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Red Shark

Sonny par Sonny,  email
Red Shark, c'est un peu comme un cheveu sur la soupe : ça prend par surprise et ça donne limite envie de gerber. À défaut d'un haut les coeurs, G5 Software nous offre un triste haut le coeur avec ce jeu qui semble tout droit surgi du passé... et lorsque l'on connait le "scénario", on a presque l'impression d'avoir affaire à une mauvaise plaisanterie.

C'est narporte quoi



Le scénar' est clairement l'oeuvre de dangereux déséquilibrés, une sorte de mixture surprenante à base de 'Maitre du haut château' (Philip K. Dick) et de 'Retour vers le futur'. Préparez-vous à être surpris. Dans un futur proche, des scientifiques Russes trouvent le moyen de se rendre dans le passé. Ni une ni deux, ils décident d'envoyer un hélicoptère KA50 - dont nous serons bien sûr le pilote - en pleine Seconde Guerre Mondiale, celui-ci étant chargé de mettre rapidement fin à la guerre. Voilà. Pas mal, hein ? Alors évidemment on pourrait se demander pourquoi ils n'envoient qu'un seul hélicoptère, pourquoi ils veulent que la guerre se finisse plus vite, pourquoi spécialement cette guerre, etc., mais sincèrement, je crois qu'on s'en fout.




Ariane, oubliée dans un goulag



On s'en fout tout simplement parce que de toute façon, les missions s'enchainent sans véritable fil conducteur. La campagne se présente comme un arbre : vous partez du tronc puis parcourez les différentes branches, sachant que l'ordre d'accomplissement des missions n'a aucune espèce d'importance puisque vos actions n'ont pas de conséquence sur la suite.



Les missions sont incroyablement basiques : annihilation des unités ennemies, escorte de véhicules alliés ou destruction de hangars. C'est très rébarbatif, d'autant plus que les différents types d'unités présentes dans le jeu ne sont pas nombreux : tourelles en bois, DCA, deux ou trois modèles de tanks et... c'est tout. On aurait raisonnablement pu s'attendre à quelques avions, mais non, tout se passe au sol. Mouais.




Tu t'tais et t'alignes, mon petit père des peuples



Parlons maintenant du gameplay, tellement simpliste que c'est à peine s'il mérite un paragraphe. Comme un phare dans dans la nuit, le pilotage de l'hélicoptère sauve le jeu du naufrage complet. On prend plaisir à monter, straffer ou zigzaguer le long d'une route, mais on regrettera tout de même la relative lenteur de notre fière monture. Pour le reste, on a droit à un Desert Strike en vue de derrière : on tire sur tout ce qui bouge à s'en faire mal au doigt, sans chercher à utiliser une quelconque stratégie, l'IA étant de toute façon du même niveau que celle de ma friteuse.




Nimitz, retour vers l'enfer



Et techniquement, ça donne quoi ? Bah pas grand chose. Même au niveau de détail le plus élevé, ça reste minable. Les collines et les dunes se suivent et se ressemblent, les plantes (arbres, cactus...) étant plus ou moins nombreuses selon votre config'. Les bâtiments ne sont quant à eux que de simples cubes posés ci et là et sur lesquels ont été dessinés quelques carrés noirs (les fenêtres).
Côté musique, on frise la crise de nerf et mieux vaut la couper avant que la raison défaille. Même chose pour les bruitages : les tirs de missiles et les explosions sont aussi nuls. À la place, un bon Prodigy à fond dans l'appart' fera très joliment l'affaire.



Vous l'aurez compris, la réalisation de Red Shark est soit bâclée, soit taillée pour les petites configurations. Dans les deux cas, ça chie.

Alors que dire... Red Shark serait vendu 10 euros, je vous le conseillerais peut-être : les cheat codes, un bon CD, et voilà 4 ou 5 heures de défoulement presque agréables. Mais pour 50 euros, sans scénario, sans multijoueurs et plombé par une multitude de défauts, non, désolé.

En bref, un jeu à réserver aux fans d'arcade pas trop exigeants ou aux possesseurs de petits PC (un pentium III 500 est bien suffisant).

SCREENSHOTS

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