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Need for Speed Underground 2

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
L'an dernier, Electronic Arts surprenait (plus ou moins) tout le monde en sortant un septième opus à la célèbre série Need for Speed. Need for Speed Underground, puisque c'est de lui qu'il s'agit, délaissait les luxueuses sportives fonçant sur de grandes routes de campagne au profit de courses urbaines nocturnes entre petites citadines, japonaises pour la plupart. La grande "originalité" provenait de la customisation à outrance que l'on pouvait effectuer sur son véhicule. Devant le succès rencontré par cette première tentative, EA nous sert comme il se doit sa suite, sobrement intitulée Need for Speed Underground 2.

Need for Speed Underground 1.5


Avec ce nouveau NFSU, Electronic Arts a voulu montrer qu'il n'était pas qu'un grand Satan capitaliste mangeur de développeurs, mais qu'il savait être aussi à l'écoute des reproches formulés par les joueurs. Et il faut dire que pour le coup, la plupart des reproches en question n'ont plus lieu d'être, et qu'en plus un certain nombre de nouveautés pour la plupart très appréciables ont fait leur apparition.

Le principe du jeu reste évidemment le même : participer à des courses contres des adversaires de plus en plus coriaces, afin de gagner de l'argent pour améliorer (ou changer) son véhicule afin de remporter d'autres courses. Il y a bien une petite histoire derrière pour justifier tout ça, mais à vrai dire on s'en cogne pas mal. A noter toute fois qu'elle est quand même joliment mise en scène par des cinématiques sous la forme de planches de BD.

Les courses auxquelles vous pouvez participer sont de plusieurs sortes : la classique en plusieurs tours, le Sprint (arriver d'un point A à un point B avant les autres), le Drag (course en ligne quasi-droite où de bons passages de rapports sont primordiaux), le Drift (course de dérapages), et petite nouveauté, le Street X (courses sur petits circuits fermés centrées sur la prise de trajectoires). Première nouveauté par rapport au précédent opus, et pas des moindres : ces courses ne s'enchaînent pas bêtement les unes à la suite des autres. En effet, entre chaque course, vous vous retrouvez en ville, ou vous avez la possibilité de vous rendre où bon vous semble : sur un autre circuit, au garage, à l'atelier de peinture... Vous avez aussi la possibilité de vous balader tout simplement et de démarrer un run sauvage dès que vous croisez un autre rider, le but étant de mettre une distance de 300 mètres entre vos deux tacots fluorescents. Au fur et à mesure de la progression dans le jeu, de nouveaux quartiers de la ville se débloqueront.


Le Jackysme à outrance


Bien évidemment, le gros morceau du jeu, c'est la customisation de son véhicule. Absolument tout peut être changé : nouvelle peinture, nouveaux phares, nouvelles jantes, nouveaux rétroviseurs, nouvelles portières, nouvelle sono... La liste est longue. La mécanique n'est pas en reste puisque le moteur, la direction, les freins... seront eux aussi upgradables. Le fin du fin restant bien sur les bonbonnes de nitro qui propulseront votre bolide à des vitesses inavouables. L'utilisation de cette nitro a d'ailleurs quelque peu changé, puisque vous aurez la possibilité de remplir votre réserve en pleine course en conduisant comme un fou (on sent ici très nettement l'influence Burnout). Si le progrès mécanique reste primordial pour remporter les courses, l'amélioration visuelle du véhicule sera elle importante pour faire grimper votre jauge de respect, nécessaire pour accéder à certaines épreuves.

Notons qu'il est désormais possible de pouvoir posséder plusieurs véhicules, contrairement au précédent jeu qui fonctionnait sur un système d'échange. Autant dire qu'il va vraiment falloir en suer si vous voulez tuner au maximum tout votre garage, l'argent étant en effet un facteur beaucoup plus déterminant que par le passé.


Une carrosserie toujours rutilante


Du point de vue de la technique, point de grosse surprise. Les graphismes sont dans l'ensemble réussis, les voitures pilotables sont vraiment superbes, en revanche le trafic fait lui peine à voir. Les décors sont toujours aussi luisants et colorés, mais quelques textures font vraiment tache, notamment celle de la route. Le tout reste toutefois très plaisant à regarder, pour peu que vous possédiez une machine suffisante pour monter haut dans les détails sans faire chuter le framerate. Il sera possible d'admirer enfin de superbes replays en fin de course : très nerveux et dotés d'angles de caméras toujours bien choisis, ceux-ci sont un véritable plaisir.

Du point de vue sonore, là aussi l'ensemble convainc sans soucis : les différents bruits de moteurs sont bien rendus, et augmenter la cylindrée se fera immédiatement entendre. Les musiques sont fidèles à la grande tradition EA, et des groupes plus ou moins connus viendront pousser la chansonnette tout au long du jeu, que ce soit sur des sonorités hip-hop dans les menus, ou plus rock en course.

Ce Need for Speed Underground 2 s'avère bien moins brouillon, et donc bien plus convaincant que son prédécesseur. De grosses lacunes ont été comblées, quelques petites nouveautés sympathiques ont fait leur apparition, et le tout s'avère au final très agréable à jouer, pour peu que l'on aime la conduite orientée arcade et les caisses vulgaires. Néanmoins, quelques défauts subsistent (les murs invisibles et l'ordinateur qui triche étant les plus rédhibitoires), et pourraient à terme finir par lasser. Mais sinon, c'est du tout bon.

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