Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Dead or Alive 4

toof par toof,  email
Dead or Alive est un jeu de baston dont la réputation a été acquise dès son premier volet sur Playstation en 1998. Comment ? Grâce à la plastique de ses personnages et surtout à la poitrine assez agitée des protagonistes féminins. Huit années plus tard débarque sur Xbox 360 le quatrième opus de la série, peu de temps après le remake du second épisode sur Xbox. Dead or Alive 4 se doit d'apporter suffisamment de nouveautés pour s'affirmer en tant que nouveau jeu à part entière, sans avoir à souffrir de la concurrence avec Dead or Alive Ultimate. Pari réussi ? Voyons voir.

L'habit ne fait pas le moine


Autant rentrer dans le lard de Dead or Alive 4 tout de suite : techniquement, Tecmo nous offre une grosse évolution du moteur de Dead or Alive Ultimate. Mais pour une nouvelle génération de console, et surtout de la part de Tecmo, nous étions en droit d'attendre nettement mieux de leur part, surtout lorsqu'on voit à quel point ils sont capables de faire cracher les tripes de la première Xbox sur DoAU ou Ninja Gaiden. Certes, on est en haute résolution, le nombre de polygones a considérablement augmenté, c'est très fluide, ça bouge vite, mais la différence est loin d'être flagrante. En fait, le jeu est même truffé de bugs de collision disgracieux sur les personnages. Les cheveux, les vêtements et les diverses étoffes volent au vent et au gré des mouvements des personnages, mais ont tendance à se confondre les uns aux autres. Les cheveux de Lei Fang qui traversent son épaule, honnêtement, pour un jeu à 60€ et une console à 400€, ça fait vraiment pas sérieux.

Cependant, avant de trop vite condamner le côté technique de Dead or Alive 4, il convient de le comparer à la version Ultimate. Et c'est en revenant en arrière que l'on réalise que le quatrième épisode ne peut tourner que sur une Xbox 360. Les décors sont plus vastes, les textures nettement plus jolies et détaillées, les détails foisonnent, les effets graphiques comme le très léger motion blur sur les mouvements des personnages rendent l'animation beaucoup plus dynamique. Les combattants sont vraiment plus jolis, à partir du moment où l'on apprécie le design "poupée de cire" des personnages féminins et l'aspect "big jim" de ces messieurs. En fait, c'est en jetant un oeil attentif sur Dead or Alive 4 que l'on se rend compte que les développeurs ne se sont pas moqués de nous. Certes, Tecmo est capable de nous offrir bien mieux, mais le spectacle offert ici est à la hauteur.

On ne change pas une équipe qui gagne


Dans un premier temps, le joueur habitué à la série qui prend le pad pour s'essayer à Dead or Alive 4 ne sera vraiment pas dépaysé. Dans la forme, c'est identique : le menu principal, le design des menus, les sons, bref, on est en terrain connu. Les modes de jeu sont également les mêmes, à savoir le mode Story, Time Attack, Survival, Team Battle, Versus, Sparring, qui se jouent seul ou à deux, avec possibilité d'incarner deux personnages en Tag, et bien entendu, le fameux mode Online introduit avec Dead or Alive Ultimate. Une fois le mode jeu choisi, on a à notre disposition pas moins de dix-sept combattants jouables en mode Story, dont un à débloquer. Plus tard, on pourra tenter de gagner le droit de jouer avec encore cinq autres combattants. Parmi ce beau monde, quatre petits nouveaux : deux sont connus puisqu'il s'agit de La Mariposa, plus connue sous le nom de Lisa, apparue dans Dead or Alive Xtreme Beach Volley, et de Nicole, la Spartan copine du Master Chief de Halo. Les deux autres arrivants sont Kokoro, une jeune fille aux mouvements et au style de combat assez techniques, et Elliot (rien à voir avec le petit garçon du film avec l'extra-terrestre), élève de Gen Fu mais dont le style est très loin de celui de Brad Wong.

Pour le joueur qui voudra s'entraîner en mode Story, il y a de quoi faire, une partie (soit huit combats) se boucle en une quinzaine de minutes pour un joueur moyen. Pour accéder à tous les personnages, il faut finir une fois le jeu avec chacun des personnages, sauf un qui ne se débloque qu'en mode Time Attack. De plus, pour chaque mode histoire terminé, un nouveau costume est disponible. Petit bémol pour ce point : Dead or Alive Ultimate proposait de quatre à vingt costumes selon les personnages (dont un tas de bikinis pour les filles) tandis que Dead or Alive 4 n'en propose que de quatre à huit... Même s'il ne s'agit que d'un détail, c'est un peu maigrelet. Toutefois, comme récompense pour celui qui finit le jeu en mode Story, les fins sont toujours aussi réussies, certaines sont assez comiques et farfelues tandis que d'autres en font découvrir un peu plus sur le background des personnages. Surtout pour ceux qui ont un lien avec les magouilles de la DOATEC d'ailleurs. Les arènes et les différents endroits où l'on ira combattre sont aussi de la fête. Parmi eux, quelques nouveaux mais aussi des terrains déjà bien connus. Leur qualité est variable, allant de l'excellent au très moyen, mais chaque endroit a son lot de détails faisant honneur à la Xbox 360.

