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Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Joint Operations

Gatling par Gatling,  email
A première vue, je ne me serai pas intéressé à Joint Ops si je n’avais pas eu par hasard une version anglaise entre les mains : les jeux Novalogic et moi, ça fait deux, je n’ai jamais aimé leur série « Delta Force », me souvenant de leurs campagnes solo à l’IA proche du zéro absolu.

Sur l’emballage, ça m’a paru être une énième mouture d’un battlefield-like, avec le support de plus de 150 joueurs, 29 véhicules, un environnement unique (la jungle) avec des cartes de plus de 50 km²…

Là c’en était trop pour moi, mes doigts se sont engourdis et j’ai sali mon slip en me remémorant un souvenir aussi récent que pénible : « Mein Gott, serai-ce le digne héritier de Soldnër ? ».

Pas de panique, ça commence bien...



L’installation m’a déjà un peu rassuré, tant elle est tournée vers un aspect pratique pour le quidam qui a acheté son jeu : le disque n’est pas requis pour jouer, et la clef CD est demandé à l’installation et à la création de votre compte sur Novaworld, le portail de jeu de Novalogic. Par ailleurs, la clef CD est verifiée même quand on joue en LAN, ce qui ne posera pas de problèmes à ceux qui ont investi dans Joint Ops, mais en refroidira certainement plus d’un en LAN-party.



Multijoueur ou rien



Autant vous le dire tout de suite, Joint Ops c’est uniquement, exclusivement du jeu en réseau. La partie solo est limitée à un « Training » qui vous permet en une douzaine de « missions » de vous familiariser avec les classes de personnages, les armes, les vehicules, et l’environnement dans lequel vous allez vous fritter avec les méchant rebelles.



En effet, le semblant de background ébauche l’idée de troupes d’élite internationales opérant en Indonésie contre des groupes rebelles, idée bien pratique pour représenter dans le jeu, skins et voix avec accent du pays d’origine (!) à l’appui, la quasi totalité des commandos d’élite des pays développés : Gign, Spectnaz, Seals, Berets Verts, SAS, etc…
Pour les rebelles, ils se sont moins foulés, vous pourrez donc incarner… un rebelle.



De la lutte des classes naquit le gameplay



Concernant les types de personnages, c’est les mêmes quelque soit le camp : Le Rifleman, fantassin de base et équipé pour détruire les véhicules, le Gunner, armé d’une mitrailleuse automatique pour le tir de support, le Sniper… pour sniper, l’Ingénieur qui peut deployer un mortier ou utiliser des charges explosives et enfin une des classes les plus importante du jeu, le Médic qui peut ni plus ni moins que vous ramener à la vie sur le champ de bataille, sauf en cas de headshot.


Pour l’équipement, on a généralement le choix entre plusieurs armes principales correspondant à la classe qu’on a choisi, ainsi que plusieurs autre équipements optionnels qui vous permettent de moduler votre encombrement, géré par le jeu, et ainsi améliorer la vitesse de votre fantassin.


Allez hop, vous avez les bases, direction NovaWorld, le game-browser maison de Novalogic.



Medic !!!



L’inscription est rapide, et le browser en lui-même est simple mais efficace : on peut classer les joueurs ou les parties, appliquer des filtres pour retrouver rapidement ses potes et aller leur balancer quelques rafales dans la figure.


Le mode de jeu de base est le AAS (Advance and secure) qui est un clone du mode conquest de BF1942.
La gestion du climat est gérée, et on peut se retrouver dans diverses ambiances en rejoignant un serveur : brumeuse, de nuit, de jour…. et toujours dans un environnement type jungle, avec des variantes à base d’îles et de rizières.
Le point d’horizon peut être assez loin, jusqu'à 1km, ce qui sur les serveurs à 150 joueurs n’a pas été sans occasionner des ralentissements importants sur ma machine, lorsqu’il y a de l’action, autour d’un drapeau par exemple (ma configuration de test : Barton 2500+ 1 Go de DDR, Gforce FX5900 XT). Pour les configs modestes je vous conseille donc d’éviter les serveur de plus de 64 joueurs, c’est moins la pagaille et le gameplay n'en est que meilleur.


Au niveau du gameplay en lui même, on voit qu’il y a eu du boulot. Les classes de personnages sont très complémentaires, même si sur la plupart des serveurs les snipers sont la classe dominante, surtout sur les cartes avec de vastes étendues clairsemées.
A mon sens cette classe est d’ailleurs trop puissante, avec des fusil pouvant zoomer jusqu'à 1km. C’est le seul obstacle que je vois à un bon teamplay sur ce titre, car j’ai vu un paquet de parties avec plus de 50% de snipers, minant lamentablement le jeu d’équipe et figeant généralement l’action. Et ce ne sont pas vraiment les balles traçantes ou l’indicateur de tir hostile sur le radar qui y change grand chose.


