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Grand Theft Auto 4

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
On s'y attendait, donc on ne va pas jouer les étonnés : Grand Theft Auto 4 est une réussite à - ah ben eh, dans l'émotion, je commence par la conclusion. On reprend. Grand Theft Auto 4, probablement le titre le plus attendu de l'année, est enfin disponible depuis une semaine. En étant pessimiste, on pouvait se dire qu'après avoir généré une telle attente, le titre de Rockstar ne pouvait que décevoir et ne pas être à la hauteur des espoirs placés en lui. Il n'en est rien, et ce Grand Theft Auto 4 redéfinit une fois de plus le genre qu'il a inventé il y a plus de dix ans. Et pour ne rien gacher, il le fait avec la manière.

Sur le fond, et dans les très grandes lignes, ce Grand Theft Auto 4 ne diffère pas radicalement de ses augustes prédécesseurs : on dirige toujours un mec fraichement débarqué en ville, qui va découvrir cette dernière au fur et à mesure de ses pérégrinations qui l'amèneront à rencontrer tout ce que la cité compte comme truands. Le new guy prend ici les traits de Niko Bellic, immigré serbe fraichement débarqué du Platypus, venu à Liberty City pour retrouver son cousin qui le faisait rêver en prétendant mener une vie faite de manoirs, de bagnoles de luxe et de filles faciles, mais également pour mettre la main sur une certaine personne. Plutôt mystérieux au début de l'aventure, on apprendra à connaitre Niko, son passé et ses motivations au fur et à mesure du déroulement de l'histoire.

Avec ce Grand Theft Auto 4 sauce next-gen, on abandonne l'ambiance presque cartoonesque des précédents épisodes : ici, pas question de cramer des champs d'herbe rigolote au lance-flammes ou de piquer un jetpack planqué au fond d'une base militaire. L'atmosphère, de par le rendu plus réaliste, est beaucoup plus sombre, plus crue, même si certains personnages hauts en couleurs permettent de retrouver la patte des jeux Rockstar.


This is my town


S'il ne devait y avoir qu'une seule chose à retenir de ce Grand Theft Auto 4, ce serait incontestablement la ville dans laquelle on évolue. Liberty City, soit New-York et ses plus fameux quartiers revisités par Rockstar, est le terrain de jeu le plus extraordinaire qu'il nous ait été donné de découvrir : gigantesque, ébouriffant, époustouflant, [insérez l'épithète élogieux de votre choix ici], croulant sous les détails, et surtout grouillant de vie. Parcourir la ville est un émerveillement de tous les instants, un plaisir sans cesse renouvelé tant la surface de Liberty City est ahurissante. Mon conseil pour en profiter au maximum : sifflez un taxi, montez à la place du passager, indiquez la destination, et admirez le paysage par la fenêtre pendant tout le trajet. Sensations garanties.

À aucun moment l'armée de designers de chez Rockstar n'a cédé à la facilité. Tous les bâtiments sont distincts les uns des autres, certains sont même visitables, les rues croulent sous les détails (poubelles, bouches d'incendie, détritus) et sont animées d'une vie comme on n'en avait jamais vue auparavant dans un jeu vidéo : les passants, tous différents, vaquent à leurs occupations, sortent leur parapluie quand il commence à pleuvoir ou à défaut s'abritent sous un journal, achètent des hamburgers ou des beignets auprès des nombreux vendeurs, ou passent des coups de fil depuis leurs portables. Quitte à me répéter, jamais on n'a eu le sentiment de se retrouver plongé au sein d'un monde aussi vivant, et on pourrait passer des heures à déambuler en ville, sans autre but que d'admirer cette prouesse architecturale doublée d'une "simulation de vie" à nulle autre pareille. Du grand art.

The one who survived


Ceci dit, on parle de vie, mais dans GTA, on est quand même là avant tout pour tuer. Jusqu'à maintenant, les gunfights proposés par la série ne brillaient pas vraiment par leur nervosité ni leur finesse. Aussi, Rockstar a sagement décidé de faire table rase du passé, et de repenser complètement les affrontements, pour un résultat complètement inespéré.

