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Zeno Clash

Shua par Shua,  email  @shuazor
Zeno Clash vous met dans la peau de Gath, un jeune homme qui a tué son father-mother et qui se voit obligé de fuir le monde de Zenozoik avec sa gonzesse à cornes pour éviter de se faire tabasser par ses frères et sœurs. Si vous ne comprenez rien c'est normal. Il faudra combattre des rats à quatre nichons et des perroquets humains afin d'élucider les zones d'ombres de cette histoire. Un classique.

La campagne solo de Zeno Clash se découpe en 18 chapitres qui vous font revivre l'épopée du héros : l'histoire n'est pas complexe, plutôt même enfantine, mais les personnages étranges et intrigants qui la composent suffisent à lui insuffler plus de profondeur. Les niveaux sont très petits, très linéaires et n'ont le plus souvent que des allures d'arènes. Ils sont introduits par une petite cinématique et quelques dialogues, ensuite c'est à vous de jouer.


ZenoClash-like


On ne combat pas plus de quatre ennemis à la fois et cela se fait le plus souvent au corps à corps. Il faut le souligner : rarement un jeu en vue subjective avait proposé autant de fluidité dans des affrontements de mêlée et une pareille sensation de puissance dans les collisions, grâce à des mouvements de caméra dynamiques et chaloupés. Il existe trois niveaux de difficulté (normal, difficile et extrême) et le premier d'entre eux propose déjà suffisamment de challenge pour remuer de la tête et des pieds devant son écran. Le panel de coups est suffisamment conséquent pour les trois à quatre heures de l'aventure, et on sent que les développeurs ont consacré beaucoup de temps à peaufiner ces combats, véritable colonne vertébrale du gameplay de Zeno Clash.




Néanmoins, on aurait aimé pouvoir se servir d'éléments du décor pour apporter un peu plus de variété dans les affrontements, car s’il est possible d'utiliser quelques armes aux munitions illimitées, leur utilisation n'est pas vraiment convaincante : les chargeurs sont très petits, il n'y a pas d'ironsight, l'aide à la visée est trop présente et les ennemis ont rapidement fait de vous désarmer. Un peu de variété dans les combats face aux quelques boss n'aurait également pas fait de mal, mais passe encore.


Zenophobie


Vous l'aurez compris dès les premières lignes, l'univers de Zeno Clash est très particulier. La direction artistique est unique, colorée, détaillée, et si on ne s'amuse pas toujours devant ce qu'on nous impose (notamment la phase en bateau du chapitre 11), l'originalité de chaque niveau donne envie de voir le suivant, à tel point qu'on finit souvent Zeno Clash d'une seule traite. On passe de l’incompréhensible à l’inexplicable, en lâchant de temps en temps un petit « c’est quoi ce délire ?! » devant ce qu’on a sous les yeux. On serait tenté de remercier le développeur chilien d'avoir autant osé, à l'heure où les jeux vidéo sont trop souvent ternes et visuellement sans grande originalité.




Cause de la sortie tardive du jeu, le Survival Mode : vous débutez au premier niveau d'une tour et devez en atteindre le sommet en fracassant les adversaires de chaque étage. Il y'a cinq tours et beaucoup de challenge : si vous arrivez au bout d'une d'entre elles, vous pourrez comparer votre score à celui de vos amis grâce à Steam. Les fans y saigneront leur clavier tandis que les autres abandonneront rapidement.

Zeno Clash ne donne pas l'impression d'être le premier jeu du studio indépendant d'ACE Team, qu'on peut désormais qualifier de talentueux. Un petit jeu frais et original, avec un scénario joliment raconté et une fin qui se suffit à elle-même. Ça ne va pas plaire à tout le monde, mais pour la curiosité qu'il suscite et la poignée d'euros auquel il se vend, Zeno Clash mérite qu'on mette la main à la poche. Un vrai petit coup de cœur pour lequel on veut voir une suite.

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