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Soldier of Fortune : Pay Back

Shua par Shua,  email  @shuazor
Cauldron est un studio slovaque et coupable depuis sa création en 1996, de plusieurs catastrophes vidéoludiques telles que Gene Troopers ou dernièrement History Channel's : Civil War. L'un est un FPS où les ennemis meurent en pétant, l'autre met en scène la guerre de Sécession et a été développé en un temps record de six mois.

Disponible depuis quelques jours en France, Soldier of Fortune : Pay Back n'a pas subi de traitement de faveur, et vient donc plomber une licence sans nouvelles depuis 2002 et le très moyen Double Helix.

Walker Texas Soldier


Dans Soldier of Fortune : Pay Back, vous n'incarnez plus l'ami moustachu John Mullins mais un dénommé Thomas Mason, mercenaire texan de 18 ans, envoyé sur terre pour sauver le monde en traquant une par une les grandes figures du terrorisme mondial. En somme, un scénario qui rappelle celui de Painkiller puisqu'il n'est que prétexte à buter Chinois, Arabes, Russes, Anglais, Africains et même Irlandais. Un massacre qu'il vous faudra essuyer durant les 4 heures et 14 niveaux de la campagne solo.

C'est donc grâce à la magie d'une réalisation slovaque bâtie de temps de chargements et de synopsis, que Thomas Mason se rendra un peu partout pour secourir des politiciens VIP, nettoyer des campements ennemis et faire exploser des canalisations d'eau.

Soldier of Failure


Soldier of Fortune 3 est un mélange de lignes droites et de virages, parfois encombrés par des caisses en bois et autres bidons d'explosifs. Soit dit en passant, vos adversaires n'ont rien d'un obstacle dans la mesure où ils courent devant votre crosshair et rechargent en vous attaquant à coup de crosse. Ce sont d'ailleurs les deux seuls procédés qu'ils emploient pour vous éliminer : la mise à couvert ou encore le contournement de votre position étant incompatible avec le level design "couloiresque" dans lequel vous êtes forcé d'évoluer.

Pire encore, Cauldron et Activision n'ont pas su réitérer ce que les types de Raven Software avaient fait de ses prédécesseurs : un système de démembrement qui pouvait rendre le jeu divertissant, et un multijoueurs équilibré et speed, sachant faire la part des choses entre Urban Terror et un certain Counter-Strike. Dorénavant, il ne reste qu'une gestion des démembrements pauvres et rendant possible le sectionnement en deux d'un ennemi grâce à un coup de couteau approximatif, sans hurlements ni pleurs, et d'un multijoueurs aussi basique qu'il soit en Capture the flag, Deathmatch et Team deatchmach. Ce dernier reprend 4 cartes et les armes de la campagne solo, et sans équilibrage de ses dernières, il n'est pas rare de débarquer sur des serveurs où 90% des joueurs sont équipés de lance-grenades aux effets ravageurs.

Pay(me)back


Pour le faire gentil, on évitera de trop en dire sur les musiques, bruitages et dialogues, bugs de scripts et de collisions ou encore de ses graphismes à faire fondre les yeux. Autant de défauts et clichés qui prendraient trop de temps à énumérer plus en détail et qui s'entassent vulgairement telles le produit d'un repas savoyard dans les commodités défectueuses d'un bar à pute roumain.

Alors pourquoi est-il si difficile de dire du bien de Soldier of Fortune 3 ? Les signes d'un portage de la version console sur PC donnent une majeure partie de la réponse, mais le budget déployé par Activision en plus des compétences de Cauldron Entertainment n'ont à l'évidence, pas été à la hauteur de ce que pouvaient espérer les joueurs suite à son annonce en Juin 2007.

Soldier of Fortune : Pay Back est un foetus qu'Activision s'est judicieusement empressé à faire sortir du ventre de ses développeurs, pour éviter de nous faire croire trop longtemps au miracle.

SCREENSHOTS

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