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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Gamescom 2019 : premiers coups de poings dans Streets of Rage 4

Frostis Advance par Frostis Advance,  email  @FrostisAdvance
Développeur / Editeur : DotEmu Lizardcube Guard Crush Games
Supports : PC / Xbox One / PS4 / Switch
Faire une suite d’une grande série, 25 ans après le dernier épisode, ce n’est pas chose facile. Mais alors lorsqu’il s’agit de s’attaquer à une légende du beat’em all comme Streets of Rage, c’est encore plus compliqué. Mais Dotemu n’a peur de rien et surf depuis quelques temps sur la bonne vague. Reste à voir si la baston de Streets of Rage 4 fera bon effet.
Annoncé en août 2018, Streets of Rage 4 s’est offert une apparition remarquée à la Gamescom 2019, sur le stand de Dotemu. Et forcément, quand ils m’ont demandé si je souhaitais essayer la tout dernière build du jeu, affalé dans un canapé, je n’ai pas vraiment réfléchi. Il faut dire que je suis un habitué de la série et j’ai une profonde affection pour les 2 premiers épisodes, même si le 3 est toujours plaisant à jouer. Reste que pour ce 4ème opus, Dotemu a su bien s’entourer : Ben Fiquet de chez Lizardcube (Wonder Boy : The Dragon's Trap) s’occupe de toute la partie graphique, tandis que le studio canadien Guard Crush Games (Streets of Fury, qui est vraiment un ovni) a pris toute la partie programmation à sa charge. Et le tout a pris vie avec l’accord de SEGA, puisqu’il s’agit bien d’une suite officielle. Rien que ça.
 
L’histoire se déroule une dizaine d’années après les événements de Streets of Rage 3, mais je n’en sais malheureusement pas beaucoup plus. On retrouve donc évidemment quelques têtes connues, à savoir Axel Stone avec son t-shirt blanc et son jean bleu, mais aussi une belle barbe blonde, accompagnée de Blaze Fielding en jupe et haut rouge, plus veste noire. Et quand j’ai pris la manette en main, j’ai eu l’impression de retrouver de vieux potes. Ça fait toujours plaisir, surtout que ce tout petit relooking reste très fidèle à la série. J’ai aussi eu l’occasion de faire connaissance avec Cherry Hunter, l’un des nouveaux personnages de cet épisode. Et des Hunter, il y en a déjà eu dans la série ! Adam dans le premier, puis son petit frère, Sammy, dans le second et le troisième opus. Vous l’aurez compris, Cherry est la fille d’Adam, mais au lieu de faire carrière dans la police, elle a préféré jouer de la gratte dans un groupe d'electro-rock progressif, ce qui n’est pas un mauvais choix non plus. Notez aussi qu’un quatrième combattant sera dévoilé prochainement.
 
Avant de parler du gameplay pur et dur, attardons-nous un peu sur la partie graphique. Franchement, même si l’annonce de la présence de Lizardcube est forcément rassurante, j’étais tout de même un peu inquiet du résultat final. Peut-être trop cartoon ou trop coloré, je ne sais pas, mais j’avais peur. Et bien je vous rassure de suite, une fois que le jeu s’est lancé devant mes yeux, toutes mes craintes ont disparu. Alors oui, il s’agit encore d’une version alpha puisque le titre ne descendra pas dans la rue avant 2020, et il y aura probablement quelques légères choses ici et là qui vont changer, mais en l’état, j’achète sans aucun problème. C’est blindé de petits détails sympas sur plusieurs plans, les lumières sont présentes sans pour autant nous donner l’impression de marcher dans les rues les plus éclairées de Wood Oak City.


Quant aux personnages, j’ai pu essayer Blaze et Cherry, alors que mon collègue d’une autre rédaction avait choisi Axel. Là aussi, je suis extrêmement rassuré par ce que j’ai vu, à savoir qu’il est toujours aussi simple de péter des bouches à coups de poings et des tibias à coup de latte dans les jambes. On retrouve aussi assez vite ses marques, puisque les animations (peut-être un peu raides, comme à l’époque) sont quasi identiques. Même Axel gueule son « Raaaah » avec un coup de pied sauté. On a même maintenant un bouton pour taper en arrière, une mécanique de coup spécial en plein saut et aussi le wall bounce, qui pourrait se traduire par le fait de bloquer un voyou contre un mur pour lui en même plein la gueule.

Je n’ai cependant pas eu droit d’invoquer les renforts, parce que l’option n’était pas encore disponible dans cette build. Néanmoins, j’ai pu voir les coups spéciaux de Cherry, qui traverse l’écran en riftant comme une rockeuse avec sa guitare, celui de Blaze qui invoque une sorte de mandala hyper puissant, et évidement, Axel qui balance une sorte de coup de poing du dragon.

Je ne peux pas non plus passer à côté de l’exceptionnelle bande son que Dotemu s’est offerte avec à la composition, quelques pointures du milieu. Si vous aimez les musiques de la série Streets of Rage, sachez que les compositeurs de l’époque, Yûzô Koshiro et Motohiro Kawashima, ont resigné pour un tour. Ils sont cette fois-ci accompagnés de Yoko Shimomura (Street Fighter II, Kingdom Hearts, Parasite Eve, Final Fantasy XV), Hideki Naganuma (Jet Set Radio, Super Monkey Ball, Sega Rally 2) et Keiji Yamagishi (Ninja Gaiden, Tecmo Bowl, Captain Tsubasa). Ça ne se voit pas là, mais je viens de tomber de ma chaise. D’ailleurs, ma tête n’a pas arrêté de bouger lors de ma session chez Dotemu, ce qui est annonciateur de bonnes mélodies pour mes oreilles. A noter que ces petits lapins de trois semaines se sont réunis grâce l'excellent Brave Wave Productions, un label qui facilite l’introduction des compositeurs Japonais à l’occident.

Streets of Rage 4 est attendu courant 2020, avec une sortie simultanée sur PS4, Xbox One, Switch et PC. En attendant, je repars me refaire les 3 premiers épisodes en boucle, en me disant que du très bon arrivera l’an prochain. 

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