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Dishonored : Death of the Outsider

Fougère par Fougère,  email  @JeSuisUneFouger
Développeur / Editeur : Arkane Studios Bethesda Softworks
Supports : PC / Xbox One / Playstation 4
Tous ceux qui ont joué à Dishonored 2 attendaient avec impatience de pouvoir remettre une pièce dans la machine. C’est désormais possible avec la sortie de Death of the Outsider, un stand alone (pas besoin d’avoir le jeu de base pour pouvoir y jouer) qui nous permet d’incarner Billie Lurk dans sa quête pour retrouver Daud, l'un des vilains du premier opus.
Si vous avez terminé l’aventure d’Emily et Corvo à Karnaka, ce contenu supplémentaire risque de faire un peu chiche. En effet, la majorité des environnements que vous allez explorer sont déjà connus, et je ne parle pas des endroits comme Clockwork Mansion. Cependant, les pouvoirs de Billie sont assez originaux, et permettent le même genre de folies habituelles. Les mecs ne se sont jamais dits qu’il n’y avait qu’un nombre restreint de manière de se téléporter, et s’amusent à réinventer le concept à chaque fois. Au final, ce sont les joueurs qui n’ont pas encore touché à la série qui devraient se pencher sur ce jeu, tant il condense avec brio l’essence de la saga dans une aventure qui dure une dizaine d’heures.



Comme le titre le laisse deviner, votre objectif sera de tuer l’Outsider, ce Dieu, ni bon ni aimant, qui observe le monde depuis le Grand Vide. La première étape, c’est retrouver Daud, votre ancien mentor, afin d’en apprendre plus sur comment réussir à assassiner un Dieu (ce n'est jamais une mince affaire). Pour vous aider, vous pouvez compter sur trois nouveaux pouvoirs et une dizaine de gadgets, avec quelques inédits. Niveaux pouvoirs, nous avons “Displace”, qui permet de se téléporter sur une balise que vous avez placé avant. L’astuce, c’est que tant que vous êtes à portée et que vous avez une ligne de vue sur la balise, vous pouvez y aller. Ensuite, “Semblance”, qui permet de prendre l’apparence d’un personnage inconscient. Très pratique pour se mêler aux gardes et se déplacer discrètement (attention aux chiens qui vous repèrent, eux), ou pour avoir accès à des zones restreintes, pour peu que vous ayez le bon masque. Et enfin, “Foresight” qui permet de projeter son esprit et explorer le niveau en étant planqué dans un coin. Ce pouvoir permet également de placer une balise de téléportation où l’on veut, et c’est là que les choses commencent à être intéressante. Par exemple, vous voulez vous infiltrez dans un bâtiment, passer au deuxième étage et assommez quelqu’un, le tout sans vous faire repérer. Vous pouvez tout simplement vous déguiser en garde, et passer devant tout les personnages présent, personne ne vous arrêtera. Ou vous pouvez passer en forme spectrale, allez au deuxième, placer une balise près de la fenêtre, faire un saut dans les air pour avoir la ligne de vue et POUF ! Vous voilà au 2ème, sans que personne n'ait suspecté quoi que ce soit. Histoire de donner un peu plus de liberté aux joueurs, la mana se remplis automatiquement et complètement après quelques secondes aux calmes. Vous pouvez donc facilement enchaîner les pouvoirs, vous reposez un peu en observant votre environnement, et repartir de plus belle. Quant aux nouveaux joujous, on commence par la grenade thermobaryque, qui va assommer les ennemis qu’elle touche, le "bras railgun" avec différents types de carreaux et la possibilité de charger ses tirs, et la mine grappin, qui va agripper violemment la personne qui la déclenche et le tirer jusqu’à elle, en le rendant inconscient au passage. Tous ces nouveaux gadgets permettent encore une fois de jouer comme on l’entend, en fonçant dans le tas ou en passant sans se faire repérer, en mettant l’accent sur la préparation puis l'exécution. “Foresight” permettant d’explorer à l’envie le niveau, vous allez pouvoir préparer minutieusement votre plan, pour passer ensuite 2 heures à l'exécuter à la perfection. Le mode difficile porte bien son nom, malgré quelques astuces qui simplifient grandement certaines missions, les garde remarquent votre présence très vite, et n’hésiteront pas à vous chasser avec la dernière énergie une fois qu’ils vous auront repéré.



Du côté du scénario, que ce soit sur les missions ou la narration environnementale qui est la marque de la série, on est dans le convenu. On sait à quoi s’attendre, mais c’est toujours plaisant de découvrir les différentes couches de narrations éparpillés un peu partout dans tous les niveaux. En terme de nouveautés, on trouve l'apparition de contrats, qui se récupèrent au marché noir, et qui permettront aux joueurs de se faire un peu d’argent en réalisant une petite tâche supplémentaire. Les premiers sont assez simples, les derniers sont plus compliqués, comme celui demandant de réaliser une mission sans toucher le cheveu d’un seul garde (même pas un petit calin-étouffement) et sans se faire repérer une seule fois. Le genre de petit challenge qui va vous pousser à recharger 50 fois votre sauvegarde plutôt que tuer ce satané boutiquier qui refuse de quitter son échoppe pour que vous puissiez le dévaliser gentillement. Ensuite, vous allez pouvoir parler aux rats. Bah oui, après les avoir manipulés et vous être transformé en rongeur, c’est logique que vous fassiez un brin de causette de temps en temps. Vous pourrez écouter les pensées d’un groupe de rats quand vous le croiserez, et ils pourront vous donner de précieux indices sur les moyens détournés d'accomplir vos objectifs (où trouver une clé, comment utiliser le réseau d’égouts, etc). Mais soyons honnête, la plupart du temps ils raconteront des trucs qui n’ont aucun sens, ou ils vous détailleront le dernier repas qu’ils ont fait. Un indice, c’est vous qui leur fournissez toute leur bouffe si vous avez décidé d’y aller comme un bourrin.

On se retrouve donc avec la trame principale, les contrats et les indices donnés par des rats pour s’occuper et explorer le niveau, mais ce n’est pas terminé. Chaque zone va également avoir son lot de quêtes secondaires, de la scientifique un peu barjo qui planque des trucs dans sa cave à la petite vieille du coin qui s’inquiète que son mari ne soit pas rentré la veille au soir. On saupoudre tout ça de lettres, bouquins, audiologs et conversations entre les différents personnages, et vous avez de quoi vous amuser pendant un bon moment. Il y a plein de liens à faire dans tous les sens, explorer une maison peut aussi bien vous apporter des infos cruciales à la réussite de votre mission, ou vous donner une vue sur les pensées intimes d’un garde inconnu. Cet effet “intrication de la narration” fonctionne ici à plein régime, tant l’aventure est courte et les différents environnements ramassés sur eux même.
Au final, l'intérêt du jeu se situe une fois de plus dans le titre : est-il possible de tuer l’Outsider ? Si oui, comment ? Et ensuite, qu’est ce qu’il se passe ?
 
Au final, ce stand alone s’adressera aussi bien à ceux qui adorent l’univers et le gameplay mis en place par Arkane qu’à ceux qui ne sont pas familiers avec le travail du studio. Comme a priori, vous appartenez à une des deux catégories, vous n’avez aucune raison de ne pas en profiter dès que vous en aurez l'occasion.
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