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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

[E3 2017] Premiers cris dans Outreach que personne n'entendra

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Depuis Gone Home, les simulateurs de promenade en première personne se sont multipliés. La recette est souvent la même : un monde inhabité, un univers qu'on découvre avec des notes et des enregistrements audio, un mystère à déchiffrer, un événement dramatique...

Outreach reprend globablement la formule avec une différence majeure : le jeu se passe en gravité zéro dans une station spatiale soviétique. Les développeurs de Pixel Spill ne parlent d'ailleurs pas de walking simulator mais de floating simulator.


Les quatre développeurs londoniens de Pixel Spill sont fans d'Histoire et de SF. Avec Outreach, ils voulaient créer un jeu dans l'espace avec un contexte réaliste. Le jeu se passe donc dans une station spatiale de l'ex-URSS (genre Mir) en 1986. Forcément quelque chose a mal tourné et on va essayer de comprendre quoi. Le producteur du jeu James Booth a cité comme inspiration la théorie des cosmonautes perdus selon laquelle l'URSS aurait envoyé des hommes dans l'espace avant Yuri Gagarin mais qu'ils n'ont pas survécu et que le gouvernement a étouffé l'affaire.

A La Poursuite D'Octobre Rouge est aussi cité comme inspiration pour le fait que les russes jouent à la fois le bon et le mauvais rôle. James Booth veut d'ailleurs pousser l'aspect russe assez loin : en plus de jouer des russes, le jeu sera doublé en russe et le compositeur de la BO a fait venir de Moscou des synthétiseurs d'époque. Quelqu'un a du voir les stats du nombre de joueurs russes sur Steam... Wink wink



Le gameplay consiste donc à évoluer dans la station spatiale. Il n'y a pas de jetpack. Il faut se pousser pour aller d'un endroit à un autre et s'arrêter au bon moment pour ne pas rebondir comme un con. On peut aussi contrôler le roulis et attrapper/utiliser des trucs. Au début les choses se passent bien vu qu'on est à l'intérieur de la station. On regarde des photos de famille, on écoute un enregistrement, on reboote un système, on joue à un clone de Pong... L'ambiance est posée mais un peu oppressante notamment à cause de l'effet fish eye du casque du héros. On apprend qu'un femme de l'équipage a été mise à l'écart mais la station semble vide.

Puis on fait une sortie dans l'espace. Pour évoluer à l'extérieur, il faut s'élancer d'un point d'accroche à un autre et l'attraper au vol. Si on se rate, on se met à dériver lentement mais surement dans le vide sans possibilité de retour et le héros panique en comprenant qu'il va mourir. Cette séquence est très stressante mais heureusement, les points de sauvegarde sont assez réguliers. C'est aussi l'autre différence avec les walking simulators : on peut crever dans Outreach. Graphiquement le jeu est superbe grace au talent des artistes et à la puissance de l'Unreal Engine 4 qui est en train de devenir le moteur de choix des indies.
Cette démo d'Outreach était courte mais suffisamment longue pour avoir envie d'en savoir plus. Ne faites quand même pas trop de recherches : le jeu ne durera qu'entre deux et trois heures. Il sortira fin 2017 sur PC avec Gambitious à l'édition
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