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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Divinity Original Sin 2

Fougère par Fougère,  email  @JeSuisUneFouger
Développeur / Editeur : Larian Studios
Support : PC
J’ai été bien emmerdé quand j’ai écrit cette preview, parce que j’ai découvert avec effroi que je n’avais pas écrit de test pour Divinity Original Sin. Pour un jeu que j’ai terminé 5 fois, c’est la honte. Je ne serais pas surpris de me faire renvoyer par Joule pendant l’enregistrement du prochain Factorcast. Adieu le facile "Allez jeter un coup d’œil à l’épisode précédent" suivi d’une analyse des nouveautés, je vais devoir faire dans l’exhaustif. Accrochez vos rouflaquettes, va falloir suivre.
Divinity Original Sin premier du nom tenait un peu du miracle. Réalisé par Larian, studio qui a connu une longue traversée du désert, il s’est imposé comme une référence des RPG modernes. Vous contrôlez un groupe pouvant aller jusqu’à 4 personnages, que ce soit en solo ou en co-op. Vous devrez explorer des environnements gigantesques, blindés de secrets et de clin d’œil, en affrontant un bestiaire fantastique très standard, dans des combats en tour par tour à la Wasteland 2 (chacun ses références !). Le tout est enrobé dans un scénario assez classique, avec tout de même ce qu’il y faut de twists et de surprises dans votre quête pour … résoudre le meurtre du politicien local. Ça devient plus épique par la suite, croyez-moi. Cet ensemble déjà bien costaud était enrobé dans le style et le savoir-faire du studio, et ils sont bien partis pour en remettre une couche avec le 2ème épisode.

"Nain avec une coupe affro : Check"

Prenons par exemple la création des personnages. Vous allez choisir une race et une classe, qui va déterminer vos compétences de départ, vos talents et vos caractéristiques. La petite touche supplémentaire, c’est l’apparition d’un système de tag qui permet de donner un background léger à votre avatar. Certains tags sont liés à des personnages pré-écrits par Larian, qui possèdent une histoire beaucoup plus détaillée, avec les objectifs uniques qui vont bien. Le résultat, c’est que l’aventure que vous vivrez sera profondément changée d’une partie à l’autre, car vos personnages réagiront de manière complètement différente aux mêmes situations. Que ce soit au travers des options de dialogues uniques ou un comportement sur lequel vous n’aurez aucun contrôle, le jeu vous donne envie d’incarner le personnage que vous jouez.

"Attention, te vautre pas dans la mare de sang gelé maudit" "Trop tard"

Un des points forts du premier épisode résidait dans son système de gestion des états. Les différents éléments du jeu (eau, air, terre, feu, ect) peuvent se combiner de manière intuitive, comme électriser une flaque d’eau pour étourdir tous les ennemis présents dedans. Deux nouveaux éléments permettent de multiplier les possibilités offertes par ce système : la malédiction et la bénédiction. Le premier rajoute un effet négatif bien salaud, comme du feu qui ne peut pas être éteint, et le dernier transforme un malus en bonus, comme de la glace qui donne de l’armure magique. Pour équilibrer tout ça, un système d’armure physique et magique a été ajouté : les effets de contrôle sont automatiquement contrés tant que vous avez de l’armure du bon type. Vous évitez les saignements et autres stuns avec la première, les contrôle mentaux et combustion spontanée avec la seconde.

"Bon tu le stun ?" ... "Est ce que tu viens de tirer dans le mur ?" 

Le système de combat a quant à lui été simplifié, afin de limiter le besoin de planification millimétré. Le nombre de point d’action a été réduit à 6, avec la plupart des compétences coutant 2 PA. La gestion des compétences se fait à travers une nouvelle caractéristique, le mémoire. Chaque compétence prend un certain nombre de points de mémoire, vous permettant d’avoir beaucoup de compétences moyennes ou une poignée de compétences très fortes. Les plus puissantes vous demanderont de consommer des points de source, points qui sont assez rares et difficiles à obtenir. Le résultat, c’est un système débarrassé des lourdeurs du premier épisode, où les combats s’enchainent beaucoup plus vite sans avoir sacrifier la dimension tactique.

"Bon, bah mon perso restera à poil hein"

Finalement, l’aspect du jeu qui a le moins changé, ce sont les graphismes. Même en gardant à l’esprit que le jeu est en Alpha, les améliorations sont mineures et le jeu ressemble beaucoup à son ainé. La qualité globale reste très bonne, sauf au niveau du design des armures. Les artistes ont dû perdre un pari, parce que de nombreux modèles d’équipement sont tout simplement affreux. Avec une mention spéciale pour les elfes, dont le design a le mérite de sortir des sentiers battus, mais pas dans la bonne direction.

PS : Intertitres tirés de conversations ayant eu lieu lors de parties en coop avec mes colocs
 Cette version early access laisse présager beaucoup de bonnes choses pour la suite. Larian maitrise son sujet, et Divinity Orginal Sin 2 est parti pour être exactement ce que les joueurs du premier attendent fébrilement : la même chose en beaucoup mieux.
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