Sur le fond, les échanges de civilités version Grand Theft Auto 4 reprennent les bases du TPS "moderne", popularisées par Gears of War, à savoir la possibilité de se mettre à couvert derrière le décor et laisser dépasser sa tête et son flingue pour cracher la mort. Ce système, déjà bien puissant dans le shooter couloir d'Epic, prend ici une dimension complètement folle.

Niko a en effet la possibilité de se planquer derrière à peu près n'importe quoi, en appuyant simplement sur le bouton droit de la manette. Si il est un peu loin du couvert convoité par le joueur, il s'y glissera de lui-même d'un petit mouvement félin. Une fois ses fesses planquées, deux possibilités pour cracher la mort : soit le joueur appuie complètement sur la gâchette de gauche, passant ainsi en visée automatique (avec possibilité de déplacer légèrement le réticule sur la cible visée pour aligner un headshot par exemple), soit il n'enfonce qu'à moitié cette même gâchette, et la visée est alors libre et contrôlée par le stick de droite. Une fois le vilain aligné, on appuie sur la gâchette de droite, et si tout se passe bien, quelques dixièmes de secondes plus tard le bad guy baigne dans une flaque de sang. Simple.

Bien, maintenant, mettons ça en pratique. Vous voyez la légendaire scène de Heat où les truands de De Niro et les flics de Paccino s'entretuent en plein centre-ville après le braquage de banque ? Grand Theft Auto 4 vous propose de revivre la même scène. Et d'autres au moins aussi couillues. Les gunfights sont d'une intensité absolument jamais vue, les balles pleuvent, les flics arrivent de tous les côtés, les passants s'enfuient en hurlant, les voitures explosent, les éléments de décor tombent en miettes... C'est une véritable orgie, un pur plaisir de joueur comme on en voit que trop rarement. Là où Kane & Lynch a échoué lamentablement à nous proposer un vrai shooter urbain, Grand Theft Auto 4 réussit haut la main.

Les affrontements en intérieur, plus intimistes, n'en sont pas moins jouissifs : le psychopathe qui sommeille en vous frétillera de joie quand vous prendrez d'assaut au fusil à pompe un entrepôt gavé de trafiquants de drogue, avançant de couvert en couvert, passant brièvement la tête à chaque coin de mur pour vérifier si par hasard un vilain ne serait pas embusqué, prêt à repeindre les murs avec votre cervelle. Là encore, l'interaction avec les décors fait des merveilles, les petits éléments explosent sous l'impact des balles, quand ce ne sont pas carrément des pans de murs qui s'effondrent.


That's how we roll !


L'autre grand versant de la série GTA est bien sûr constitué par la conduite des milliers de véhicules que propose le jeu. Ici, pas de révolution comme ça a été le cas pour les gunfights, mais plus un ajustement de ce qui existait déjà. Bien évidemment il est toujours possible de piquer toutes les bagnoles qui vous passent sous la main, qu'elles soient occupées ou non. Dans le premier cas, Niko ouvre la portière, colle une mandale à son occupant (ou le braque avec son flingue), et s'en va comme si de rien n'était. En cas de voiture garée bien sagement, Niko lancera rapidement un petit regard autour de lui, pètera la vitre d'un coup de coude assuré avant d'ouvrir la portière, de s'immiscer dans le véhicule et de le faire démarrer en bidouillant le démarreur - si vous n'avez pas de chance, la bagnole "empruntée" est munie d'une alarme, et toutes vos velléités de discrétion tombent alors à l'eau. Tout ça est criant de réalisme, grâce au travail de fou réalisé sur les animations.

