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Grand Theft Auto : Vice City

Joule par Joule,  email  @j0ule  
Après l’avènement de la série il y a un an avec un GTA 3 qui a mis tout le monde d’accord, que ce soit au niveau technique ou ludique, un battage médiatique assez conséquent et un fort engouement des joueurs (plus de 4 millions de précommandes), ce Vice City était plus qu’attendu au tournant. Et il ne déçoit pas, vraiment pas…

Tellement près… mais tellement loin


Vice City est plus une évolution qu’une suite à GTA 3. Globalement, les changements par rapport au précédent opus sont plutôt de l’ordre du détail. Bien sûr, le jeu possède 100 missions inédites, une ambiance particulière, de nouveaux véhicules et quelques nouvelles possibilités de gameplay. Mais le jeu ne nous surprend que rarement pour peu d’avoir passé quelques heures sur GTA 3. On sait qu’on se retrouve devant quasiment le même jeu, mais on n’en ressent jamais l’impression. Et c’est bien là toute la force du titre de Rockstar North.



Sauvé par le gang


Vous incarnez Tommy Vercetti, qui à peine sorti de prison se voit offrir un poste à Vice City par son antipathique patron Sonny (comme par hasard, Sonny antipathique…). Disposant d’une somme d’argent conséquente, Tommy doit devenir un incontournable de la ville afin que Sonny y ait ses entrées. Sur ce scénario qui rappelle quelques films américains sur la mafia et les truands, se greffent moult rebondissements et autres surprises de taille. On ne vous dévoile rien afin de ne pas gâcher votre plaisir.



Chaude ambiance


Tout ceci se passe au début des années 80, époque qui revient à la mode ces temps-ci. Vice City surfe sur cette vague revival et c’est avec joie que l’on se retrouve à cette époque : ambiance ensoleillée, disco, new wave, chemises à fleurs et costumes pastels. Cette ambiance kitsch atténue le côté violent du jeu qui du coup passe au deuxième plan. Pour couronner le tout, une bande son de plus de 9 heures accompagne le jeu, avec des morceaux d'époque allant de Michael Jackson à Kool and the Gang, en passant par Run DMC, Lionel Richie ou encore Iron Maiden. Il y en a pour tous les goûts musicaux.



Tous les goûts sont dans la nature


La jouabilité des véhicules est tout bonnement fantastique, puisque chaque véhicule dispose de sa propre physique. Par contre, les phases à pied et notamment de shoot restent toujours aussi imprécises. Le gameplay est un savant mélange d’une multitude de genre : course auto, moto, hélico, bateaux, action, aventure, mini jeux, infiltration, cascades et gestion. Une partie gestion apparaît puisque l’argent que vous amassez au fil des contrats ne sert plus uniquement à faire joli : vous allez pouvoir acheter des bâtiments puis certaines entreprises, et ainsi devenir au fil du temps un ponte de Vice City.



Je vous laisse le choix dans la date


On a beaucoup moins l’impression de linéarité que nous laissait GTA 3 sur le palais : on peut effectuer une multitude de missions (dont certaines sont vraiment dures) dans un ordre un peu moins préétabli. Et même si l'on se prend à ressentir une certaine lassitude, on pourra effectuer des missions taxi, police, ambulance ou livreur de pizza, chasser les objets cachés ou les sauts uniques, faire des courses de moto cross ou encore se taper un bon trip de mise à feu et à sang de la ville. Si avec ça vous vous ennuyez, on ne peut plus rien pour vous.



Côté technique, rien à redire, c’est du tout bon. Un léger mieux au niveau des graphismes se fait légèrement ressentir, mais cela est plus dû au changement des palettes de couleur que d’une réelle évolution technique. Les ralentissements sont quasi inexistants, et les temps de chargements absents une fois sa partie chargée, preuve de la superbe utilisation de la technique du streaming par les développeurs. Un tableau technique idyllique, pour un jeu qui ne l’est pas moins.

Vice City n’est peut être pas la suite attendue de GTA 3, mais son ambiance, ses petites (mais nombreuses) évolutions, sa durée de vie et sa variété en font un incontournable pour tout joueur qui se respecte. Vice City est LE jeu à posséder en cette fin d'année 2002

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