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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

Paroles de spécialistes

Skizomeuh par Skizomeuh,  email  @Skizomeuh
 
La méthode Cage semble faire des émules avec un ramassis de conneries déblatéré récemment d'un assez haut niveau ma foi.

Alors évidemment dans le tas tout n'est pas à jeter mais, entre argumentation marketing à peine voilée ou étroitesse d'esprit élitiste, il s'en dégage un doux fumet oscillant entre sourire et effarement...


On commence chez Gamesindustry.biz avec Christoph Hartmann, le boss de 2K Games, pour qui le photoréalisme est le seul moyen de réussir à créer de l'émotion dans les jeux et même de créer de nouveaux genres.
"Recreating a Mission Impossible experience in gaming is easy; recreating emotions in Brokeback Mountain is going to be tough, or at least very sensitive in this country... it will be very hard to create very deep emotions like sadness or love, things that drive the movies," he said. "Until games are photorealistic, it'll be very hard to open up to new genres. We can really only focus on action and shooter titles; those are suitable for consoles now."



On continue chez Develop-online avec Mark Thompson, Lead Designer sur Far Cry 3, pour qui ignorer la violence dans les jeux plombe la narration.
“One mistake that games can make is to simply not acknowledge the violence and pretend like it isn’t important, that their protagonist is nonchalantly killing a ton of people. If you ignore what your core mechanics are asking players to do, if you pretend like players aren’t being rewarded for killing, then it will undermine the narrative.

If the characters in the game don’t react to the violence performed by the player; then you create a plot hole, one specific to the interactive nature of games. We addressed this head on and wrote a story that was about the core mechanic, about killing.”



Sur le même site, on trouve aussi une belle envolée lyrique de la non moins jolie Jade Raymond qui trouve que les AAA devraient sortir de l'adolescence et traiter des vrais thèmes de la vraie vie qu'est pas virtuelle. Politique, lutte des classes, des sexes :
“The Arab Spring, class divide, internet freedoms… why aren’t there triple-A games about these topics? We can actually use the interactive power of our medium to talk about these subjects in a way that can provoke discussion about them.”

“But I am a realist – at $60m per triple-A game it’s not likely we can make a subject like this the core of a brand new IP. Games may be stuck in this narrow genre of action shooters – but that shouldn’t mean we are stuck. So why not weave more meaning into existing blockbusters? Maybe GTA could make a statement about the penal system? Or maybe games like Call of Duty could make a statement about sexism?



On finit avec un certain Aleksander Adamkiewicz qui, en véritable Anton Ego répondant à un "chef Gusteau indie" chez Gamasutra, infirme l'hypothèse qui voudrait, ô horreur, que tout le monde peut faire un jeu. Condamnant même cette incitation blasphématoire en affirmant que polluer notre si précieux média dévalue le travail de tout le monde. Evidemment tout le monde sait qu'un développeur naît développeur, le tout venant devant se contenter de baisser la tête et acheter le DLC du-dît développeur sis à la place qui est sienne chez ActEAbiSoft. Bienvenue à GATTACA.
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