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Singles

Zoup par Zoup,  email
Les Sims c’était super. Quand on a une vie misérable, réussir sa vie par procuration c’est toujours plaisant et devenir astronaute avec plus de 20 amis n’est pas donné à tout le monde ! Bon, bien sûr fallait les faire bouffer, se divertir, chier, et encore bouffer mais il manquait surtout une chose : LE CUL ! Oui le cul, le vrai, avec des poils et des zizis dedans.
Et pour traiter de ce thème pour le moins passionnant, qui de mieux que les Allemands ? C’est donc nos voisins Outre-Rhin de Deep-Silver qui s’y collent avec Singles, un Sims-like à la sauce pr0n.

Les Colocataires



Contrairement aux Sims où on pouvait, si on le souhaitait, jouer un personnage seul ou une petite famille, Singles nous impose l’utilisation de caractères prédéfinis. Ca va du sportif libéré à l’intello un peu plus coincée (mais qui va quand même se lâcher hein, vous inquiétez pas). Il faudra donc en choisir deux afin de créer votre couple de colocataires. C’est là qu’intervient une subtilité très intéressante : vous pouvez faire des couples homme-femme bien sûr mais également homme-homme et surtout... femme-femme. Hahaha ! Et là tout est dit, vous vous devez de courir acheter ce jeu.



Si vous connaissez la production de Will Wright, vous ne serez pas dépaysés, le principe et l’interface sont ici rigoureusement les mêmes (mode construction, système de barres de besoins, etc.). Un point positif cependant, l’environnement et vos colocataires sont entièrement réalisés en 3D et sont plutôt plaisants à regarder (les textures mammaires sont superbes). On sent cependant que ça manque un peu d’optimisations, le jeu est très gourmand en ressources et il faudra probablement viser au dessus du 1.4 GHz, 512 de RAM et GeForce 3 pour jouer confortablement.



« Montrez-moi ce sein... »



On passe rapidement sur l’aspect rébarbatif de ce genre de simulation d’humains pour passer à ce qui nous intéresse tous : le sekse. Ben oui, regarder des gens mettre 3 plombes pour aller vider la poubelle c’est vite barbant et le temps défile bien trop vite pour qu’on ai le temps de faire ce qu’on veut. Son cousin gentillet de chez Maxis avait d’ailleurs le même problème : si vous arrivez à manger, vous laver et réparer le frigo dans la même soirée c’est le bout du monde.



L’aspect « relationnel » du jeu est en effet bien plus motivant. Si les possibilités d’interaction entre vos deux colocataires (des femmes dans mon exemple bien évidemment) sont au début très limitées, vous finirez rapidement par en débloquer des bien plus croustillantes en faisant augmenter la barre d’érotisme à la manière d’un RPG sexe. Ca va commencer avec des papouilles saphiques à la M6 pour finir avec du hardcore fetish bulgare underground. Bon j’exagère un peu mais y a quand même des poils ! Ils sont forts ces Allemands.



« Ich habe Lust meine Zunge zwischen deine Schenkel zu gleiten »



L’objectif du jeu devient alors unique : les faire copuler. Alors, on s’amuse bien pour y arriver (quitte à passer pour un pervers) et ce malgré les tâches répétitives à accomplir en parallèle, mais une fois ce but atteint on s’emmerde sévère. Sachant qu’il faut compter 5-6 heures pour qu’elles daignent enfin baiser ensemble, c’est plutôt fâcheux. Ce n’est pas la gestion des carrières de vos deux demoiselles qui va sauver la mise, il doit être impossible de se faire virer et les payes sont énormes. Reste alors à améliorer son appartement de prolétaire en loft luxueux avec l’argent amassé. Mais à quoi bon faire un 100m² avec piscine si vous n’avez déjà pas assez de temps pour vous laver et commander une pizza ? Eh bien ça sert à rien pardi ! *Bing !* poubelle.

Si l’amusement est bien présent lorsqu’on découvre le jeu, il suffit malheureusement d’une pincée d’heures pour en faire le tour. Avec un prix de vente fixé à 15€, le jeu de Deep Silver aurait pu être intéressant, mais 37€ c’est bien cher payé pour se gigoter la nouille. Sa durée de vie limitée et son manque d’innovation ne font pas de Singles un grand jeu, c’est certain, mais quel plaisir que de tâter du téton teuton !

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