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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Titanfall

Manath par Manath,  email  @@BenManath
 
Le nouveau jeu de Respawn Entertainement, Titanfall, était jouable à la Gamescom et il a fait sensation. C’est vrai qu’avec sa direction artistique graphique maîtrisée, sa rapidité de prise en main et la nervosité du gameplay, il ne suffisait que d’une petite demi-heure de jeu pour tomber amoureux du titre.
Mais pour s’y essayer, il fallait le mériter. Une heure d’attente sur le stand business d’EA, me voilà avec 11 autres « journalistes » dans une petite salle, les regards se croisent, tout le monde comprend vite que nous allons-nous affronter dans un 6 contre 6.
 


Après une courte présentation des trois classes jouables pour cette démo (le classique, mais toujours efficace Assault, le Tactical avec son pistolet à balle à tête chercheuse et le CQB le bourrin armé d’un fusil à pompe) et des trois différents Titans (Assault, Armes lourdes, armes explosives) les développeurs nous laissent devant un PC, entre un horrible PAD Xbox et un magnifique combo clavier souris.

Titanfall, va sûrement s’imposer comme la nouvelle licence phare d’Electronic Arts dans les années à venir. Une licence, oui, dès les premières minutes de jeu, on se retrouve plongé dans l’univers, tous les joueurs se retrouvant face à une cut-scene d’intro variant selon les camps, présentant rapidement l’objectif de la map. Pour notre équipe, tout était question de finesse : nous devions défoncer l’équipe adverse le temps d’extraire une personnalité importante. C’est là une des originalités du titre qui va permettre aux joueurs d’avancer dans l’histoire traditionnellement réservée au jeu solo à travers un jeu uniquement multi-joueurs. Les Call Of Duty n’ayant jamais réellement brillé par la qualité du scénario, on attendra d’en savoir plus.

Pour renforcer le sentiment d’immersion, le champ de bataille est parcouru par des drones et des soldats joués par l’IA, ne laissant place à aucun temps mort. C’est là une autre des forces du jeu, puisque peu de temps après les premiers échanges de feu, débarquent du ciel les premiers titans. Véritables tanks sur deux jambes, ils apportent une dynamique non négligeable à la façon de jouer en équipe. Un titan seul face à une équipe un minimum organisé ne tiendra pas bien longtemps, mais s’il en vient à être couvert par ses équipiers, il devient une puissance de feu terrible. Pour souvenir, l’arrivée du premier titan vaporisant un coéquipier juste devant mes yeux en une seconde à la District 9. Chaque joueur pouvant s’en faire délivrer pendant la partie, on peut rapidement se retrouver au milieu de combats avec plusieurs titans se foutant sur la gueule.
 


Pour lutter contre ces monstres de ferraille, il va falloir jouer sur la verticalité des niveaux. Ça tombe bien, notre avatar, particulièrement vif, est équipé d'un jetpack permettant de passer de toit en toit, d'effectuer des doubles-sauts et de courir contre les murs pour éviter des obstacles. En fin de partie, lorsque l'on a mis le camp adverse en déroute, cela donne lieu à de jolies courses-poursuites sur les toits pour empêcher l'ennemi d'arriver à son point d'extraction.

Si toutefois jusque-là les impressions sont plutôt positives, le gros des combats était concentré sur une unique partie de la carte, sacrifiant de l’espace pour une ligne de front claire. Un parti pris qui ravira sûrement les joueurs fans des Call of Duty. Espérons aussi des environnements variés histoire de pouvoir diversifier les plaisirs. Enfin, la proximité avec le stand Battlefield 4 faisait également regretter les decors indestructibles, malgré l'énorme puissance de feu à notre disposition.

Le titre est attendu pour 2014, et il est certain que Respawn a l’intention de faire de Titanfall un titre plus ambitieux qu’un simple Call of Duty avec des jetpack et des méchas.
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