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City of Heroes

Arnaud par Arnaud,  email  @drsynack
Traditionnellement, les RPG en général et les MMORPG en particulier sont plutôt orientés heroic fantasy. C’est en effet un genre qui se prête bien à cet exercice. Mais de plus en plus de jeux de rôle, papiers ou multimédia, se fondent sur la science-fiction. Et dans le genre fiction, les histoires de super héros tiennent le haut du pavé. Voyons voir ce que cela donne avec City of Heroes, le MMO de NCSoft distribué chez nous par SG Diffusion…

Batvétroi


Une chose est sûre. Si vous êtes allergique aux divers comics américains, la plupart étant signés Marvel, passez votre chemin. Non content d’adapter avec brio l’esprit de ces bandes dessinées, NCSoft pousse ici l’ambiance au maximum – non sans humour et autodérision d’ailleurs.

Mais commençons par le passage obligatoire des RPG : la création des personnages. City of Heroes (CoH) propose tout simplement la plus grande variété d’options jamais vue dans un jeu pour la création de son personnage. Absolument tout est configurable, avec pléthore de choix pour chaque partie du corps ou de l’armure. De très nombreux styles sont disponibles, que ce soit une armure médiévale, en latex ou tout simplement d'un design très « oriental ». A moins de n’avoir vraiment pas de chance, il est virtuellement impossible de voir un personnage identique au sien – pour une fois !

On assiste donc à des créations dont la qualité est très variable. Il est à noter que le système de création de personnage est tellement riche, complet et performant que NCSoft est sous le coup d’une poursuite judiciaire de la part de Marvel qui l’accuse de permettre la création de personnages déposés. Il est en effet possible de créer un Hulk ou un Spider-Man (ou un personnage s’en approchant de très près). Que ce soit le distributeur ou la personne qui joue à CoH qui soit responsable est un autre débat, mais cette anecdote illustre bien la puissance de l’outil de création des personnages.

La création du personnage s'arrête également sur le type de héros que vous souhaitez incarner. C’est un peu l’équivalent de la classe de personnages. Il y a ceux faibles en défense mais très puissants en attaque, ou l’inverse. Mélangez ça avec la possibilité de favoriser le combat de mêlée ou de distance, et vous obtenez les 5 archétypes. Ils ont évidemment chacun leurs faiblesses et leurs points forts, ce qui n’est rien d’autre qu’un encouragement à se regrouper avec d’autres joueurs complémentaires.

Enfin, il vous est demandé l’origine des pouvoirs de votre personnage. Ainsi peut-il tirer sa puissance d'une mutation subie précédemment, de gadgets technologiques, de l'entraînement de toute une vie pour obtenir une condition physique hors du commun, ou bien d'une expérience scientifique ayant mal tourné, voire carrément d’un artefact magique. De ce choix découlera un autre : vos compétences principales et secondaires.


Metroes, Heroes, Dodoes


Une fois votre héros créé, vous pouvez entrer dans la ville du jeu, Paragorn City. Les joueurs pointilleux seront heureux d’apprendre que l’histoire de la ville – qui remonte à 1820 - est très développée, ce qui permet de rendre les diverses missions plus crédibles et surtout de proposer une histoire globale.

Le joueur est rapidement mis en relation avec un « contact », la personne qui lui confiera des missions. Lorsqu'un certain nombre de missions seront remplies, ce premier contact pourra vous rediriger vers le donneur d'ordre suivant et ainsi de suite. Les contacts peuvent être des policiers, des scientifiques, voire même des héros gérés par l’ordinateur.

Mais si jouer le garçon de course ne vous inspire pas plus que ça – on joue un super héros, quand même ! – alors il est tout à fait possible de se balader dans les rues de Paragorn, où l'on trouvera de quoi se distraire aisément : vols de sacs à main, braquages de banque ou encore assistance à la police, de nombreux scripts permettent de passer le temps si grouper n’est pas votre tasse de thé.

Mais les groupes ne sont bien sûr pas oubliés. Ils sont mêmes recommandés, car beaucoup de missions requièrent de purger des bâtiments entiers de la racaille qui les ont envahis. La combinaison des pouvoirs rend les choses bien plus faciles, surtout pour les ennemis identifiés comme des boss. Les ennemis, justement, sont de trois types : les minions, autrement dit la chair à canon rapidement expédiée – qui renforce ce sentiment de surpuissance du super héro -, les lieutenants qui sont un peu plus malins et les boss.

Tout ceci se déroule dans des instances propres à chaque groupe, ce qui permet de ne pas se marcher sur les pieds.


L’attraction Heroes


Au niveau technique CoH n’est pas en reste. L’environnement est agréable à regarder, et, la ville étant divisée en différentes zones, le jeu ne rame pas trop. En revanche un système assez puissant sera requis pour profiter pleinement des graphismes, le jeu étant relativement gourmand. L’interface est claire et modifiable à volonté. On regrettera en revanche l’absence de customisation, la personnalisation se limitant à déplacer et / ou redimensionner les fenêtres présentes.

NCSoft a prit un pari très risqué en adaptant en MMO un univers qui, loin d’être original, est largement répandu et présent dans les esprits. Pari réussi certes, mais malgré toutes ses qualités City of Heroes a peu de chance de convaincre les joueurs n’ayant pas déjà une forte affinité avec les super héros. En effet, la concurrence est plutôt rude en ce moment.

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