Ce n'est qu'une fois au volant que les choses changent vraiment par rapport aux précédents GTA. La conduite est en effet bien plus riche qu'auparavant, on a vraiment le sentiment de conduire une voiture qui pèse un poids non-négligeable. Un poids dont il faudra tenir compte lorsque vous voudrez prendre des virages un peu serrés, quitte à ne pas hésiter à freiner pour ne pas vous vautrer lamentablement dans le mur. Les braquages au frein à main demanderont également un petit temps d'adaptation pour ne plus partir systématiquement en tête à queue - même si quelques voitures, type muscle cars, seront à ce sujet assez dures à apprivoiser. Ceci dit, une fois ce petit temps d'adaptation passé, on prend un pied fou à slalomer au milieu de la circulation en vue capot et à mettre tout en œuvre pour semer l'armée de flics qui nous colle aux basques. Les amateurs de belles images pourront même bénéficier d'une caméra cinématique, activable à tout moment d'une simple pression sur le bouton B, les plus enthousiastes pouvant même passer en mode ralenti.

Puisqu'on parle des sympathiques forces de l'ordre, attardons-nous un peu sur le nouveau système de recherche. Toujours basé sur un nombre d'étoiles allant de un à six, selon que vous êtes recherché pour avoir traversé en dehors des clous ou posé une ogive nucléaire devant l'hôtel de ville, ce système s'enrichit d'une zone de recherche, représentée sur la carte par un cercle clignotant dont l'étendue est fonction de votre indice de recherche et dont le centre est situé sur la zone du délit. Pour faire baisser son indice de recherche, il suffit de sortir du cercle en question, sachant que si un flic vous aperçoit, le cercle est recentré sur votre position actuelle. Avec un indice de recherche d'une étoile, on sort de la zone de recherche en sifflotant, mais à partir de trois ou quatre étoiles, il faudra faire avec des hordes de flics, des barrages, un hélicoptère qui vous suit à la trace... Bref, il ne sera pas simple de vous faire la malle, d'autant qu'il ne faudra pas espérer tromper la maréchaussée en fonçant au Pay & Spray sous leur nez : repeindre sa voiture n'est efficace que si personne n'est là pour vous voir.

Là où Rockstar a bien revu sa copie, c'est pour ce qui est de flinguer en conduisant. L'ancien système, affreusement rigide, a été avantageusement remplacé par une visée pompée sur Saints Row : tout en conduisant, il suffira d'appuyer sur le bouton de gauche de la manette pour voir Niko péter la vitre d'un coup de coude (au cas où il ne l'aurait pas déjà fait en s'appropriant le véhicule, bien sûr) et sortir son flingue par la fenêtre. La visée est alors assurée par un déplacement du stick de droite, pour pouvoir aligner tranquillement les pneus ou la tête du conducteur.


Génétiquement supérieur


Le béotien aurait tendance à penser qu'une fois qu'on a évoqué les gunfights et la conduite, on a fait le tour du jeu. Quel manque de foi. Comme ses grands frères avant lui, Grand Theft Auto 4 ce n'est pas que des affrontements armés avec des cojones qui touchent le sol et des poursuites en voiture de folie, c'est aussi... tout le reste. Rockstar a une fois de plus inclus dans son jeu des brouettes entières d'activités annexes : missions taxi et police, courses urbaines (sublimées par la conduite revue et corrigée de ce nouvel épisode, et qui ne laisse présager que du meilleur pour Midnight Club LA), cascades uniques, "paquets" cachés, achats de fringues...

À toutes ces belles choses déjà bien connues des amateurs, Rockstar a rajouté des éléments beaucoup plus novateurs. Ainsi, Niko pourra aller dans des cyber-cafés et se rendre sur un faux Internet recréé de toutes pièces, avec sa messageries, ses spams de cul, ses sites de rencontre, de petites annonces automobiles...

