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Carve

snoopers par snoopers,  email
En ces temps de grisaille et de déprime, impossible de refuser l’appel du soleil, des filles en bikini et du ciel bleu roi que propose Carve, énième jeu de seadoo surfant sur la vague du succès de Splashdown. Mais face aux ténors du genre, il va lui falloir bien plus que ce capital sympathie saisonnier pour sortir la tête de l’eau…

Tu connais l’histoire de Plouf la truite ?


Développé par les petits gars d’Argonaut, Carve est un jeu de seadoo d’apparence très classique. Menus designs, musique techno classe, tout est fait pour vous mettre dans l’ambiance, et c’est plutôt réussi. A la carte, rien de bien original : Arcade, course, tournoi et un mode Xboxlive de bon aloi. Allez hop, sans plus attendre, direction la ligne de départ. Première constatation : c’est très beau. Les décors sont fouillés, texturés avec goût, et l’on notera la présence d’un bon nombre d’effets graphiques sympathiques, comme les giclées d’eau qui éclaboussent la caméra.

Mais place à l’action ! Une fois la sirène de départ lancée, les moteurs s’emballent et la compétition peut commencer. Les courses prennent place dans des décors relativement variés, aussi bien urbains que naturels, et le principe pour finir une course s’articule autours de deux idées. La première, les slaloms. Ainsi, le parcours est parsemé de bornes flottantes que l’on devra contourner dans la direction indiquée par le jeu. Mouais. L’autre idée, c’est bien évidemment les figures. Pour mettre toutes les chances de son côté et terminer premier, il est indispensable de se servir des tremplins et d’effectuer différentes figures, plus ou moins complexes. Réussir une figure sans se ramasser à l’atterrissage étant synonyme de quelques secondes de boost, c’est bien évidemment un détail non négligeable, d’autant qu’on peut très facilement perdre du temps. Par exemple, les développeurs ont eu, lors de séances de brainstorming qu’on imagine intenses, la folle idée de ralentir le joueur qui se serait égaré dans l’écume de ses concurrents. Tant de réalisme, c’est fou !



Ben tu vois, c’est l’histoire d’une truite…


Les personnages sont classés par équipes de deux, chaque équipe ayant sa propre spécialité. Bon alors sur le papier, ça promet tout un tas de choses, mais concrètement ce concept de folie est un peu moins folichon, vu que la présence de votre coéquipier à vos côtés se traduit en tout et pour tout par une voix off particulièrement agaçante qui vous tchatche pendant toute la course. Ca c’est fort, coco.

Et le reste n’est guère plus réjouissant. Ainsi, malgré les efforts répétés des développeurs pour nous empêcher de piquer du nez, le constat est sans appel : on s’ennuie ferme. Les tracés sont terriblement plats et banals - loin des méandres d’un Splashdown 2, le panel des figures est tristement réduit à une dizaine de mouvements, et les courses sont molles au possible… Le mode Xboxlive quant à lui fonctionne relativement bien, mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’y a pas foule sur le réseau. A part ses quelques effets sympathiques et son idée originelle à défaut défaut d’être originale, Carve est donc un jeu moyen, largement dépassé par la concurrence, et donc très dispensable.

Malgré de bonnes intentions et un moteur graphique plus que convenable, Carve peine à se démarquer de la concurrence et sombre dans les affres de la banalité, de par un gameplay trop mou et conventionnel. Fontaine, je ne boirai pas de ton eau !

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