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Un voisin d'enfer

Joule par Joule,  email  @j0ule  
Jowood pense aux lassés des FPS, blasés des RTS et autres allergiques aux RPG qui veulent un peu sortir de la routine de leurs jeux PC. En effet, s’il ne suit pas la mode du déluge de polygones, Un voisin d’enfer se targue d’un gameplay amusant et rafraîchissant. On ne demande que ça avec cette chaleur.

Bad People


Woody, agacé par son voisin, décide de participer à l’émission de télé-réalité Un voisin d’enfer. Il devra ainsi devant les caméras nuire à son voisin en lui tendant pièges et autres farces pour faire monter l’audience et gagner quelques prix. Dans le concept, Un voisin d’enfer rappelle quelques vieilleries d’action réflexion sur Amiga. L’appartement du voisin est représenté en 2D vue de côté, ce qui fait que l’on peut toujours garder un œil sur le voisin lorsque l’on commet ses méfaits. Les graphismes collent parfaitement à l’ambiance bon enfant matinée gags bien lourds. La 2D est bien léchée et la digitalisation des personnages leur confère un aspect pâte à modeler tout à fait réussi. Leurs animations sont également très bien réalisées.



Farces et Attrapes


La jouabilité est on ne peut plus simple : tout se joue en click and play. On inspecte différentes commodes et placards pour récupérer des objets que l’on doit placer et assembler aux endroits généralement prévus à cet effet. Faire péter les œufs dans le micro-ondes, remplacer une bougie d’anniversaire par un pétard, poser délicatement le savon sur le sol de la salle de bain, gribouiller le portrait de la mère du voisin… Les gags se ramassent à la pelle. En revanche, il sera plus intéressant (et plus gratifiant question audimat) d’enchaîner les canulars : faire manger des billes de savon au voisin, alors que la savon traîne dans sa salle de bain et que ses toilettes sont bouchés sera assez fun. Bien sûr, il faudra à chaque instant éviter de croiser le voisin, sous peine d’une bonne rouste et d’un Game Over bien mérités.



Répétition générale


Bien évidemment, Un voisin d’enfer garde les défauts inhérents à ce genre un peu oublié. Tout d’abord, la répétitivité de l’action est exacerbante. On se retrouve constamment dans les mêmes pièces (fatalement, puisque c’est toujours la maison du voisin), ce qui engendre qu’à chaque nouveau niveau, les gags se répètent inlassablement. Bien sûr, chaque saison offrira son lot de nouvelles pièces à découvrir, mais ne diversifiera en rien le gameplay. Vraiment frustrant. Quand bien même le joueur passerait outre cette lacune, la durée de vie d’Un voisin d’enfer est ridicule, puisqu’une après midi ou deux devraient suffire à en faire le tour complet. Des énormes défauts qui viennent ternir un tableau qui s’annonçait pourtant réussi.

Malgré son prix attractif, Un voisin d’Enfer ne devrait convaincre que les nostalgiques et fans du genre en manque ces temps-ci. La faible durée de vie et la répétitivité de l’action devraient rebuter les autres. Dommage, car la plupart des ingrédients étaient présents ...

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