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Aliens Vs Predator : Extinction

Fakir Bleu par Fakir Bleu,  email
Voilà donc le nouvel opus tiré du cross over de deux juteuses licences que sont les films Aliens et Predator. Les précédentes réalisations étaient des FPS et mettaient en valeur de fort belle manière le background important de ces longs métrages cultes. Ce nouveau jeu d’Electronic Arts va-t-il faire aussi bien ?

Attention, les Zergs attaquent !!!!


Ici, point de FPS, il s’agit d’un jeu proche d’un RTS. Vous allez incarner tour à tour les 3 races. Il faut avouer que vu comme ça, le jeu semble inspiré de Starcraft avec une race humaine, un race sauvage et une race technologique. Cependant, les similitudes s’arrêtent là (le génie du gameplay aussi…). Ce type de gameplay étant fort peu développé sur console, l’idée était tentante car une réussite l’aurait placé en maître sans dauphin pour lui faire de l’ombre (Pikmin peut être…). En effet, on se trouve ici en face d’un jeu plus proche d’un Ground Control que d’un RTS classique. On ne construit pas sa base à proprement parler mais on reçoit des renforts en fonction de nos actions au cours du niveau. Ainsi, il faudra être très minutieux à l’égard de ses unités car on ne pourra pas en produire à l’infini.



Roger, besoin de renforts au coin de la 4ème et Main Street…


Par exemple, les renforts des Predators sont obtenus au mérite : de belles batailles et la récupération de trophées des victimes vous donneront la renommée nécessaire pour attirer dans vos rangs de nouveaux combattants. Les humains devront eux capturer des bâtiments et les réparer pour pouvoir appeler des renforts, et bien sûr, les Aliens feront appel à leurs fameux face-huggers et à leur reine pour transformer leurs ennemis en alliés.
Sur ces bonnes idées de faire un jeu plus basé sur la stratégie que sur le clic à tout va et en employant une forme connue qui aurait pu faire un hit, de nombreux défauts viennent se greffer et obscurcir le tableau. Les unités disponibles ne sont pas foudroyantes de génie créatif mais il est plaisant de pouvoir contrôler des marines avec ces colossales mitraillettes vues dans Alien 2.



Il va falloir huiler Bishop…


Tout d’abord, le graphisme est vraiment indigne d’une Xbox. Si on n’y prête vraiment pas attention ce n’est pas gênant mais en étant pointilleux, au vu du faible nombre de personnages à modéliser, c’est vraiment peu enthousiasmant. Les polygones composant les membres sont très visibles et cette modélisation ne sera pas un plaidoyer pour la puissance de la machine. Le framerate est correcte (encore heureux…) mais le tout n’est pas très détaillé. Par contre, de réels efforts ont été fait pour que le jeu soit bien jouable avec une manette console et on apprécie l’interface bien pensée. Juste un petit bémol au niveau de la sélection des personnages mais rien de vraiment horripilant.



Houston, ici le Nostromo, on a un problème…


On en vient donc au gros problème du jeu. Il possède un concept de jeu « le cul entre deux chaises », si vous me passez l’expression. En effet, si l’orientation concentrée uniquement sur les combats et l’aspect stratégique de ceux ci avaient de quoi séduire, la mise en place est tout autre. Ainsi, on ne peut pas attribuer une formation à ses combattants, donc assurer la survie d’unités importantes comme les medics ou les synthetics relève de la gageure. Finalement, on se retrouve donc à promener un gros groupe de Chicken McNuggets en pack de 12. Qui plus est, l’IA de nos hommes est juste lamentable, pour exemple ils partent parfois à la découverte du monde tels de bons touristes allemands, shorts et tongues au vent, pour aller se faire massacrer dans un coin de la carte sans que rien ne leur ait été demandé. Détail gênant également, on a l’impression qu’il y a un respawn aléatoire d’adversaires tant parfois des ennemis semblent arriver d’endroits que l’on a déjà nettoyés. Quand le combat s’engage, ça devient le grand n’importe quoi, les attaques étant vraiment rapides, la micro gestion des individus est vraiment ardue et on assiste à un pugilat où la dimension stratégique est aussi développée que l’intérêt de la Star Academy. Tout ce qui faisait l’intérêt du jeu s’envole du coup en un dixième de seconde au premier combat. Aliens vs Predator : Extinction se révèle trop brouillon pour de la stratégie, trop passif pour un jeu d’action, et on se retrouve vite à y jouer d’un œil tout en feuilletant Tricot Magazine hors série sur la confection des chaussettes pour teckels.

Encore une fois, licence et bonne idée sont ruinées par une réalisation calamiteuse : ce n’est pas la première fois, ça ne sera pas la dernière…Les joueurs de RTS ne vont pas de si tôt troquer leur PC pour une console.

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