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ACTU

Team17 : le ver du décor

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Il n'y a encore pas si longtemps, on ne prétait pas vraiment attention à Team17. Fondée au début des années 90, la boite anglaise vit depuis tout ce temps des rentes du succès de Worms, et depuis quelques années de l'édition de petits et moyens jeux semi-indés. Tout a changé il y a quelques jours quand la boite a eu l'idée lumineuse de prendre le train des NFT. Le retour de bâton ne s'est pas fait attendre et, le temps qu'on écrive notre news à ce sujet, Team17 revenait sur sa décision, tout penaud. L'histoire aurait pu en rester là, avec des dirigeants qui passent pour des cons comme à chaque fois qu'il est question de NFT. Sauf que non.

Parce que ce fiasco des NFT, ça a donné envie aux employé·es de Team17 d'ouvrir leur gueule. Ils l'ont fait dans les colonnes d'Eurogamer qui, dans un très long article, nous dépeint une société complètement à l'opposé de l'image qu'on pourrait se faire d'un éditeur de petits jeux festifs comme Overcooked ou Worms : management toxique jusqu'au plus haut niveau, RH qui cachent sous le tapis les plaintes d'employé·es pour harcèlement (et ce alors que la boite est dirigée par une femme, comme quoi le fait d'être une raclure n'est pas l'apanage des hommes), salarié·es mal payé·es quand ils ne sont pas carrément à la limite du seuil de pauvreté notamment pour celles et ceux travaillant dans les équipes QA, et ce alors que l'entreprise fait rentrer du pognon et que les dirigeants s'en mettent plein les poches... Et bien sûr, la débâcle des NFT : la majorité des membres de Team17 ont appris leur existence au moment de l'annonce, et après celle-ci il a été vivement "conseillé" aux employé·es de ne pas trop partager leur avis sur la question en public. Quant à ceux qui étaient au courant de l'opération et opposés à celle-ci, leur avis a bien évidemment été ignoré.

On ressort de la lecture de cet article complètement déprimé, par son contenu évidemment mais aussi parce que globalement, Team17 n'est finalement "que" un studio de plus où il ne fait pas bon vivre, à ajouter à la liste de tous les autres. On se demande comment il peut encore y avoir des gens motivés à trouver un boulot dans cette industrie.
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