Mais la vraie nouveauté, et qui s'avère être un élément quasi-central du gameplay, c'est bien le téléphone portable. Celui-ci pourra ête utilisé pour recommencer instantanément une mission ratée, être contacté par ses employeurs, gérer ses rendez-vous, ou par la suite prendre des photos. Mais à cela s'ajoute l'aspect social de Grand Theft Auto 4, puisqu'il sera également possible d'appeler ses contacts pour leur proposer de sortir se soûler, jouer au billard, aller dans un club de strip-tease ou encore assister à un spectacle comique. Certaines de ces activités seront interactives (bowling, billard, fléchettes qui sont autant de mini-jeux différents), d'autres non (restos, spectacles, bars - quoi que dans ce dernier cas, le retour au bercail ivre mort constitue en lui-même une sacrée épreuve), mais elles vous occuperont toutes un bon moment, d'autant plus que votre liste de contacts ira en grandissant, et que vos amis vous tireront la tronche si vous les oubliez un peu trop longtemps.

Entretenir de bonnes relations avec vos amis s'avèrera payant puisque ceux-ci pourront par la suite vous faciliter la vie : vous envoyer un taxi, vous livrer des armes ou faire baisser votre indice de recherche, rien de réellement primordial, mais quand même de quoi vous motiver à vous octroyer de temps en temps une petite récréation "resto-bar à putes" entre deux tueries. Puisqu'on en parle, les femmes sont de la partie comme dans San Andreas, et pour peu que vous soyez assez galant, elles vous proposeront là aussi de monter prendre un bon café chaud. Et si jamais vous ne savez pas y faire, vous trouverez notamment du côté des docks des filles prêtes à vendre leurs charmes ; la prestation varie même en fonction du prix que vous êtes prêt à payer.


Liberty City rules


Il reste un dernier point à aborder : la technique. Malgré des qualités absolument indéniables en terme de plaisir et de design, GTA III et ses descendants n'avaient pas franchement un physique facile. On attendait donc ce premier GTA next-gen au tournant. Et une fois de plus, Rockstar parvient à nous tuer, littéralement.

On l'a dit, la ville est une pure merveille d'architecture, mais elle est en plus complètement sublimée par des effets de lumière saisissants avec un cycle jour-nuit sans pareil, des textures dont la finesse n'a d'égal que la variété, des effets météo qui surpassent de la tête et des épaules tout ce qui a été vu jusqu'à maintenant. Tout ça pour renforcer encore plus le sentiment de vie qu'on a en parcourant Liberty City.

Les voitures elles aussi ont bénéficié d'un bon coup de polish. Toujours inspirées de modèles réels, c'est au niveau des outrages qu'on peut leur faire subir qu'un cap a été franchi : les déformations de la carrosserie n'ont rien à envier à un Burnout ou un Flatout, les impacts apparaissent précisément là où la balle est venue heurter la carrosserie, les vitres se fendent avant de voler en éclats ; quant aux explosions (précédées généralement par des flammes sortant peu à peu du capot), elles sont tout simplement assourdissantes. Les plus joueurs pourront également s'amuser à tirer dans la tête d'un conducteur à travers le pare-brise, pour voir la vitre se maculer de sang, la tête sus-citée d'effondrer sur le volant (activant ainsi le klaxon) et le véhicule faire une embardée avant de s'immobiliser contre le premier mur venu. Du grand art.

Cependant, en terme de technique, l'ajout le plus important ce de Grand Theft Auto 4 est probablement celui du moteur physique Euphoria. Cette petite sucrerie va en effet permettre des interactions jamais vues, que ce soit entre les personnages ou avec les éléments du décor. Niko pourra ainsi bousculer les passants, effectuer une roulade lorsqu'il chute de trop haut, escalader de nombreux obstacles, tituber lorsqu'il a plus d'alcool que de sang dans les veines... Quand aux divers PNJ, notamment ceux qui ne demandent qu'à se faire truffer de plombs, leurs réactions et animations dépendront de l'endroit où ils sont touchés. Et c'est fou tout ce que ce moteur physique permet : il faut voir un ennemi, situé en hauteur et touché par une décharge d'AK, basculer par dessus la rambarde et se heurter aux éventuels obstacles qu'il pourrait rencontrer dans sa chute avant de heurter lourdement le sol. Ou bien un pauvre civil innocent transformé en torche humaine sortir de sa voiture en flamme.

