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ACTU

Microsoft n'a pas terminé ses courses

Frostis Advance par Frostis Advance,  email  @FrostisAdvance
 
​Si Satya Nadella n’est pas forcément une personne très connue du grand public, il n’en reste pas moins le CEO actuel de Microsoft, depuis 2014. Du haut de ses 53 ans et de son expérience monstre dans le groupe de Redmond, Satya ne change pas de cap depuis qu’il est dans le fauteuil de big boss : il faut changer la culture d’entreprise de Microsoft, automatiser certaines choses, passer par de l’open source pour d’autres, être à fond dans le cloud avec Azure et si besoin, racheter des entreprises pour grossir de façon inorganique.

Et c’est exactement ce mot qu’il a employé lors d’une récente interview chez CNET. Pour lui, racheter des technologies et autres sociétés est normal, et même plus logique que de tenter de partir de zéro. C’est exactement avec cette philosophie qu’il fonctionne avec la branche Xbox de Microsoft. Et pour cela, il laisse les mains libres à Phil Spencer quand il s’agit de s’offrir quelques studios pour faire grossir la marque Xbox, avec actuellement pas moins de 23 studios internes composant la société Xbox Game Studios. Et mine de rien, ça commence à faire du monde.

Au début, Microsoft a été calme, en fondant Turn 10 en 2001, puis 343 industrie en 2007, tout en rachetant au passage Rare en 2002, histoire de mettre la rage à tous les Nintendo fans qui s’attendaient plutôt à ce que le plombier sorte le chéquier en premier.

Il faut en suite attendre 2014 pour que Microsoft passe la seconde avec le rachat de The Coalition en même temps que la licence Gears of War, mais aussi de Mojang Studios et son Minecraft pour la modique somme de 2,5 milliards de dollars. C’est d’ailleurs l’un des premiers chèques que Satya Nadella a signé.

Parce qu’ensuite, il s’est lâché. Surtout avec l’échec de la Xbox One face à la PlayStation 4 et la Nintendo Switch. Il fallait que Microsoft soit véritablement armé pour la prochaine génération, tout en capitalisant sur les licences maisons.

En 2018, c’est pas moins de 7 studios qui intègrent la maison au X vert, avec Undead Labs, Compulsion Games, Playground Games, The Initiative, Ninja Theory, Obsidian Entertainment et InXile Entertainment. Du lourd, suivi en 2019 par la fondation de World’s Edge et le rachat de Double Fine Productions. Et en 2020, alors qu’on pensait que Microsoft allait se calmer, on apprend que l’ogre a encore faim… en s’offrant ZeniMax Media, donc : MachineGames, id Software, Arkane Studios, Tango Gameworks, Bethesda Softworks, Zenimax Online, Roundhouse Studios et Alpha Dog Games. Du lourd, pour un package pesant 7,5 milliards de dollars.

Mais pensez-vous sérieusement que Microsoft et Satya Nadella ont terminé les courses ? Il semblerait qu’il reste de la place dans le frigo et Satya explique dans le calme que tout n’est pas terminé, que Microsoft réfléchit déjà aux futurs rachats possibles, afin de faire grossir Xbox Game Studios, mais aussi et surtout pour être certain de donner de quoi manger au Xbox Game Pass, la nouvelle poule aux œufs d’ors de Microsoft avec ses millions d’abonnés. Comme Netflix pour ses séries, Microsoft doit acheter des licences et studios. Néanmoins, il ne s’agit pas de racheter et d’intégrer totalement les studios. À ce propos, Satya et Phil sont assez clairs, le but étant de laisser de la liberté aux studios, tout en veillant à ce que les jeux sortent en temps et en heure.
 
Reste maintenant à savoir ce que Microsoft pourrait s’offrir. Ça parle fortement de SEGA depuis quelques mois et cela pourrait combler le manque de jeux japonais de Microsoft, même s'il faudrait convaincre les actionnaires de vendre des parts à une boîte américaine. Pas certain que ça passe. Par contre, Asobo Studio, le petit studio français pourrait très bien être absorbé, ce qui serait logique vu le travail effectué sur Flight Simulator et le fait qu’il va falloir assurer le SAV.
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