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Sportsfriends : un jeu multihumain

Hell Pé par Hell Pé,  email

Hokra


Hokra est un jeu que son créateur, Ramiro Corbetta, décrit comme un jeu de sport, mais conçu pour ceux qui ne s’intéressent pas trop au sport. (devinez à quel moment cette critique aurait pu s’arrêter)

A priori, “un jeu de sport qui ne ressemble pas à un vrai sport”, ce pourrait être le résumé des autres jeux de Sportsfriends, qui en fin de compte partagent la même mission : intéresser des gens qui ne s’intéressent pas trop aux jeux multijoueurs. Mais là où Hokra se distingue des trois autres (en plus d’être visuellement ingrat), c’est qu’il est le seul à véritablement ressembler à un jeu de sport. BBB se joue un peu comme Smash Bros. et Pole Riders se joue un peu n’importe comment ; Hokra se joue comme un jeu de foot pour Atari 2600. Un seul bouton sert à tirer la balle ou à la piquer à votre adversaire, voire à paralyser ce dernier si vous avez maintenu l’Unique Bouton enfoncé. Les subtilités qui en découlent prendraient un temps fou à être énumérées, alors qu’on peut simplement les résumer par les mots “football” ou “hockey”, ce qui est admirable pour un jeu se jouant avec un Unique Bouton, et dont les parties se décident en un Unique Point.
 
L’Unique Point sera décerné à votre équipe (le jeu ne se joue qu’à 2 contre 2) si vous parvenez à garder la balle dans votre zone plus de (?) secondes, pas nécessairement consécutives. Votre zone est de la couleur de votre équipe. Lorsque la balle se trouve dessus, une jauge sombre remplit peu à peu la zone. Dès que la balle quitte la zone, la jauge stoppe. Dès que la jauge a rempli toute la zone, le point vous est décerné. D’autres zones peuvent vous bloquer ou vous ralentir selon les terrains. Et dans la tradition de vieux jeux comme comme Battle City qui reposent sur des terrains reconfigurables à l’infini, Hokra inclut un éditeur de terrain, qui vous permet de poser les zones où vous voulez.


Regardez des gens jouer à Hokra sur Soapbox on MSN Video, et vous constaterez qu’il poussent des cris d’espoir et des “noooon !” amusés à un rythme très élevé, bien plus élevé que celui auquel est marqué l’unique point de chaque partie. C’est là la marque d’un grand jeu multijoueur. Tout comme Barabariball et Super Pole Riders, tout comme le football (le vrai sport, pas les jeux vidéo) Hokra est conçu pour empêcher les joueurs de marquer trop de points. Le plaisir de jouer ne vient pas de l’accumulation du score, mais du lent et tortueux processus pour marquer : des contorsions en équilibre précaire de Super Pole Riders au lent naufrage du ballon de BBB, en passant par cette zone-jauge qui se remplit, et cette musique qui monte avec elle en intensité, dans Hokra. Ces trois jeux suspendent leurs enjeux au bout d’un fil, et chaque partie peut se retourner à la dernière seconde ; non parce que vous venez de trouver une carapace bleue ou de tomber sur la case "Chance Time", mais uniquement grâce à votre adresse, votre sens de l’observation, en un mot (anglais) : votre skill. Et ça, si c'est pas la marque d'un grand jeu tout court, je m'appelle D.Cage et on m’a donné la Légion d’Honneur.
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