Pour le reste des classes, c’est plutôt équilibré, pour peu que chaque équipe dispose de suffisement de médics pour mener à terme les assauts : c’est vraiment la classe la plus importante du jeu pour quiconque veut jouer en équipe. Pouvoir soigner ou ressusciter ses coéquipier est clairement un avantage tactique qu’on ne peut ignorer.



Infanterie Forever



Plus on joue a Joint Ops, et plus on se rend compte que ce n’est pas un BF-like : en effet les vehicules ne sont quasiment là que pour le transport de l’infanterie : ici point de rush de tanks sur un point de contrôle ou de pilonnages de A10, mais bel et bien de bon gros assauts d’infanterie, appuyés par des mortiers et éventuellement quelques bateaux et APC.
Mention spéciale aux Chinooks et aux aéroglisseurs, parfaits pour vomir des hordes de buggys et de soldats en 2 temps 3 mouvements à 50 mètres d’un objectif. Par contre j’ai été très déçu par la gestion du pilotage des hélicos, avec 2 boutons pour l’altitude là où une gestion à la Désert Combat aurait été beaucoup plus sympa et réaliste : il est quasiment impossible de se crasher, à moins de heurter un arbre, même si on descend à toute vitesse vers le sol.
D’ailleurs en général le gameplay est assez arcade : munitions infinies pour les armes sur trepieds, pas de stamina pour vous fatiguer au bout de 2 heure de sprint dans les sous bois, vehicules aux physiques plutot « libres » : un arbre full-facial, plein pot en buggy ? Aucun dégats.
Ici, tout est optimisé pour l’action.


Au niveau du HUD, et en particulier de l’automap, faut avouer que ce n’est pas super clair, d’autant plus que la carte est très importante dans Joint-Ops, vu que tout vos coéquipiers y apparaissent en temps réel, et qu’elle permet aussi de localiser les medics, les armureries pour refaire le plein, les vehicules, etc…
On est sans cesse en train de jouer sur les différentes automaps (3 au total), sur les niveaux de zoom, de chercher l’info qu’on veut, et ça demande un certain temps d’adaptation, ainsi qu’un nombre de « binds » conséquents.



Un jeu très travaillé



Au delà de ça, le jeu est un vrai plaisir, surtout que le netcode semble parfaitement optimisé : pas l’ombre d’un lag sur les meilleurs serveurs à 150 joueurs ! Par contre pour nuancer le tableau, vous devrez vous contenter d’un moteur physique classique : aucune interactivité avec les décors, tout est fixe. Donc pas de bunkers qui explosent, pas d’arbres déracinés, non, non, rien de tout ça, et c’est tant mieux, souvenez vous de Söldner et sa gestion du terrain et des impacts. Prout. Une gestion des physiques plus poussée aurait certainement été un désastre pour le netcode, on ne saura donc que féliciter les développeur d'avoir gardé le moteur 3D rustique de Black Hawk Down.



Fais tourner le Joint Ops



Au final, ce qui m’a le plus enthousiasmé sur ce titre, c’est la possibilité de pousser le teamplay au maximum, en formant des petits groupes composés de classe complémentaires, pour partir à l’assaut des objectifs. C’est très plaisant et efficace : sur les serveur où les joueurs ont l’esprit d’équipe, pas la peine de penser se la jouer à la John Rambo. Par contre, je le redis, évitez les serveurs à 150 joueurs si vous n’aimez pas la pagaille, car même avec la meilleure volonté du monde il vous sera très difficile de tenir une stratégie sur des serveurs avec autant de monde.


Un bon point également pour les scénarios coopératifs, qui vous permettront de casser du rebelle possédant une IA potable, sans plus. Ce mode de jeu permet justement de monter plus facilement des tactiques d’équipes et de se familiariser avec chaque classes, tout en jouant en petit comité. Les objectifs sont variés, et les scénarios ne se ressemblent pas trop, même si ça reste très basique (Allez faire sauter tel objectif, sauvez tel pilote à tel endroit, etc…)

Pour conclure, je dirai que Joint Ops est un titre dont il reste quelques aspects à peaufiner, autant au niveau technique pour les petites machines qu’au niveau de l’équilibre des différentes classes (je pense surtout au sniper évidemment), et quelques autres choses plus négligeables, comme le HUD ou les physiques des hélicoptères.

Pourtant il mérite votre intérêt.

En effet, j’avais rarement pris autant de plaisir à jouer en équipe, en petits squads de 6\7 joueurs, avançant sur les positions ennemies dans la végétation, couverts par les tirs de mortiers et sentant les balles siffler autour de moi.

L’ambiance générale alliée au gameplay résolument arcade donne un aspect fun mais immersif à ce jeu, qui est donc un bon investissement, pourvu que les développeurs s’y intéressent à long terme, et qu’une communauté solide se crée pour amener pourquoi pas ses propres maps et ses propres scénarios coopératifs.

SCREENSHOTS

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