Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Furi

Fougère par Fougère,  email  @JeSuisUneFouger
Développeur / Editeur : The Game Bakers
Supports : PC / Playstation 4
Vous venez de terminer Dark Souls 3. C’était dur. Vous avez regardé le trailer du dernier CoD, avec le massacre de David Bowie à la fin. C’était atroce. Si vous voulez passer au niveau suivant et vous taper quelque chose de vraiment hardcore, vous pouvez jeter un œil du côté de Furi.
Développé par The Game Bakers, studio montpelliérain qui faisait des jeux à base de poulpes, Furi est un jeu de Boss Fight. Oui vous avez bien lu, vous cognerez uniquement sur des Boss. Pas de mobs, de zones à explorer, d’énigmes à résoudre, de matos à looter, vous êtes ici pour cogner des gens 14 fois plus fort que vous et c’est tout. Les développeurs ont décidé d’aller à l’essentiel, de manière à proposer quelque chose de maîtrisé, tant du point de vue du gameplay que du scénario ou du design.


 
Vous devrez donc enchaîner les combats contre des Boss à taille humaine, et vous aurez à votre disposition un nombre limité de skills : un flingue avec un tir chargé, une épée avec un coup chargé, un dash qui peut s’enchainer (mais pas se spammer) et une parade. Vous ne débloquerez pas de nouveaux coups plus tard, votre équipement ne s’améliore pas, vos stats non plus. Du premier au dernier affrontement, c’est avec ces capacités et votre propre dextérité que vous sortirez vainqueur de chaque combat.
 
Durant les combats, il y a deux types de phases, qui s’enchainent les unes après les autres : les phases à distance et les phases de duel. Les phases à distance vous permettent de vous déplacer librement dans la totalité de l’arène de combat. Vous pouvez attaquer le Boss de loin, rompre le combat pour vous abriter et réfléchir ou attaquer au corps à corps. Les phases de duel se déroulent dans un espace restreint, avec la caméra beaucoup plus proche de votre personnage, et vous devez affronter le Boss au corps à corps.



Les combats sont, de l’aveu même des créateurs du jeu, pensés comme des partitions de musique. Tout est une question de rythme, que ce soit en attaque ou en défense. Les Boss possèdent de nombreuses phases distinctes, chacune avec des patterns spécifiques qui doivent être appris et maitrisés le plus vite possible. Le button mashing ne fonctionnera pas, il faudra observer le Boss, le rythme de ses attaques, ses déplacements, frapper au bon moment, en profiter un maximum et se replacer en attendant la prochaine opportunité. L’optique des combats se rapproche beaucoup plus d’un hit-and-run que d’un affrontement en bonne et due forme.
 
Le gameplay a beaucoup de répondant, toute les actions s’effectuent instantanément, et il a été pensé pour les perfectionnistes. Des attaques / contres critiques peuvent se déclencher quand ils sont effectués au bon moment (on parle d’un nombre de frames tenant sur les doigts d’une seule main de pirate), et des modes Speed run et No hit peuvent se débloquer une fois le jeu terminé.


 
Enfin, 5 mots pour décrire la BO du jeu : Takashi Okazaki et Carpenter Brut. Si ces 2 noms ne vous disent rien, vous devriez examiner votre vie jusqu’à présent et vous demander où est-ce que vous avez merdé. Pour les autres, sachez que ça déboite. Côté DA, la session permettait d'affronter le premier Boss du jeu, dans une arène assez petite, mais c'était déjà de toute beauté. Que ce soit en terme d'animation, de character design ou de décors, tout était à tomber par terre. On attend de voir si tout sera au même niveau tout le long de l'aventure, mais il ne devrait pas y avoir de mauvaises surprises, juste des bonnes.
Furi est beau. Furi est bien. Furi est dur. All hail Furi.
Rechercher sur Factornews