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Doom III

snoopers par snoopers,  email
Si le jeu vidéo était un petit marché du dimanche, Doom III serait très certainement le boucher du coin. A grands coups de viande rouge, le jeu carnassier d’Id Software se fraye un chemin dans la jungle des FPS console et fait valser les membres au son assourdissant de sa tronçonneuse. Sautant à pieds joints sur la boîte noire de Microsoft, les petits gars de Vicarious nous prouvent que même les configurations modestes peuvent mettre les petits plats dans les grands. Au menu, de la flippe, de la bidoche et beaucoup d’hémoglobine. On passe à table ?

Moi je dis Doolididoom


Porter Doom III sur console, c’est un peu comme essayer de caser un éléphant dans un coffre de Golf GTi. Ca passe difficilement. C’est pourtant ce qu’a tenté de faire l’équipe de Vicarious, contre toute attente. D’un côté, nous avons un jeu gavé de bump-mapping jusqu’à l’os et doté d’éclairages dynamiques à s’en péter la panse. De l’autre, une console équipée d’une GeForce 3 customisée et de 64 Mo de Ram. Mission Impossible ? Pas vraiment. Alors bien sûr, l’opération a laissé quelques séquelles et le niveau de détail est sans commune mesure avec la version PC. Malgré tout, la dégradation des graphismes s'est faite avec intelligence et même si certaines zones sont un peu plus touchées que d'autres, c'est une réussite complète. Le rendu est très propre, bien plus détaillé qu'on ne l'aurait imaginé et Vicarious a opéré avec minutie pour adapter la bête aux exigences technologiques de la Xbox. De l’excellent boulot.

La Xbox ne disposant que d'une soixantaine de mégas de RAM, certaines maps ont été légèrement raccourcies. Cela concerne surtout le tout début du jeu, qui fait sauter plusieurs salles et nous fait directement commencer dans le hall d'accueil de la base. On oublie aussi les petites balades sur le sol de Mars, qui alourdissaient considérablement la charge de textures à gérer. Cela ne signifie pas qu'on ne sortira jamais à l'extérieur, mais il va simplement falloir être un peu plus patient que sur PC. Rien de bien méchant, surtout pour ceux qui ne se sont jamais essayés à la version originale. Hormis cela, la géométrie a bien évidemment été revue à la baisse, de même que les textures. Malgré tout, le bump fait des merveilles et passe comme une lettre à la poste sur un écran de télévision. Même constat pour les éclairages dynamiques qui assuraient l’ambiance avec classe. Ils n’ont pas été touchés d’un pixel, et projettent des ombres aussi nettes et précises qu’auparavant. Côté fluidité enfin, c’est juste irréprochable. Excepté lors des cinématiques, le framerate est solide et ne se permet aucun écart de conduite. Joie.


Du Pareil Au Même


Au delà des graphismes, la maniabilité du jeu a, elle aussi, bénéficié d'une attention toute particulière. La visée est agréable et l'on peut switcher entre l'arme et la lampe torche d'une simple pression sur le bouton blanc. C’est d’ailleurs bien plus pratique que sur PC et, pour peu que l’on s’habitue à jouer au gamepad, c’est un plus non négligeable pour l’ergonomie du jeu. La croix directionnelle sert quant à elle de râtelier paramétrable, ce qui permet de changer de pétoire à l'envi sans passer par un inventaire. Pour ce qui est du PDA, ce dernier est accessible via le bouton noir du pad et propose toujours d’écouter des fichiers audio ou de visionner des vidéos. Sa manipulation est toutefois entachée par un méchant freeze à chaque ouverture du bidule, ce qui fait qu’on ne s’en sert finalement que très peu. On retrouve aussi la possibilité d’interagir avec les écrans d’ordinateurs présents dans la base, via des interfaces d’une précision redoutable. Dernier point, et non des moindres, un petit clic sur le bouton "back" permet de quicksaver automatiquement. J'ai envie de pleurer tellement c'est une idée de génie, merci Vicarious.

Un petit mot concernant le mode coopératif du jeu, seule nouveauté par rapport à la version PC. Uniquement jouable en link ou en Live, ce mode permet à deux marines d’avancer ensemble dans la partie solo. Le fait de pouvoir communiquer via le micro-casque ajoute un peu de sel à ce voyage au bout de l’enfer en duo, pour peu que l’on évite de jouer avec un Kevin de 13 ans. Question lag c’est un peu plus délicat, mais il y’a fort à parier que ça s’améliorera avec le temps.

Au delà des pertes logiques dues au hardware de la Xbox, le jeu d'Id est toujours aussi efficace. Alors certes, on pourra gloser sur la définition des textures, le nombre de polygones des models et la taille des maps, mais le fait est que ce Doom III Xbox délivre exactement la même expérience que la version PC, ni plus ni moins. De la flippe à couper au couteau, des kilos de tripaille à étaler sur les murs et une ambiance étouffante à souhait... Que demander de plus ?

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