout eu l'impression de n'arriver à rien et j'ai préféré passer mon chemin.




 
Bien que je puisse voir les qualités de OTXO, je ne suis malheureusement pas le public visé. Je n’ai plus seize ans et mes vieux doigts et mon cerveau ne sont pas assez habitués à cette action sous amphétamine pour que je m’amuse vraiment. J’espère cependant avoir donné un résumé qui pourra éveiller la curiosité de ceux qui plongent dans ce genre de délire masochiste et qui seraient passés à côté de ce petit jeu frénétique qu’on ne peut juger qu'en expérimentant.
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