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Stronghold Crusader

Sonny par Sonny,  email
Un an après la sortie de Stronghold, Firefly Studios nous offre Stronghold Crusader. Même moteur et même concept, sauf que l'on quitte les vertes plaines d'Europe pour s'enfoncer dans le désert aride d'Orient lors de la Première Croisade de 1094. Un peu plus qu'un add-on mais pas tout à fait un nouveau jeu, Stronghold Crusader vous fera jouer alternativement du côté des Croisés et des Arabes, vous emmennant d'Antioche à Jérusalem, le tout dans le sang et le cliquetis des armes.

À la croisée des chemins


Stronghold Crusader reprend le même principe que son grand frère, à savoir un savant mélange de gestion et de stratégie. Pour commencer, donc, vous allez devoir recréer une mini-chaîne alimentaire mettant en scène une multitude de métiers différents. Prenons l'exemple du pain : récolte du blé à la ferme, lequel sera amené au meunier qui en fera une farine dont le boulanger se servira pour faire ses petits pains au chocolat. Peuvent également être ajoutés au menu du fromage, des pommes ou encore de la bière. À côté de cela, il ne faudra pas négliger l'extraction des matières premières indispensables à la construction de votre place forte et de votre armée : les murs et les tours demandent de la pierre, les armures du fer et les arcs du bois. Même chose pour la plupart des bâtiments, qui auront le plus souvent besoin de bois, de pierre et d'or. De l'or ? Oui, de l'or ! Car en plus de faire travailler vos paysans, vous allez leur faire payer un impôt. Il faudra veiller à ne pas trop taxer vos gens : votre cote de popularité baisserait et il pourrait alors leur prendre l'envie d'aller voir ailleurs. Et un moulin ou une forge, ça ne tourne malheureusement pas tout seul...

Du haut de ces murailles...

Une fois votre économie correctement équilibrée, il va falloir penser sérieusement à guerroyer. Première chose à faire, veiller à la défense de votre fort. Placer des archers en haut des tours est le minimum vital, tout comme la présence de lanciers le long de vos remparts. Le nombre d'unités est assez conséquent, aussi bien du côté des Croisés que des Arabes. Tandis que Richard Coeur de Lion mènera ses spadassins, chevaliers et massiers au combat, Saladin préfèrera ses archers montés, frondeurs et autres lanceurs de feu. Chaque camp a ses propres qualités et défauts, à vous de trouver les failles. Comme dans Stronghold premier du nom, une grande part du jeu se passe sous les murailles adverses. Le siège, arme ultime contre les châteaux-forts; catapultes, béliers, tunnels, animaux malades ou feu, tous les moyens sont bons pour investir la place et détruire le Seigneur ennemi.

Apprendre ou à laisser

Apprendre à gérer son château est moins simple qu'il n'y paraît, et heureusement tout a été fait pour nous facilier la prise en main. Un tutorial, déjà, pour les actions les plus basiques telles que placer un grenier ou construire une boulangerie. Viennent ensuite les campagnes, au nombre de quatre et à la difficulté croissante. Alors que l'on commence avec quelques unités ou un petit château à développer dans les premières missions, on en vient rapidement à la capture d'immenses places fortes et au combat contre de puissantes armées trois fois plus nombreuses. Parfois limitées en temps, et toujours avec un objectif précis, les missions des campagnes sont variées et aident à appréhender les différentes possibilités du jeu. Une fois ces notions bien acquises, vous pourrez vous lancer dans une longue croisade vous opposant à un ou plusieurs ennemis, seul ou accompagné d'autres Seigneurs. Et pour en arriver à bout, il va falloir vous accrocher !

Ni ?

Stronghold Crusader est un jeu complet et complexe, qui vous demandera de longues heures d'apprentissage. Mais s'il est plein de qualités, il n'est également pas dénué de défauts. Le moteur graphique, déjà vieux de plus d'un an et ne proposant que deux résolutions (800*600 et 1024*768), aurait mérité d'être amélioré ou carrément changé; seul point positif dans l'histoire, ça tourne sans problème sur des machines pas forcément récentes. Autre problème, la construction de son château n'est pas toujours évidente; il aurait été agréable d'avoir une vue de dessus en 2D, évitant ainsi de sans cesse devoir tourner la carte selon l'un des quatre angles de vue (Nord, Sud, Est, Ouest) pour correctement cloisonner son donjon. La sélection des unités souffre quant à elle d'un petit problème de précision : il faut parfois s'y reprendre à plusieurs fois pour réussir à avoir le rectangle de sélection et c'est agaçant. Enfin, il manque quelques options très utiles dans une jeu de stratégie, comme la possibilité de "programmer" des files d'attente dans la construction des unités ou de mettre ces dernières en formation (en ligne pour les archers, etc).

Mélange de gestion et de stratégie, Stronghold Crusader a le mérite de s'en sortir admirablement bien dans les deux domaines. Malgré ses quelques défauts, il n'en reste pas moins un jeu agréable à jouer au bout duquel on a très envie d'aller. Si l'on ajoute à ça un mode multiplayer acceptant jusqu'à 8 joueurs, un éditeur de cartes et un tout petit prix (30 euros), il n'y a vraiment plus aucune raison d'hésiter.

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