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March! : Offworld Recon

toof par toof,  email
La première chose qui m'est venue à l'esprit lorsque j'ai déballé March! : Offworld Recon, c'est la bizarrerie du logo de Buka, l'éditeur Russe qui donne la joie d'essayer ce jeu sorti uniquement dans leur pays à l'heure actuelle. Quel rapport ? Aucun... il y a juste l'email de la responsable marketing derrière. C'est toujours ça de pris.

March ou crève



Année 2080 et des poussières, la Terre a épuisé ses ressources et la Lune est pillée, la pauvre. Reste Mars, que les hommes essayent de terraformer (non, rien à voir avec de la pâte à modeler), mais malheureusement, des maladies étranges dues aux radiations terrassent les hommes. Sauf quelques uns, sinon ça servirait à rien d'en faire un jeu. Mais le contact est rompu et un groupe de robots (dirigés par vous, monsieur le joueur) est envoyé afin de savoir ce qu'il se passe. Le jeu commence mollement, dans une banalité affligeante, genre couloirs vides pour faire stresser (avec des trucs qui explosent quand on passe à coté, pour faire peur -brrr-). Et soudain on se retrouve confronté à une rebellion de robots devenus fous qui débarquent pour vous agresser par grappe, le but du jeu étant de diriger son équipe pour dérouiller les tas de ferraille en question.



La dernière March



Ce First Person Shooter banal dans l'apparence pourrait avoir l'air sympathique à la lecture du scénario, mais on déchante assez rapidement. Tout d'abord d'un point de vue technique, HBM a utilisé un vieux lithtech, et le constat est sans appel. C'est vide et globalement moche. Les quelques effets graphiques ne font que confirmer cette impression générale de "vieux machin". L'apparente vieillesse du moteur troidé permet à March de tourner pas trop mal sur des configurations moyennes, mais c'est la moindre des choses lorsque l'on voit la qualité des textures et de la modélisaton des décors.

Dixit le readme, March est un FPS qui bouge bien à la Serious Sam ou encore Red Faction. Pourtant, ce soft n'a ni le fun du premier, ni l'ambiance du second. En fait, il reste la musique, un mélange de transe agresssive et de métal (ça plaira sûrement aux amateurs du genre) qui, réglée trop fort par défaut, cache avec grâce la pauvreté (voire la nullité) des bruitages du jeu.



Attention à la March



Mais il ne faut pas se limiter aux graphismes, alors on commence à bouger. La lourdeur des déplacements (robots oblige) est assez pénible. Après s'être fait allumer par les quelques ennemis dépourvus d'IA ou même de scripts, on se dit qu'on va tenter d'envoyer les coéquipiers au casse pipe. On se rend compte finalement qu'ils se font aussi bien tuer tous seuls, pas besoin de les aider. J'ai d'abord essayé de jouer comme dans un Ghost Recon, j'ai posé un coop ici, un autre là. Mais dès que les ennemis sont apparus, je les ai vu foncer dans le tas comme des abrutis pour se faire défoncer. Navrant. Le gameplay a l'air assez nerveux à première vue, étant donné que le robot battrait n'importe quel athlète au 100 mètres. Mais la lourdeur des déplacements et la petitesse des lieux empêchent tout évitement de tir ou contournement.

Le seul flingue à disposition se met à cracher différentes munitions, grenades, roquettes, minigun sans pour autant vraiment changer d'apparence. Difficile de savoir quelle arme est utilisée à chaque instant. On a aussi droit à des items pour aller plus vite, sauter plus haut. Un item permet même d'avoir un robot de plus à son équipe, ce qui est fort bienvenu, vu la mortalité très élevée de ceux-ci...

Sans être raté, March! : Offworld Recon n'a pas grand chose pour lui (pas même la longueur titanesque de son titre) pour séduire. Un tel jeu aurait, avec cette gestion d'équipe, peut-être pu distraire il y a 3 ou 4 ans. Mais la lourdeur de l'ensemble ne donne même pas envie de jouer pour se distraire, on préfèrera aisément boire du thé ou s'amuser avec un pneu dans la rue. Je copie les musiques dans un coin de mon ordi et j'efface le reste.

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