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F.E.A.R. : Extraction Point

hohun par hohun,  email
FEAR premier du nom est un excellent souvenir. Le jeu, malgré un manque certain de personnalité, nous avait littéralement cloués au mur, moi et mes ennemis. Il faut avouer que le cocktail suspense/horreur/action tuait sacrément la gueule, sans compter qu’il me donnait la possibilité de confectionner mon plat préféré, le pâté à la grenade. Un an après, les petits gars de Timegate studios réveillent une fois de plus les morts pour notre plus grand plaisir.

Repris de justesse


Votre première journée fut harassante. Entre les clones, les méchas, les fantômes, les explosions nucléaires et les coups de planche en pleine face, vous êtes évacué du site en hélicoptère avec vos compères. Vous étiez déjà en train de savourer votre RTT. Mais la petite Alma ne l’entendait pas de cette oreille, toute de droite qu’elle était. Et devinez quoi ? Elle s'était cachée sous l'hélicoptère ! Comme quoi, les Mexicains font des émules. Sauf que dans ce cas précis, il n’y a pas que le Mexicain qui s’écrase au sol.

Not alone in the dark


Votre nouvelle mission : rejoindre vos deux coéquipiers et arriver à un hypothétique point d’exfiltration. Le principe ne change pas, on alterne entre phases d’horreur et d’action. L’intrigue avance un peu, le rôle d'Alma devient ambigu selon qu’elle est en petite fille ou en cadavre. L’action est toujours aussi intense, et je ne saurais trop vous conseiller d’essayer de jouer un peu sans le ralenti, c’est vraiment là que l'action effrénée saute aux yeux. Les développeurs ont implémenté quelques nouveautés : deux nouvelles armes, une grenade-tourelle et trois nouveaux ennemis. A mon goût trop peu présents, ils ont été saupoudrés tout au long de l'aventure comme des produits de luxe; ainsi, chaque nouvelle arme n’apparaîtra que deux ou trois fois durant l’aventure. Il en va de même pour les ennemis. Ca a le mérite de ne pas lasser, mais j'aurais quand même bien aimé voir plus de gros combats à la gatling.


Vis ma vie d’agent de maintenance


Le jeu souffre du même problème que son prédécesseur, à savoir le manque de variété des niveaux. Si le début est absolument jouissif, entre caveaux et maison paroissiale, on retombe assez vite dans des environnements déjà vus dans l'original; le jeu a du mal à se sortir du carcan « conduits d’aération-salles des machines-entrepôts ». On a même droit une nouvelle fois au parking à niveau bourré d’ennemis... Par contre, on passe moins de temps à fouiller les recoins du niveau pour trouver la porte de sortie qu'on avait manquée.

Bon, il ne faut pas jouer les aigris, Extraction Point reste quand même terriblement prenant et stressant dans chacun de ses aspects, surtout dans la dernière partie qui est tout à fait dantesque (fans de Silent Hill : jetez-vous dessus). Comme dans l'original, je me suis parfois surpris à recharger une vingtaine de fois un passage rien que pour refaire un combat en tentant différentes approches, ou simplement pour le plaisir; l’excellente intelligence articielle y est pour beaucoup. Je pense d’ailleurs qu'un générateur aléatoire de zones de combat aurait été une excellente option : la rejouabilité est gâchée par le fait qu'on sait déjà ce qu’il va se passer, mais les combats pourraient se refaire sans fin.

Ce n’est pas l’envie qui manque de vous décrire les moments de flippe et de stress qu’on rencontre dans ce FEAR : Extraction Point, mais ce serait vraiment vous gâcher le plaisir. Moi, j’ai pris mon pied, et je ne peux que trépigner d’impatience en attendant une éventuelle suite : avec une fin pareille, ce serait un crime de ne pas continuer l’aventure.

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