Quoi de neuf, docteur ?


Dans la forme, Dead or Alive 4 ne change pas d'un iota. Pour découvrir le vrai potentiel de ce nouveau volet, et bien il va falloir y jouer, beaucoup y jouer. Tout d'abord, pour le mode solo, Tecmo a jugé bon de faire disparaître les modes de difficulté Novice et Easy. Pour un joueur plutôt moyen comme moi, c'est un coup dur, mais au moins les victoires seront méritées et finalement on profite nettement plus du jeu et de son potentiel. L'IA représente maintenant un réel challenge pour le débutant car elle s'avère vraiment coriace. Un peu trop même et il est parfois difficile de ne pas être découragé lorsque l'ordinateur enchaîne des combos façon super guerrier sans qu'on ait le temps de réagir, et qu'au bout du vingtième essai, on a l'impression qu'il nous laisse gagner, un peu comme s'il nous disait "bon allez frappe-moi qu'on en finisse, sinon tu n'y arriveras jamais". Limite agaçant. Et bien entendu, Tecmo nous propose comme boss de fin un être hors du commun, cette fois-ci un clône de Kasumi : la détestable Alpha 152. Cette saloperie donnera du fil à retordre même aux meilleurs joueurs, tant sa vitesse de déplacement et la puissance de ses coups sont exagérées. Mais heureusement, avec un peu d'anti-jeu et quelques punchs bien placés, on peut s'en débarrasser sans friser la crise de nerfs et la destruction de pad.

Par contre, avec les autres personnages, et que ce soit contre l'ordinateur ou un autre joueur, terminé les parties où il suffisait de bourriner les boutons pour gagner, il faut maintenant réellement apprendre à se battre, savoir parer, sortir quelques prises, enchaîner les coups pour faire des combos, etc. Fini également, de faire le pitre avec la touche de parade pour voir les contres sortir tout seul. C'est un aspect du jeu qui a beaucoup évolué: d'une part, le timing nécessaire est beaucoup plus serré et d'autre part, les combinaisons sont beaucoup plus nombreuses, puisqu'il faut maintenant parer selon la puissance de l'attaque mais aussi de sa hauteur, ce qui complexifie nettement la chose. La vitesse du jeu a été revue légèrement à la hausse, la difficulté de contrer rend les matchs plus offensifs et plus rapides, ce qui fait que, tous ces éléments mis bout à bout, Dead or Alive 4 devient beaucoup plus technique, et c'est une excellente initiative de la part de Tecmo.

Pour finir, la partie Live de Dead or Alive 4 s'étoffe par rapport à la version Ultimate. Pour les joueurs acharnés, c'est bien sûr ce mode qui recevra toute leur attention. En prélude aux combats, on accède à un lobby où se retrouvent les joueurs avant de se lancer dans la castagne, soit pour papoter, trouver son prochain adversaire ou encore pour regarder le match en cours. Dans ce lobby, on incarne un petit avatar façon SD (Super Deformed) que l'on a précédemment créé à partir de plusieurs modèles de persos, et que l'on habille grâce à un tas de goodies achetés avec les points gagnés lors des parties Online. Quant aux matchs en eux-mêmes, il est possible de configurer plusieurs paramètres mais certains seront inaccessibles si on veut rester dans le cadre d'une partie classée. Pour le reste, tout se déroule comme une partie Versus classique et à partir du moment où les deux adversaires possèdent une bonne connexion, les conditions de jeu sont remarquables et le lag ne se fait que très rarement sentir.

Dead or Alive 4 propose une grosse mise à jour technique ; il s'avère nettement moins newbie friendly. Moins accessible mais plus rapide, plus technique, puissant et rythmé, il ravira les fans de la série. Il s'agit pour eux d'un épisode à posséder absolument et son mode Live aux petits oignons offre de très nombreuses heures de jeu. Pour les autres, il suffit juste de savoir où on met les pieds : Dead or Alive 4 n'est pas un jeu facile et n'est par conséquent pas à mettre entre toutes les mains.

SCREENSHOTS

Rechercher sur Factornews