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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

How is the sky out there ?

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor
 
Parmi les très nombreuses polémiques ayant émaillé la sortie de No Man’s Sky, il en est une à laquelle on ne s’attendait pas forcément : le plagiat. En effet, un certain nombre de joueurs a rapidement remarqué de fortes similitudes entre Out There, le jeu développé par Mi-Clos et sorti en 2014, et la version finale du jeu d’Hello Games. A tel point qu’on a vu fleurir des « No Man’s Sky c’est Out There en 3D » -ce qui, soit dit en passant, aurait probablement été une campagne de com’ bien plus convaincante. Dans une interview donnée au blog « The Id DM », Michael Peiffert, créateur d’Out There en compagnie de FibreTigre, revient sur cette polémique.


Il faut commencer par préciser que l’article en question, faute de réactions d’Hello Games aux sollicitations de l’auteur, est entièrement à charge contre No Man’s Sky. Difficile d’y apporter de la nuance, étant donné que quasiment personne à la rédac n’a eu le courage de se lancer dans le jeu, tandis que nous sommes plusieurs à jouer et à apprécier Out There. Contentons-nous donc de résumer le propos de l’interview.



Après être brièvement revenu sur Out There et son développement long et difficile, le sujet du plagiat arrive brut de décoffrage sur le tapis, avec une première mise au point.
« Nous n’avons absolument pas participé au développement de No Man’s Sky, ni même été en contact avec Hello Games. Et je ne me suis rendu compte des ressemblances (entre les deux jeux) que lorsqu’on m’en a parlé sur Twitter quand le jeu est sorti sur Playstation. »


Et si Peiffert reconnaît que No Man’s Sky a un peu plus à offrir que ces similitudes, il lui reproche d’emprunter le système d’inventaire et celui de communication avec les aliens sans les modifier. Il rappelle d’ailleurs comment leur est venue l’idée de ce langage alien procédural qu’on doit réapprendre à chaque partie : il est  inspiré par L’Arche du Captain Blood et centré autour de l’idée que les êtres vivants trouvent toujours un moyen de communiquer des informations basiques. Il estime que c’est la différence entre l’inspiration (utiliser les bases d’une œuvre, en l’occurrence le système de langage de Captain Blood, pour en faire autre chose) et le plagiat :
« Hello Games a simplement copié-collé notre système de dialogues sans en changer le moindre élément. »



Visiblement remonté par la situation, Peiffert en profite pour tacler No Man’s Sky et l’absence de couverture médiatique de ce problème.
« Il me semble qu’ils ont présenté un moteur intéressant il y a quelques années, et ont essayé de toutes leurs forces d’en faire un vrai jeu. C’est peut-être la raison pour laquelle No Man’s Sky est si brouillon. Je ne m’attends pas à ce qu’ils reconnaissent qu’ils se sont grandement inspirés d’Out There. […] Je suis également très surpris que si peu de journalistes aient eu le courage de souligner les ressemblances avec Out There, ni même de prendre position publiquement. Si des indés commencent à  se plagier entre eux et que la presse ne trouve rien à redire, notre industrie est condamnée. »



Des critiques assez rudes donc, auxquelles on a bien du mal à apporter de la nuance. Au-delà de la question de la véracité des accusations de plagiat, le studio Mi-Clos tire profit de cette polémique qu’il n’a pas créé :
« Heureusement, des joueurs et des développeurs du monde entier ont remarqué ces ressemblances et en ont parlé sur les réseaux sociaux. Grâce à ça, les ventes quotidiennes d’Out There ont augmenté de 100% depuis la sortie de No Man’s Sky.  […] Mais avoir une réponse d’Hello Games à tout ça serait un soulagement. »
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