Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Aliens vs. Predator : le multijoueur

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
L'une des grosses sorties de l'année pour Sega sera le nouveau Aliens vs. Predator. Bien que les créateurs de la série, Rebellion, soient aux commandes, on ne peut pas dire que leurs dernières productions nous aient franchement rassurés quant à leur capacité à nous pondre un FPS à la hauteur de ses glorieux ancêtres. C'est donc quelque peu méfiants que nous sommes allés essayer le versant multijoueur du jeu.
La partie multijoueur d'Aliens vs. Predator est composée de sept modes, plus ou moins classiques : on passer rapidement sur les Deathmatch (pas besoin de vous faire un dessin), Mix Species Deathmatch (du TDM classique en deux équipes où les races peuvent se mélanger tranquillement) ou Species Deathmatch (les races s'affrontent). Rien de bien original là-dedans, mais ça reste amusant de voir une équipe composée des trois races censées se mettre sur la gueule. Toujours aussi classique, le mode Domination fait s'affronter deux équipes qui doivent capturer des points de contrôle éparpillés sur la map et les tenir le plus longtemps pour faire grimper le score. Ce mode de jeu n'impose pas non plus de contrainte dans les équipes.

Plus original, le mode Survivor demandera à une équipe de quatre Marine de repousser des vagues d'extra-terrestres de plus en plus nombreux. Une fois un certain nombre de vagues repoussées, une nouvelle partie de la carte se débloque, ce qui ne peut pas faire de mal tant les environnements semblent étriqués en début de mission. Contrairement au mode Horde de Gears of War, assez semblable dans le principe, il ne sera ici pas possible de faire revenir ses camarades tombés au combat, et le moindre mort compromettra sérieusement les chances de réussite de la mission.



Enfin, les deux modes vraiment originaux sont Infestation et Predator Hunt. Dans le premier, tout le monde commence en Marine et un joueur est aléatoirement désigné pour jouer l'Alien. Son but sera de tuer des Marines, chaque humain tombant au combat devenant à son tour Alien. Au début tout le monde reste donc bien groupé dans un coin de la carte et les balles pleuvent sur le moindre pixel qui bouge. Le joueur Alien devra donc vraiment redoubler de prudence pour arriver à dégommer du monde dans les rangs adverses. Bien évidemment, au fur et à mesure que les humains tombent au combat et que grossissent les rangs des xénomorphes, le rapport de force s'inverse. Le mode Predator Hunt quant à lui reprend à peu près le même principe mais avec le chasseur rasta : tout le monde commence en Marine, un joueur est désigné Predator, et doit tuer tout le monde. Si un Marine tue le Predator, il devient le chasseur à son tour. En revanche ici il n'y aura toujours qu'un seul Predator, et tout Marine tué revient à la vie.

Côté équipement, les Marines sont équipés de base des très classiques flingue et pulse rifle, et pourront trouver des lance-flammes, snipe et autre smartgun à visée assistée, ainsi que des grenades. Les armes manquent d'un peu de patate mais suffisent pour faire le ménage dans les rangs adverses. Leur principal atout sera toutefois le détecteur de mouvements, qui permettra de repérer facilement d'où vient la menace. L'alien est bien sûr complètement démuni de tout équipement et ne pourra compter que sur ses griffes et sa queue, en plus de sa vitesse. Il lui sera également possible de grimper aux murs et aux plafonds : un "viseur" central aidera en permanence à savoir où se trouve le sol, la possibilité de courir littéralement partout et à toute vitesse pouvant facilement désorienter. Le Predator est un peu particulier puisqu'il commence uniquement avec ses griffes, ses autres armes étant éparpillées sur la carte. Celles-ci se composent d'une lance, de disques tranchants qui rebondissent sur les murs, et du bon vieux shoulder cannon, particulièrement destructeur et à la visée très assistée, pour ne pas dire automatique. Son équipement de base comprend également deux types de vision en plus de la vision normale, une pour détecter les humains et une pour détecter les Aliens. Il pourra également d'une pression sur un bouton détecter où se trouvent ses pièces d'équipement ou encore viser vers un endroit où bondir. Enfin, ses capacités ne seraient pas au complet sans l'indispensable camouflage optique, qui le rendra pratiquement invisible tant qu'il ne se mettra pas à défourailler.



Les maps sur lesquelles nous avons pu nous entretuer ne nous ont franchement pas emballés. Celles-ci semblent pour la plupart très étriquées, se limitant généralement à d'étroits couloirs (parfois sur plusieurs étages) où on a bien de la peine à se croiser et le level design est globalement très peu inspiré. Même les maps plus ouvertes, comme celle sur laquelle nous avons essayé le mode Infestation, sont vraiment minuscules : les Marines, regroupés à un bout, n'ont aucun mal à voir ce qui se passe à l'autre extrémité de la carte. D'autres sont excessivement sombres, et les seules sources de lumières se limiteront aux lampes-torches et aux tirs des flingues.

Côté gameplay, pas de quoi être bouleversé non plus, et le tout est assez mou, que ce soit au niveau des armes ou des déplacements : les Aliens ne sont finalement pas si rapide que ça, le Predator doit viser son point d'atterrissage avant de bondir, et le Marine est littéralement rivé au sol. L'autoaim est également un peu abusé, et le viseur semble être aimanté par vos cibles. On pourra également regretter que le fait de dégommer un Alien ne soit pas plus pénalisant que ça, les éclaboussures d'acide ne semblant pas faire grand chose de plus qu'une petite égratignure.



Enfin, d'un point de vue technique, le jeu est globalement fluide, et encore heureux vu que ce qui est affiché à l'écran n'a rien de renversant. On l'a dit les maps sont minuscules, et même si on retrouve bien l'ambiance propre à ces univers entremêlés, la partie visuelle n'a vraiment rien d'exceptionnelle. Et pour de petits effets sympa, comme les petites étincelles bleues après qu'un Predator invisible est allé faire trempette, il faudra faire avec des Aliens aux animations saccadées qui ont un peu trop tendance à courir droits comme des piquets en agitant leurs petits bras.

Cette première approche avec la partie multijoueur du jeu de Rebellion ne nous a franchement pas laissé un souvenir impérissable. On précisera quand même que c'était ici la version Xbox 360 qui était présentée, et il y a de fortes chances que certains des défauts (lourdeurs, autoaim, graphismes bof) disparaissent de la version PC. Mais même ainsi, on voit mal comment ce nouveau Aliens vs. Predator pourrait lutter face aux mastodontes du jeu multi déjà sortis ou à venir. On espère que le mode solo saura compenser ce multi pour l'instant pas très alléchant, avec une réalisation un peu plus flatteuse et probablement un gros travail sur la mise en scène et l'ambiance.
Rechercher sur Factornews