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TEST

Grand Theft Auto : Vice City

Arnaud par Arnaud,  email  @drsynack
Grand Theft Auto est assurément et définitivement devenu un grand nom dans les jeux vidéo à l’occasion de son passage à la 3D lors du troisième opus de la série. Sur console en tout cas, car si le gameplay est évidemment aussi jouissif sur PC, le niveau de qualité plutôt bas du moteur utilisé a ruiné l’expérience de nombre d’entre nous. C’est donc sur ce point plutôt que sur la maturité du jeu que Vice City est attendu au tournant.

Vice et cetera


Cela dit un petit détour par la case story line est nécessaire dans tout test, minute soit-il. Vous jouez donc Tommy Vercetti, mafieux qui, tout Affranchi qu’il est, sort de prison après avoir passé 15 ans au frais. Cela ne semble pas enchanter son Don, Sonny Forelli, qui n’hésite pas à l’envoyer conquérir le sud de Liberty City, c'est-à-dire Vice City, pas encore aux mains de la mafia.

Vous êtes donc chargé de faire main basse sur Vice City à coup de deals de cocaïne. Manque de bol, votre tout premier échange tourne court quand les Colombiens vous entubent comme rarement la Mafia s’est fait entuber. S’ensuit une course contre la montre où notre petit Tommy va devoir enquêter en même temps qu’il tente de faire proliférer les intérêts de sa famille. Cela dit, et c’est bien connu, la patience de Sonny a des limites et tôt ou tard, le Don débarquera pour réclamer l’argent perdu du deal…

Se croisent et s’entrecroisent les classiques missions immorales de GTA, mais encore une fois Rockstar épate la galerie en ne tombant pas dans la répétition monotone des missions. Non, de l’intimidation de témoin à la démolition d’un immeuble en construction, en passant par l’exécution à la tronçonneuse (Scarface, quelqu’un?), les missions se suivent et ne se ressemblent pas, et c’est tant mieux.



Vice de procédure


D’un autre côté, étant donné le nombre de véhicules, d’armes et tout simplement d’espace ajouté, on comprend que les développeurs aient été inspirés. Pensez donc, plus de deux fois plus de véhicules (120, contre 50 dans l’épisode précédent), quarante nouvelles armes (15 dans le 3) et une ville deux fois et demie plus grande que Liberty City (c’est ce qu’ils affirment en tout cas, mais c’est vrai que c’est super grand). Petite mention spéciale pour l’implémentation des deux roues et des hélicoptères, quoique concernant les motos on a rarement vu un bruit de tondeuse aussi réussi.

Bref, y’a de quoi faire. Tout cela ne serait pas parfait sans une amélioration générale de l’IA, à la fois de la police, des piétons et des malfrats. Ils n’hésitent maintenant pas à tirer dans vos pneus ou à faire de vrais barrages en temps réel !

La radio est d’une qualité supérieure par rapport à l’épisode précédent. Les émissions de blabla sont plus drôles, et de vrais artistes des années 80 (rappelons que c’est la période dans laquelle se place l’histoire) sont présents, du genre Judas Priest, A Flock of Seagulls ou encore Michael Jackson.



Sers Vice Public


Mais qu’en est il de ce moteur 3D, hantise du premier opus ? Si la qualité générale a largement augmenté (plus de textures différentes pour les piétons, plus de réflexion sur l’eau et les voitures, nombre de polygones boosté, détail qui tue genre déplacement des vêtements lorsque l’on est à moto, et j’en passe des milliers…), le jeu a quand même du mal à monter dans les hautes résolutions.

Non pas que cela rame outre mesure, mais le jeu peine diablement à charger les objets 3D à partir du 1280x1024. C'est-à-dire que par exemple vous allez prendre une contre-allée à toute berzingue en moto et vous manger royalement contre le modèle 3D d’un escalier qui n’avait pas encore été affiché. Pourtant la configuration de test est un Athlon XP 2400+, GeForce 4 Ti 4200 avec 512 Mo de DDR.

Cela dit le jeu tourne parfaitement en 1024x768 en FSAA 4x avec toutes les options à fond, ce qui est largement au dessus de la version PS2, alors du moment qu’on bouffe ces petits consoleux, c’est bien !

GTA : Vice City fait un pas de géant vers le panthéon des jeux vidéo, sans pour autant se répéter, en étant fun, immoral et génial. Si vous avez aimé les précédents épisodes de GTA quels qu’ils soient, vous allez adorer celui-ci, et si vous n’avez pas accroché vous allez haïr cet opus. Mais c’est que vraiment, vous ne savez pas reconnaître un bon jeu !

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