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The House of the Dead 3

Joule par Joule,  email  @j0ule  
Après deux opus sur Saturn et Dreamcast, The House of the Dead 3 nous arrive pour la première fois sur une console non issue de chez Sega, et pour cause… Toujours sujet à polémique par rapport à l’utilisation d’un flingue sur console, The House of the Dead 3 et ses morts vivants nous reviennent fidèles à eux-mêmes.

Pose ton gun


Disons le tout de suite, ce The House of the Dead 3 n’apporte pas grand chose de neuf à la série, seules quelques évolutions étant au programme. Tout d’abord, fini les flingues de brigand du dimanche, c’est à coup de puissant fusil à pompe qu’on troue du zombie par paquets de trouze. Autre évolution (régression diront certains), la recharge se fait automatiquement. Ces petites choses rendent le jeu beaucoup plus facile que ses prédécesseurs, ce qui devrait déplaire aux fans. En effet, on avale les cinq maigres niveaux en un rien de temps, vous voilà prévenus. Même si on débloque le jeu complet House of the Dead 2 en finissant le 3, l’investissement est lourd pour le joueur moyen. Le jeu à deux devrait relancer un court moment l’intérêt.

Moi voie, moi tue


D’autant que, si l’on veut profiter à fond du gameplay sauvage qui est proposé, il vaut mieux troquer son paddle contre un bon gros gun des familles. Pourtant, le fait de désormais voir son arme et la précision des sticks du paddle de la Xbox rendent la jouabilité vraiment agréable sans frais supplémentaire de matériel. Pour le reste, c’est du classique, on tire à vue sans se poser de questions, si ce n’est pour les trop rares fois où l’on doit sauver son coéquipier sans le perforer d’un deuxième trou de balle. C’est défoulant, parfois jouissif, mais le tout manque de profondeur, ce qui est habituel pour le genre.

Un réalisation aux petits moignons


Les graphismes participent aussi à cette impression d’être en salle d’arcade : couleurs vives, visuel à la Sega et animations fluides en mettent plein la vue. Les zombies explosent dans un énorme amas de golubles, les effets spéciaux sont bien rendus, et le tout se fond dans le style très marqué de la série. La bande son est quant à elle en demi teinte, avec des musiques bien pourries et des bruitages excellents. Pas de quoi gâcher le plaisir, court mais intense.

Avec sa jouabilité immédiate et sa facilité déconcertante, The House of the Dead 3 s’avère être un défouloir vraiment poilant, seul ou à plusieurs. En revanche, sa durée de vie vraiment trop courte le réservera aux inconditionnels de la série et aux fans d’arcade. On s’en lasse très vite, mais on y revient souvent, comme pour beaucoup de jeux Sega.

SCREENSHOTS

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