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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Gamescom 2019 : premiers coups de volant dans Need for Speed Heat

Frostis Advance par Frostis Advance,  email  @FrostisAdvance
Développeur / Editeur : Electronic Arts Ghost Games
Supports : PC / Xbox One / PS4
Attendu au tournant, Need for Speed Heat a passé la ligne d’arrivée de la Gamescom 2019 sans aucun problème, à coups de lumière fluo comme pour rappeler que l’action se déroulera cette fois-ci en Floride. Mais à vouloir trop en faire, Electronic Arts a semble-t-il appuyé un peu trop sur le kit NOS et fonce droit dans le mur.
Absent de l’E3 2019 et dévoilé le 14 août dernier, c’est donc tout naturellement que Need for Speed Heat s’est pointé à Cologne, en driftant comme dans l’excellent Initial D. Pourtant, l’histoire entre ce NFS Heat et moi n’avait pas commencé sur les chapeaux de roues : je n’avais tout simplement pris aucun rendez-vous chez Electronic Arts, la faute à un planning un peu trop chargé. Mais suite à une ouverture dans ce dernier, me voilà parti avec un pass VIP, glané suite à une conversation par sms, en plein milieu de la partie grand public. Et une chose est certaine : je ne suis apparemment pas le seul à aimer les jeux de caisses sans prise de tête puisqu’il n’y avait pas moins de 3h d’attente afin de prendre la manette.

La démo proposée, d’une durée de 30 minutes environ, m’a donné un bon état des lieux, à commencer par la partie garage. Ici, il est possible de faire tout et surtout n’importe quoi. Le tuning est poussé à l’extrême et tout y passe. Mais n’allons pas nous plaindre, nous sommes là pour ça, non ? En tout cas moi, oui. Dès l’entrée dans ce garage je me suis souvenu de ces heures passées sur Need for Speed Underground, à rajouter tout un tas d’options sur mes véhicules. Il est évidemment possible de changer la couleur, d’en mélanger plusieurs en même temps, mais aussi de donner un grain différent passant du mate à l’effet carbon, au dévalé dégueulasse façon Majorette. Une fois choisi, on peut passer aux vitres, à certaines parties de la carrosserie, sur les pneus, jantes, freins, par choque, bas de caisse, ailerons, etc. Fin du fin, il est possible d’écrire FACTOR sur la plaque d’immatriculation et ça, c’est signe d’un excellent jeu (enfin, normalement).

Enfin, si on peut tuner notre voiture, les développeurs nous laissent aussi le choix de jouer aux Sims avec la customisation d’avatar. Dans la démo, cela ne servait pas à grand-chose, mais je suppose que dans le jeu complet, notre personnage s’intègrera parfaitement dans les différentes vidéos du scénario. Après tout, pourquoi est-ce que l’on passerait du temps à acheter des chaussettes vegan à notre perso, si ce n’est pour les voir dans les vidéos ? Et quand je dis acheter, c’est vraiment acheter. En effet, il semble que les développeurs aient pensé que glaner de l’expérience ne serait pas suffisant. Il faudra donc aussi gagner de l’argent (ou en dépenser en micro-transaction aussi ?), afin de s’offrir tout un tas de customisations. Ça sent le grind à plein nez, et ce n’est pas forcément le but d’un jeu de course arcade.

Pour ce qui est de la conduite, ce Need for Speed Heat ne change pas trop la donne depuis que Ghost Games est à la tête du développement Les fans de Need for Speed Rivals (2013), Need for Speed (2015) et Need for Speed Payback (2017) seront probablement aux anges. Tandis que les autres, comme moi, détournent le regard dans le rétroviseur, se souvenant des époques EA Black Box et Criterion Games. Le véhicule colle au bitume, l’assistance à la conduite est ultra poussée et il suffit de garder l’accélérateur à fond pour terminer la course sans trop de problèmes. Enfin... j’en ai eu quelques-uns, des problèmes.

Ma première course s’est effectuée sous le soleil chaud de Palm City, faisant furieusement penser à Miami. Couleurs vives, soleil éblouissant, détails à leur maximum, le Frosbite Engine démontre encore une fois qu’il en a sous le capot. Course de jour oblige, la légalité est dans la place (cf. le scénario du jeu). De ce fait, j’ai eu le droit de faire le foufou pendant 3 tours avant de serrer le frein à main. Et c’est à ce moment que j’ai commencé à faire « non » de la tête. Que les adversaires soient un peu bourins dans leur conduite, pourquoi pas. Après tout, c’est un jeu d’arcade, c’est un peu la guerre de la rue, donc ça tient. J’ai donc dû adapter ma conduite pour passer en mode Fast and Furious, la main gauche sur le volant, tandis que la droite passait les vitesses avec un bruit bien trop mécanique. Même Vin Diesel serait fier de moi. Et puis, il suffit d’une petite tape sur le cul pour qu’ils dégagent de mon champ de vision. Le problème étant que je ne voyais pas grand-chose à l’action. En vue capot, c’est une bouillie de pixels qui s’offre à nous, mélangeant la fumée des pneus, les effets de soleil, les étincelles et tout le tralala. C’est tout simplement dégueulasse, je n’ai pas d’autre mot. J’ai même été obligé de passer en vue « 3ème voiture » afin d’y voir plus clair. Mais même là, l’action est restée assez brouillonne.

A noter aussi un autre détail important : rien ne vous arrêtera, vous et les adversaires. Concrètement, si jamais vous foncez droit dans un palmier, un poteau, un lampadaire, un mini mur en ciment, des plots, ou n’importe quoi d’autre, ces éléments de décors feront un joli vol plané pour atterrir un peu loin, sans jamais freiner votre vitesse. Du coup, pourquoi s’embêter à prendre les courbes, quand il suffit de foncer tout droit ?

Une fois terminée, je suis passé à une course de nuit, courses qui, à Palm City, sont illégales. Il y a donc des flics positionnés un peu partout sur la map et la course se déroule en monde ouvert. Enfin, pas vraiment, puisqu’il est obligatoire de passer les checkpoints, tout en esquivant l’autorité. Une formalité puisqu’il suffit d’avoir une ligne droite assez longue pour les semer d’un coup de kit NOS bien dosé. Comme ce dernier se régénère (comme la vie dans Call of, normal), on peut en user et abuser. Et puisque tout est déjà flou, cela ne change pas grand-chose. 

Need for Speed Heat fera vrombir son moteur dès le 8 novembre 2019 sur PC, PS4 et Xbox One, et on est en droit de se demander si EA a déjà joué à son jeu… Mais j’ai déjà hâte d’y rejouer dans de meilleures conditions : affalé sur mon canapé, le son bien fort et le caisson de basse pas loin. Peut-être que cela passera bien mieux que debout, avec un petit écran pas forcément bien réglé.
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