Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

E3 2018 : premiers rats dans A Plague Tale : Innocence

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor
 
Déjà présentée au What's Next il y a quelques mois, la démo de gameplay d'A Plague Tale : Innocence faisait de nouveau l'objet d'un hands off sur le stand de Focus, présenté par les développeurs d'Asobo Studio. Au programme : des rats, des rats et encore des rats. Je préviens, au cas où vous auriez une petite phobie.
La démo est en fait le début du cinquième chapitre du jeu et démarre dans une barque avec le personnage principal, Amicia, son petit frère Hugo dont elle prend soin, et un troisième gamin qui leur sert de guide. Après un petit dialogue, l'équipée débarque au pied d'un aqueduc et entreprend de le remonter pour rejoindre la ville la plus proche. Manque de bol, sur le chemin se trouve un champ de bataille récent, jonché de cadavres et donc pullulant de rats. Car A Plague Tale se déroule en pleine crise de la fin du Moyen-Âge, entre Guerre de Cent Ans et peste noire, permettant à une marée de rats de déferler sur les campagnes.

Et quand on dit une marée, ce n'est pas une expression. L'argument massif du jeu, et qui est très impressionnant à voir tourner, c'est cette multitude de rats grouillant à l'écran, comme si c'était une masse informe se répandant sur le sol à la manière d'un fluide. Les rats craignant le feu, la mécanique principale de la démo consistait à faire refluer la marée avec des torches, des fagots, des feux de camps, etc. ce qui a permis de bien se rendre compte du comportement des bestioles. L'effet à l'écran est saisissant.

D'autant plus qu'A Plague Tale est par ailleurs franchement joli, avec des effets de lumières et un sens de la mise en scéne acérés. La découverte progressive du champ de bataille, avec l'ambiance qui bascule petit à petit de la balade champêtre à la vision d'horreur, est certes assez classique mais néanmoins efficace, tout comme l'apparition des premiers rats qui explosent le cadavre d'un cheval façon Alien. Vu le contexte historique et les héros (des enfants se débrouillant seuls) choisis, vous aviez de toute façon déjà compris que le jeu ne respire pas vraiment la joie de vivre.

Ca c'est pour la forme. Sur le fond, le jeu se présente comme une aventure mêlant un peu d'action avec de l'infiltration. On incarne principalement Amicia, Hugo étant autant un PNJ à protéger qu'une aide indispensable pour avancer. En fait, la sœur prend en charge le frère dans toutes les situations où il serait illogique qu'un enfant de 5 ans soit autonome, et le Moyen-Âge d'A Plague Tale n'en manque pas. Ainsi, on a pu voir des moments où Amicia laissait Hugo près d'une torche le temps d'aller chercher des ressources ou de dégager le chemin, et un autre où Hugo participait à la résolution d'un puzzle. A noter que si on laisse Hugo trop longtemps tout seul, il finit par réclamer sa sœur et attirer les rats à lui, déclenchant un game over.

De ce qu'on en a vu, A Plague Tale est presque un jeu d'énigme et de cache-cache. Il faut aller de A à B, mais des rats ou des humains vous en empêchent : il va falloir combiner les différents éléments interactifs pour réussir à traverser. Le feu repousse les rats donc il faut trouver comment en allumer ou en transporter un en manipulant divers éléments en bois (fagots, torches, trébuchets, etc.), et les cadavres frais attirent les rats qui ne s'occuperont plus de vous. Amicia dispose d'une fronde et peut tirer des pierres ou des projectiles incendaires, qu'on crafte avec les ressources ramassées à droite ou à gauche. 

Et il faut parfois se déplacer discrètement dans le dos des gardes, ou bien les tuer quand on n'a pas d'autre choix, en leur tirant dans la tête ou en permettant aux rats de les bouffer tout cru. Certes, les gardes sont parfois un peu aveugles ou un peu sourds, mais on tolère ça dans les Assassin's Creed depuis 10 ans, on peut bien le faire aussi pour un projet de moindre envergure. 

En parlant de tuer les gardes, la démo se terminait par la fameuse séquence où Amicia et Hugo avancent, torche à la main, et repoussent inéluctablement les rats devant eux, en direction d'un pauvre bougre bloqué par une grille. Pour avancer, on n'a d'autre choix que de le tuer indirectement. Ce qui donne le ton d'une histoire qu'on a très envie de suivre. D'autant plus qu'une rapide discussion avec les membres de l'équipe nous a appris que le jeu aura des séquences un peu différentes, n'impliquant pas toujours les rats.

A Plague Tale dispose d'un argument massue, sa multitude de rats affichée à l'écran avec une fluidité et un rendu impressionnants, le tout accompagné d'une ambiance et d'une mise en scène impeccables. On est d'autant plus curieux de découvrir ce que le jeu a encore à proposer.
Rechercher sur Factornews