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Découverte vidéo : WRC 9 FIA World Rally Championship (PS5)

billou95 par billou95,  email  @billou_95
L'une des plus grosses franchises de l'éditeur Nacon s'offre le luxe d'une grosse mise à jour sur les consoles de nouvelle génération et de profiter pourquoi pas des ajouts de celles-ci. L'occasion pour nous de faire un break après le beaucoup trop arcade DIRT 5 (on y reviendra) et de se repencher sur une licence qu'on a délaissée depuis beaucoup trop longtemps dans une petite découverte en vidéo.
Et alors comment elle tourne, cette mise à jour next gen de WRC 9 ? Si on s'arrête strictement à la technique, il y a du bon... et du moins bon. Tout d'abord, le jeu tourne à 60 images par seconde et ça c'est déjà très bien. En plus, ses chargements profitent du SSD des nouvelles consoles et n'excédant que rarement les 5 secondes. Dans notre version PS5, les développeurs ont pris le temps d'implémenter les fonctionnalités de la Dualsense à savoir les retours haptiques et les gâchettes adaptatives. Les vibrations sont assez légères dans l'ensemble et permettent de ressentir l'aspérité du terrain arpenté, pas plus. En ce qui concerne les gâchettes, si on était un peu déçus de notre toute première prise en main, le boulot effectué par KT Racing est finalement à la hauteur des possibilités offertes par l'accessoire de Sony. Dès qu'on prend en main une cylindrée capricieuse comme la Lancia Rally 037 de 82, on sent une résistance à mi-course de la gâchette qui n'était pas présente sur la trop sage Ford Fiesta WRC.

Dès lors qu'on reste dans le roster rétro, on sent de petites différences dans la gâchette en fonction du véhicule piloté. Mais c'est lorsqu'on prend beaucoup de dégâts qu'on apprécie les moteurs de la gâchette en fonctionnement. Après 15 minutes pénibles sur les routes sinueuses de Monte-Carlo, on a terminé une spéciale avec un embrayage en vrac et ça se ressentait vraiment dans une gâchette endurcie qu'il fallait marteler en poussant fort pour avancer. On en a même eu mal aux doigts après notre session. Un bon point qui balaye quelque peu une technique qui manque d'audace sur PS5. Les changements de niveau de détail sont notamment visibles en course, alors qu'on est censé être concentré sur ce que nous raconte notre copilote. Le feuillage des arbres et des buissons change à moins de 50m du véhicule, on se demande si les développeurs n'auraient pas pu faire un effort à ce niveau-là. De même, d'étranges effets d'escalier viennent gâcher un peu le plaisir des courses sur surfaces mouillées.

Pour le reste, le portage est tout de même très correct. Honnêtement, on avait boudé WRC depuis le 5e épisode qui n'était pas à la hauteur de ce qui se faisait chez la concurrence (DIRT Rally). Mais en 2020, le titre répond bien, est techniquement au point et offre en prime un mode carrière complet, bien qu'il n'innove pas depuis l'édition 2019. On y retrouve tout de même la gestion de l'équipe, les recrutements, sponsors et même des arbres de compétences qui peuvent apporter des bonus (temps de réparation raccourci entre les spéciales, meilleurs gains de popularité auprès des constructeurs, etc.). Au niveau de la conduite, les transferts de poids fonctionnent bien, les voitures sont un peu moins légères que dans nos souvenirs. Les tracés sont nombreux et intéressants. Hélas, impossible de tester le mode multijoueur vide lors de notre session de stream... D'ailleurs, trêve de bavardages, on vous laisse découvrir notre session de jeu ci-dessous.

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