La partie sonore n'a rien à envier à tout l'aspect visuel. Les bruitages sont plus puissants que jamais, les doubleurs jouent avec conviction, et la petite vingtaine de radios (rock, rap, RnB, classique, jazz, électro, talk-shows) arrivera forcément à vous combler d'une manière ou d'une autre : si ce n'est pas par la musique, ça sera par la présence de stars en tant que DJ (de Karl Laggerfeld à Femi Kuti, en passant par Iggy Pop) ou par l'humour omniprésent des pubs et flash infos alarmistes des journalistes de Weasel News, qui voient des terroristes partout.

On va finir ce test fleuve, à la hauteur du jeu concerné mais néanmoins surement incomplet tant ce Grand Theft Auto 4 est d'une richesse inouïe, par la rapide évocation des défauts. Ne vous en faites pas, ça ne sera pas long. "Ça rame" : certes, ce n'est pas du 60 FPS constant, mais il ne faut pas déconner, ce n'est jamais injouable, et le framerate se casse la gueule seulement dans des situations réellement extrêmes - et donc rares. "C'est moche / ça aliase / c'est flou" : je vais pas argumenter, mais laissez-moi juste vous dire que vous avez tort. Sans être Le Plus Beau Jeu De Tous Les Temps, Grand Theft Auto 4 propose quand même une qualité graphique largement au dessus du lot, surtout pour un jeu de cette envergure. Et en plus, les screenshots ne rendent carrément pas justice à la qualité visuelle du jeu. "C'est pas drôle" : ça, c'est plus subjectif ; les grands délires de Vice Vity et San Andreas ne sont effectivement plus de la partie, l'univers est plus proche de celui d'un polar bien sombre, mais certains personnages (notamment Little Jacob ou Packie et sa bande d'irlandais complètement allumés) parviennent quand même à bien dérider le joueur dans les longues cinématiques qui feront avancer le scénario. Le joueur aura aussi l'occasion de choisir comment il veut faire évoluer l'histoire, puisqu'il sera amené à faire certains choix. À vous de décider à ce moment-là si vous êtes un tueur froid et implacable ou si il vous reste une part d'humanité. "On tourne en rond, tout se ressemble" : là encore, c'est question de goût, on l'a dit la ville est une vraie merveille en soi, mais c'est vrai qu'on a un léger sentiment de retour en arrière (pour ne pas dire régression) après San Andreas, qui en plus de ses trois villes complètement différentes, proposait des environnements extra-urbains assez hallucinants. Pour le coup, Grand Theft Auto 4 est un vrai rat des villes, et le seul carré de verdure que vous y trouverez sera Central Park.

Ce long test touche finalement à sa fin. Il fallait bien ça pour aborder un jeu de l'ampleur de ce Grand Theft Auto 4, mais malgré ça il y a sûrement de nombreux points qui ont été oubliés ou passés sous silence - notamment le multijoueur, qui devrait se voir offrir un dossier sous peu. Pour synthétiser, on se retrouve avec un GTA épuré de ses défauts de maniabilité et de finition qui faisaient la joie de ses détracteurs, offrant une aire de jeu jamais vue auparavant, que ça soit par ses dimensions, son architecture ou l'impression de vie qui s'en dégage, des gunfights surpuissants et des phases de conduites largement plus riches que par le passé. À ces bases de gameplay s'ajoutent une nouvelle fois des à-côtés plus nombreux que jamais, pour un jeu d'une richesse sans pareil. Le meilleur des GTA ? Aucun doute là-dessus. Le meilleur jeu de l'année ? On ne voit pas trop qui pourrait le détrôner. Une des plus incroyables expériences vidéoludiques jamais vécues ? Ca sera bien évidemment une affaire de goût, mais pour ma part, c'est oui, tout simplement.

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