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Left 4 Dead

Shua par Shua,  email  @shuazor
Ils sont quatre, ils habitent la même région, ils ne se connaissent pas et pourtant, ils vont vivre ensemble les pires heures de leurs existences. Chaque soir, ils devront se battre et se débattre face à des milliers de zombis assoiffés de sang et de cervelles. L'objectif : survivre, mais pour cela il leur faudra beaucoup de sang-froid, d'ondes positives et de munitions. Zoey, Bill, Louis et Francis sont les quatre participants de cette aventure presque parfaite.

Il suffit de quelques minutes et d'un peu de bon sens pour savoir jouer à Left 4 Dead : rester groupé, communiquer et couvrir les fesses de ses petits camarades. Chaque joueur a un rôle important, et s'il ne le prend pas au sérieux ce sont les autres qui en payent les conséquences : hors de question de se la jouer perso en gardant ses medic pack ou de faire la course aux frags. C'est l'essence de Left 4 Dead : jouer avec et pour les autres, comme devrait l'obliger n'importe quel mode coopération digne de ce nom.

Mercy hospital is over


En pratique, chaque partie débute de la même façon : les quatre survivants démarrent le round à l'abri, dans une safe house. Ils s'arment en munitions et en trousses de soins puis traversent une map parfaitement linéaire jusqu'au havre de paix suivant. Le "Director I.A." se charge de spawner les zombis et autres très précieux items (cocktails Molotov, pipe bombs, cachets anti-douleurs) de façon aléatoire, ce qui permet de freiner le sentiment de lassitude et de répétitivité.



Les quatre campagnes sont chacune composées de 5 checkpoints et passent de la forêt humide aux hôpitaux abandonnés. Les niveaux sont sombres et mal éclairés ce qui oblige à recharger son arme un minimum de fois pour garder le chemin devant soi éclairé par sa lampe torche. Le travail réalisé sur la bande sonore est impressionnant au point qu'un aveugle arriverait à s'y retrouver. : en tendant l'oreille, on peut prévoir avec plusieurs secondes d'avance l'assaut d'une horde de zombis et situer la position de ses coéquipiers au bruit de leurs déplacements.

L'arsenal de nos quatre héros ne se compose que de 6 armes à feu, mais celles-ci sont réglées au millimètre, parfaitement, comme rarement. Presser la détente et voir les conséquences sur ses victimes n'a rarement été aussi jouissif que dans Left 4 Dead. Ca se démembre, ça gicle et ça explose sous les impacts de balles. Les cadavres s'écroulent les uns derrière les autres et procure au joueur un sentiment de satisfaction, de puissance et de domination. L'intensité d'une campagne expert de Left 4 Dead est une expérience a laquelle un joueur se doit de participer, et il faudra plusieurs dizaines d'heures avant qu'un parfum de lassitude ne se fasse ressentir. Avant d'en arriver là, on prend son pied comme rarement dans un jeu vidéo.

Gang Bang Zoey


Une fois lassé de la coopération, le mode Versus est celui sur lequel on aura tendance à revenir le plus facilement. Jouer un infecté nécessite quelques heures de pratique avant d'être efficace aux yeux des siens. Ils ont chacun des capacités et des objectifs différents : le boomer doit s'infiltrer au plus près des survivants tandis que le [link=http://thexodirectory.com/2007/12/man-without-face.html]smoker[/link] devra se tenir à l'écart, en espérant chopper avec sa longue langue baveuse une victime en retrait du groupe (en général c'est sur Zoey que ça tombe). Le hunter est difficile à manipuler mais devient le plus préoccupant une fois qu'on maîtrise parfaitement son walljump, tandis que le tank se contentera de foncer tête baissée en matraquant le clique gauche de sa souris. Autours d'eux, les common infected se déplacent par dizaines et n'hésitent pas à escalader les obstacles sur leur passage pour vous prendre par revers. Ils sont aussi chargés de terminer le travail des boss à coup de pied dans la gueule.



Pour beaucoup, être du côté des infectés se révélera le plus amusant : on est loin de la progression linéaire des survivants et chaque attaque doit être réfléchie à l'avance si on veut réussir à mettre en difficulté ses adversaires. Malheureusement, si le mode Versus est une étonnante réussite, il ne propose à l'heure actuelle que deux des quatre campagnes jouables. Reste à espérer que Valve rectifie le tir dans une mise à jour future, et qu'ils en profitent par la même occasion pour ajouter un brower interne et dégager l'infâme matchmaking pensé pour les joueurs consoles, avec en échange une vraie interface pour créer et gérer ses parties en ligne.

« Anybody Left ? »


Raconter une histoire et développer une ambiance au travers des personnages et des niveaux est devenu chez Valve une marque de fabrique depuis Portal et Team Fortress 2. Si Zoey, Bill, Louis et Francis ne sont que des coquilles vides, les niveaux qui les entourent regorgent d'informations et de détails. Les murs sont tagués de messages de détresse et les sols jonchés de campements abandonnés. Aucune voix off, pas de cinématique, et pourtant on se surprend à fixer un duvet en se disant que quelqu'un est passé par là quelques heures auparavant et qu'on va probablement le flinguer en ouvrant la prochaine porte. Preuve qu'on peut immerger un joueur dans son personnage sans l'obliger à se coltiner des heures de cinématique inutiles.

Loin d'accuser le poids des années, le Source Engine arrive une nouvelle fois à étonner grâce au travail des artistes de Valve. Les progrès réalisés sur Team Fortress 2 en terme d'animations et de rendu visuel portent une nouvelle fois leurs fruits malgré un univers totalement différent. La direction artistique est sans égal pour un jeu du genre : sombre et sanglant, Left 4 Dead se permet d'afficher des couleurs vives et chaleureuses sans dénaturer son atmosphère de film d'horreur, grâce notamment à l'utilisation irréprochable des lumières dynamiques.
Left 4 Dead est une des expériences multijoueurs les plus fortes de ces cinq dernières années. Une partouze virtuelle, intense, violente et sanglante à laquelle quiconque se doit de participer encore et encore, en attendant le contenu additionnel promis par Valve.

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