Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Grand Theft Auto : Chinatown Wars

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
Grand Theft Auto : Chinatown Wars est la sixième tentative de Rockstar pour adapter son simulateur de gangster sur console portable. Comme pour les opus PSP, c'est Rockstar Leeds qui s'est occupé de cette version DS. Le challenge était de taille vu qu'il fallait s'adapter aux contraintes techniques de la bécane tout en conservant tout ce qui fait le sel de la série. Autant vous dévoiler la conclusion : Rockstar Leeds a dépassé toutes nos espérances les plus folles.
Mais reprenons depuis le début. Vous jouez le rôle de Huang qui débarque à Liberty City après la mort de son père. Vous devez apportez une épée hautement symbolique à votre oncle quand vous êtes attaqué sur le chemin. Très vite, vous vous retrouvez en pleine lutte de pouvoir entre membres des triades chinoises. Ajoutez à cela un flic véreux, des bikers et quelques mafieux et vous obtenez le cocktail classique d'un bon GTA. C'est encore Dan Houser qui s'est chargé du scénario et toujours avec le même succès. L'histoire n'est pas très originale mais ça reste très prenant et les dialogues sont bétons et plein d'humour. Huang se rend vite compte qu'il est entouré de cinglés et d'incompétents ce qui fait qu'il est généralement cynique et cru quand il parle. Comme pour Grand Theft Auto 4, la VF est excellente et les traducteurs se sont permis certaines liberté. Les cinématiques sont sous forme de BD un brin minimalistes.

Quand on nem, on ne compte pas.



Ce qui frappe surtout avec ce GTA c'est la maitrise du hardware. C'est bien simple : Grand Theft Auto : Chinatown Wars est le jeu DS le plus abouti. La quasi intégralité (Alderney a disparu) du Liberty City de Grand Theft Auto 4 a été modélisée et s'offre à nos yeux ébahis dans une vue de haut avec des graphismes en 3D cel-shadée. Ce n'est pas une vue de haut comme dans les premiers GTA. La caméra est légèrement inclinée et suit l'orientation du personnage/véhicule. Ca rappellera un peu Take No Prisoners aux anciens. Mis à part quand on passe sous un pont, le jeu reste toujours lisible et maniable même en fonçant à toute allure. En plus, le jeu est vraiment beau et coloré. Les textures sont magnifiques pour un jeu DS à tel point qu'on reconnait les panneaux de pub et les lieux de Grand Theft Auto 4. Les musiques sont assez sympa et le sound design se défend plutôt bien. J'ai cru reconnaitre les bruitages de Max Payne 2. Le framerate reste stable à part lors de rares moments où il s'effrondre brusquement mais ça n'arrive jamais lors des combats à pieds. Ces derniers sont très violents et se passent plutôt bien même si le système de lock n'est pas totalement au point. Par contre l'utilisation de cockails molotov est vraiment joussive et on peut toujours tirer quand on conduit. Au niveau conduite justement, Grand Theft Auto : Chinatown Wars revient à un style très arcade mais pas déplaisant pour autant. Rockstar Leeds a même conservé les cascades et les sauts uniques. Comme dans GTA 1 & 2, l'utilisation des motos est assez périlleuse voire suicidaire.

Le paragrahe précédent concernait l'écran du haut. L'écran tactile sert tout d'abord à afficher le PDA. Là encore, c'est du grand délire. Il contient un GPS (ils ont codé un moteur de GPS sur DS !), ses emails, la liste des ses contacts, les "info-trafic" (voir plus bas), les options de jeu, le choix de la radio,... le tout évidemment entièrement contrôlable au stylet avec une simplicité étonnante. Il suffit par exemple de double-cliquer sur l'icône d'un personnage sur la mini-carte du GPS pour que l'itinéraire soit calculé. Mais l'écran tactile sert aussi à toute une série d'actions qui renforcent l'immersion : créer des cocktails molotov, ouvrir le tableau de bord d'une voiture pour connecter les fils pour la faire démarrer, gratter de tickets de jeu, faire repartir le coeur d'un patient, assembler un fusil de snipe, fouiller les poubelles...

The Inevitable Return Of The Great White Dope



On retrouve cette richesse dans le reste du gameplay. Très loin d'être un GTA au rabais, Chinatown Wars innove même par rapport à ses grands frères. Par exemple, pour acheter une arme, on peut passer par la version en ligne d'Ammu-Nation sur son PDA. Mais on peut aussi braquer les camions de livraisons avant de les ramener dans une de ses planques (Chinatown Wars marque le retour de l'achat de propriété). Le fonctionnement des flics a aussi changé. Désormais on peut défoncer les voitures de police qui nous suivent pour faire baisser le niveau de recherche. La plus grande nouveauté reste le deal de drogue qui reprend le concept de Dope Wars. Liberty City est divisé en territoires où se trouvent des dealers. On peut acheter et vendre six drogues différentes dont les cours évoluent en fonction du temps et du dealer. Par exemple, untel achètera de la coke au prix fort et vendra des taz' en promotion. Parfois, certains dealers vendent ou achètent à des prix exceptionnels pendant un temps limité. On est alors prévenu par e-mail. Toutes ses infos se retrouvent dans la section info-trafic du PDA qui est encore une fois un modèle d'ergonomie.

Mis à part la vente de drogue, ce GTA regorge toujours autant de missions secondaires. Outre les classiques taxi/ambulance/flic/police/pompier/courses/rodéos, on peut désormais vendre des nouilles, livrer des paquets, tatouer des gens et tuer des clochards-zombies (un peu comme dans GTA: Liberty City Stories). La recherche des paquets est remplacée par la destruction de caméras de sécurité. La quête principale quant à elle vous occupera une dizaine d'heure. Les missions qu'elle comporte ont deux qualité. La première est la variété. Après un GTA IV un peu trop classique, on revient à des missions plus délirantes avec de la fouille de fonds marins ou des déguisements en dragon chinois. La seconde est qu'elles sont bien plus adaptées au format portable que ne l'était celles des opus PSP. Elles ne durent jamais longtemps et le bouton Select permet de les recommencer illico en cas d'échec sans devoir se retaper une phase de conduite. Comme si cela ne suffisait pas, Rockstar Leeds a ajouté une partie multi permettant en ligne de faire des échanges ou d'accéder à son profil Rockstar Social Club. En local, on peut se taper sur la gueule ou faire des missions en coop.
On n'y croyait à peine mais Rockstar l'a fait. Non seulement ils ont porté l'expérience GTA sur DS avec brio mais en plus ils en ont fait un opus original et sacrément prenant. Grand Theft Auto : Chinatown Wars est une sacré claque qui se doit de figurer dans votre ludothèque DS.

SCREENSHOTS

Rechercher sur Factornews