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TEST

Voodoo Vince

Joule par Joule,  email  @j0ule  
Les jeux de plate forme sur Xbox se compte sur les doigts de la main d’un manchot. Entre l’arlésienne Tork, des Blinx et Vexx très moyens, il n’y a guère que Rayman 3 et ToeJam & Earl III pour tirer leur épingle du jeu sur la machine de Microsoft. C’est pour cela que le géant américain tente de réagir avec ce Voodoo Vince.

Vince est une poupée vaudou rafistolée de toutes parts. Sa maîtresse Madame Charmaine est enlevée par l’infâme Kosmo surnommé L’Impénétrable. Prenant son courage à deux mains, plutôt à deux vieux bouts de chiffons, Vince va donc devoir parcourir la Nouvelle Orléans à travers des niveaux comme les rues de la ville au carnaval en passant par les sous-sols ou la crypte. Vince devra dans chacun d’eux récupérer divers items, abattre du monstre délirant et résoudre des énigmes simplistes avant d’affronter un boss loufoque. Un schéma somme toute assez classique pour un jeu qui ne se le prétend pas.



Déjà-vu


En effet, le gameplay est annoncé comme la grosse innovation du soft : se faire mal pour détruire ses ennemis. L’idée est sympa, mais dans la pratique il n’en est rien. En effet, la maniabilité et le gameplay en reviennent à ce qu’il se fait de plus classique dans le genre. On aura donc droit à du déjà-vu chez Rayman ou avec ToeJam et Earl. Attention cependant, le jeu est loin d’être raté. La prise en main est aisée et la jouabilité ne souffre d’aucun défaut majeur, même si le tout manque fatalement de surprise et de variété. On regrettera également une durée de vie assez courte et une « rejouabilité » nulle, le jeu étant on ne peut plus dirigiste.



Oh oh oh oh, jolie poupée


Niveau réalisation, peu de reproches peuvent être faits : de la modélisation aux textures en passant par la palette de couleurs, tout a été créé avec soin et qualité. Comme pour le reste du jeu, le design général manque d’originalité malgré une petite poignée de personnages vraiment attachants, à commencer par le héros. La bande son n’est pas en reste grâce à des musiques bien jazzy et des doublages fort à propos. Enfin, signalons que ces dialogues servent un humour omniprésent qui touche souvent au but en évitant d’être lourd. De quoi passer un bon moment de détente en somme.

Si Voodoo Vince est loin d’être mauvais, il lui manque pas mal d’éléments pour devenir un grand jeu. Il aura tout de même l’avantage de faire passer un court moment d’humour drôle et de gameplay déjà-vu mais efficace dans un univers coloré. C’est déjà pas si mal, mais en cette fin d’année chargée en hits, ça risque fortement de ne pas suffire.

SCREENSHOTS

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