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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

[E3 2016] Premières morts dans Cuphead

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor
Développeur / Editeur : Studio MDHR
Supports : PC / Xbox One / Xbox One S
En développement irrégulier depuis 2010, Cuphead avait fait parler de lui dès son annonce lors de la conférence Microsoft de 2014, grâce à son design cartoon rétro incomparable. On a enfin pu mettre la main dessus lors de cet E3, grâce à des bornes en libre accès sur le stand Xbox One.
Si Cuphead peut être joué en solo, il est plutôt conçu pour la coopération à deux joueurs. On y incarne en effet deux tasses vivantes, avec des petites différences de gameplay entre les deux (comme la forme des tirs ou le fait qu’on puisse ressusciter son partenaire si on est assez rapide), et on doit se farcir les basses œuvres du Diable en personne, pour une sombre histoire de « deal with the Devil ». Le jeu mélange de l’action et de la plate-forme pour certains niveaux, du shmup bullet hell pour d’autres, ou encore du boss fight pour les derniers. Certains niveaux mélangent un peu de tout. Si plusieurs niveaux étaient accessibles sur cette démo, je n’ai eu le temps d’en essayer que deux. On y accède via une carte et on se déplace de points en points le long d’un chemin, à la manière d’un Mario World (ou de Super Meat Boy, référence assumée du titre).



Le premier niveau est de l’action/plate-forme, où on doit progresser en scrolling horizontal en éliminant les ennemis et en évitant les pièges pour arriver jusqu’à la ligne d’arrivée, soit du pur « run’n gun ». Deux modes de difficulté sont proposés, « easy » et « normal ». En easy, chaque perso dispose de 3 points de vie, et chaque erreur (se faire toucher, tomber dans le vide ou rester en arrière alors que notre partenaire fait avancer le scrolling) enlève un point. Même en easy, on meurt vite, je jouais avec un mec random qui faisait la queue au même moment et qui jouait un peu mieux que moi, on a essayé deux fois et on s’est fait défoncer avant même d’arriver à mi-parcours. Avec un peu plus de temps on aurait pu maîtriser les patterns des ennemis et finir le trajet, mais j’avais envie d’en voir un maximum et j’ai forcé mon partenaire de fortune à tester le niveau juste après.



En l’occurrence, un shmup. Aux commandes de deux biplans, on devait faire la peau à une sorte de sorcière géante, qui de temps à autres se faisait aider par un Cupidon fort peu amical. Là encore, on est sur du shmup pur sucre, le jeu n’invente pas grand-chose en terme de gameplay. Par contre la difficulté est encore bien relevée, même en easy. Après un premier essai soldé par un game over, notre deuxième tentative a duré un peu plus longtemps, et on a pu pas mal entamer le boss (dont la barre de vie ne s’affiche pas) avant de tomber au champ d’honneur. Là encore, un peu plus de temps pour apprendre les patterns nous aurait permis d’en venir à bout, mais les bornes du jeu étant prises d’assaut, j’ai laissé la place à d’autres (je n'ai pas trouvé de vidéo du boss en question, mais celle qui suit est dans le même esprit).



Esthétiquement, le titre est une tuerie. Non seulement pour le design des persos et les décors dessinés à la main, mais aussi pour ses animations et ses effets, tous réalisés dans un esprit cartoon des années 1930. C’est beau, c’est fluide, c’est cohérent, c’est une réussite. Le seul petit bémol concerne les tirs des personnages dans les niveaux run’n gun, qui détonent légèrement avec le reste. Quant à la musique, elle fait le taf en participant à l’ambiance cartoon. Si vous voulez en savoir plus sur le développement et les inspirations des créateurs du jeu, on vous conseille de lire leur interview par Warren Spector.
Beau, fun et difficile, Cuphead semble tenir ses promesses. Sortie prévue d’ici fin 2016.

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