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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

​Pagan Online : Blizzard, vous avez dit Blizzard ?

hohun par hohun,  email
 
Franchement, en y réfléchissant, je pense bien que le Diablo-like est mon genre de jeu préféré. C’est vrai quoi, le genre regroupe tout ce que j’aime : dézinguer du streum par dizaines avec deux coups bien placés dans l’espoir de choper du loot épique, ce qui va me permettre, qui sait, de dézinguer du streum par dizaines avec un seul coup bien placé la prochaine fois. La sensation de surpuissance couplée à un syndrome Kinder Surprise, quoi. Du coup, je dois bien avouer que je suis perplexe quand je me rends compte qu’en fait, sorti des Diablo, je joue assez peu à ce genre de jeu.
Remarque : mon PC ayant eu l'outrecuidance de me claquer entre les paluches pendant que je jouais, les captures d'écran présentes dans cette preview ont été honteusement chopées sur mmogames.com.

De nos jours, le monde du Diablo-like semble se diviser en trois : les irréductibles qui faillent néphalem à l’infini sur D3, les Vrais qui sont allés voir sur PoE si l’herbe est plus sanglante, et évidemment les maniaques qui sont toujours sur Diablo 2 après presque 20 ans, vivant dans une espèce de réalité parallèle où le WTC est toujours debout et où le paysage politique français n’est pas ridicule. Les Sacred et autres Torchlight n’ont fait que passer, et il faut bien avouer que la formule a trop souvent tourné en rond.



Or donc il advint que Wargaming se dit : « Nom d’un petit fétiche de l’acte 3, Blizzard perd les pédales avec son Diablol mobile et son Diablo 4 qui existe mais pas trop, l’heure ne serait-elle pas venue de sauter sur l’occasion et d’y aller de mon petit action-RPG ? ». Ainsi naquit, peut-être, Pagan Online. Analysons ce titre : pagan, ça veut dire païen, du latin « paganus », qui peut désigner les non-chrétiens ou encore les non-monothéistes, bref, les adeptes du DIABLE ; et online, ça veut dire que tu vas te taper des latences d’une seconde chaque fois que tu vas bouger un objet dans ton inventaire. Bon, c’est un accès anticipé, y’a encore le temps de résoudre ça.
 

Le Diablo est dans les détails

Dès le lancement du jeu, on ressent intensément la filiation avec Diablo 3. Les mêmes graphismes un peu délavés, le même niveau de détail pour tourner sur les configs de prolos, les environnements familiers… Pour tout vous dire, le seul truc différent, c’est le perso que j’ai choisi, une Harley Quinn à gros seins avec une dégaine digne des pires skins amateur de la fin du 20ème siècle. Vous avez le choix entre 3 héros qui ont chacun un nombre de sorts assez limités comparé à Diablo, et dont le contrôle se fait avec ZQSD. Cela rend le gameplay en théorie super compatible avec une manette, mais celle-là n’est pas prise en charge, tout du moins pour le moment.



Alors vous me direz, trois persos avec 8 coups chacun, c’est pas super varié et on va vite se faire chier, mais le jeu propose en fait plusieurs autres personnages, qu’il faut débloquer avec des fragments qu’on récupère dans les niveaux. Mais pas que : pour tromper la répétitivité inhérente à ce genre de jeu, Wargaming a décidé de multiplier les choses à faire. Ainsi, le scénario ne se déroule pas sur une map continue mais dans une succession de petits niveaux (histoire, défis, contrats) qui, une fois terminés, vous font apparaître un portail vers la base. La base, légèrement pompée sur l’acte 4 de D3, contient tout un tas de marchands et autres ateliers (accessibles directement via l’interface) pour personnaliser votre stuff et votre perso. Bon, évidemment, là encore, si vous avez joué à Diablo 3, vous ne serez pas dépaysés. Toujours est-il qu’entre les nombreuses possibilités de personnalisation et le nombre de missions à faire, chacun y trouvera son compte.
A la vérité, Pagan Online est remarquablement bien fignolé pour une early access. Le jeu pourrait même sortir demain si ce n’était pour ses fonctionnalités encore en développement. Reste qu’on se retrouve avec un sentiment de déjà-vu : tout agréable et dynamique que le jeu soit, ses trop maigres innovations et sa patte graphique un peu trop familière risquent de ne pas déchaîner les passions.
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